Les habitants de plusieurs quartiers de Khouribga ont vécu, dimanche soir, des moments difficiles après le déclenchement d'émeutes, d’actes de vandalisme et de vols, après un match de football. Selon des sources médiatiques, des supporters casablancais du Raja, en colère après la défaite de leur équipe face au Rapide Oued Zem, auraient ainsi visé les forces publiques par des jets de pierres avant que le sabotage ne s'étende aux quartiers résidentiels voisins de la ville.
Ainsi, des dizaines de voitures privées, de motocycles et des devantures de magasins et de cafés ont été vandalisés. Les supporters auraient même mis le feu à des cultures agricoles aux environs de la ville. Ils se seraient aussi introduits dans des résidences privées en continuant leurs actes de vandalisme. Plusieurs membres des forces de sécurité auraient été blessés, dont un fonctionnaire de la police judiciaire, grièvement touché à la jambe, ce qui a nécessité son transfert en urgence vers le Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd de Casablanca. Les forces publiques ont continué, jusque tard dans la nuit, à chasser les hooligans.
Sur les réseaux sociaux, des internautes ont dénoncé ces actes, appelant à arrêter le plus grand nombre de saboteurs et de durcir les peines pour ceux qui sont impliqués. D’autres ont déploré le fait que la ville n'a rien à voir avec le match ayant opposé les équipes casablancaise et d’Oued Zem, appelant à «empêcher les masses de se déplacer vers d'autres villes, afin d'éviter de tels événements».
Il est à noter que le match ayant opposé le Raja au Rapide Oued Zem s’est soldé par la victoire de ce dernier par un but à zéro, marqué par Mehdi Moufeddal à la 71e minute.