Le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats a été inauguré, ce jeudi à Dakhla, par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le wali de la région Dakhla Oued-Eddahab, Lamine Benomar et le président du centre, Abdelkader Filali.
Ce centre se fixe pour objectif de fournir des données précises afin de formuler une action informée par la recherche académique sur le sujet des enfants soldats, précise-t-on.
Inauguration, aujourd’hui à Dakhla, du Centre International de Recherches sur la Prévention des Enfants Soldats par M. Nasser Bourita, le Wali de la Région Dakhla Oued-Eddahab, M. Lamine Benomar, et le Président de ce Centre, M. Abdelkader Filali.#ChildrenNotSoldiers pic.twitter.com/T4Rgki5cJn
— Maroc Diplomatie ?? (@MarocDiplomatie) March 31, 2022
Dans une allocution lors d’une conférence marquant l’ouverture du Centre, Nasser Bourita a estimé que «le choix de Dakhla comme terre d’accueil du Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats est une reconnaissance du rôle du Maroc en tant que pourvoyeur de paix, de sécurité et de stabilité». Aujourd’hui, plus de 460 millions d'enfants vivent dans une zone de conflit et plus de 15% des enfants-soldats sont des filles, a-t-il déploré, soulignant que ce phénomène n’est pas exclusif à l’Afrique. «"Enfant-soldat" doit être un oxymore. "Enfant" et "soldat" ne peuvent et ne doivent jamais aller de pair. La place des enfants est à l’école et non parmi les groupes et les milices armés», a ajouté le ministre.
Aussi, «l’endoctrinement et l’enrôlement des enfants par les milices armées du Polisario constituent un crime inhumain, et un déni des droits élémentaires des enfants embrigadés. L’embrigadement des enfants est forcé par le Polisario et est encouragé par l’Algérie, dans les camps de Tindouf, alimentant l’instabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel», a déclaré le chef de la diplomatie marocaine.
La conférence inaugurale du Centre a été marquée par la présence de différents experts et chercheurs venus des États-Unis, de France, du Mali ou encore du Cameroun.