Comme prévu, le ministre marocain des Affaires étrangères a atterri, dimanche après-midi, en Israël. Nasser Bourita y participe à un sommet sécuritaire, organisé à Neguev, aux côtés de ses homologues d’Israël, des Etats-Unis, des Emirats arabes unis, de l’Egypte et du Bahreïn.
Le chef de la diplomatie de la Jordanie a, à la dernière minute, décliné l’invitation. Les travaux de la réunion, qui ont commencé quelques heures auparavant, se poursuivront jusqu’à demain.
Les Israéliens souhaitent que l’événement soit conclu par la création d’une coalition arabo-israélienne contre l’Iran. Un projet plus évolué que l’«Alliance stratégique pour le Moyen-Orient (MESA)», voulue en 2018 par l’ancien président américain Donald Trump. Une enseigne qui avait pour objectifs de faire face aux «actions déstabilisatrices de l’Iran et les organisations extrémistes violentes». Le Maroc et Israël étaient écartés du tour de table de la MESA.
Le royaume a rompu, le 1er mai 2018, ses relations diplomatiques avec l’Iran. Pour rappel, Rabat a réussi à convaincre les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, lors de leur réunion du 9 mars au Caire, de condamner la collusion entre l’organisation du Hezbollah, financée par l’Iran, et le Polisario.