Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, et la ministre de l'Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, ont présidé, jeudi à Rabat, une réunion de travail avec Bank Al-Maghrib, Tamwilcom, l'Office des changes et les présidents de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM). Cette réunion visait à prendre connaissance de la situation économique et financière nationale, d'examiner les impacts potentiels de la crise ukrainienne sur l'économie marocaine et de proposer des solutions aux opérateurs économiques pour faire face à la conjoncture actuelle.
Les participants à cette réunion ont pu prendre connaissance des derniers indicateurs conjoncturels, notant que l'activité économique au Maroc en 2021 a connu un rebond du fait de redressement de plusieurs secteurs et branches de l'économie nationale. Ceci a permis de rattraper l'écart de production enregistré en 2020 à la faveur des mesures prises dans le cadre du plan de relance et des progrès notables enregistrés en matière de vaccination, précise un communiqué.
En revanche, l'économie nationale est appelée à relever en 2022 des défis en lien avec l'envolée à l'international des prix des matières premières et énergétiques, accentuée par la guerre en Ukraine. Dans ce contexte, M. Bourita et Mme Fettah Alaoui ont tenu à assurer les opérateurs économiques du soutien et de l'accompagnement du gouvernement pour faire face aux difficultés pouvant découler de cette situation.
Ainsi, eu égard aux résultats favorables réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d'appui au financement des entreprises et afin de renforcer l'appui au financement du cycle d'exploitation et la relance de l'investissement, il a été décidé de relever les plafonds de garantie au titre de l'offre classique Tamwilcom pour augmenter le potentiel d'offre de crédits de trésorerie et de rééchelonner les crédits «Oxygène et relance» pour une durée pouvant atteindre 3 ans. D'autres mesures seront prises en fonction de l'évolution de la situation, ajoute-t-on.