Le ministre espagnol des Affaires a de nouveau abordé avec optimisme l’état des relations avec le Maroc. «Nous avons laissé derrière nous une crise et maintenant nous marchons résolument vers une relation solide. Cela demande du temps et une discrétion qui vont mal avec la rapidité et la publicité constante des temps médiatiques», a indiqué brièvement José Manuel Albares dans une interview accordée, hier, au quotidien La Vanguardia.
Pour rappel, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a déjà annoncé avoir eu des entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, en marge du sommet Union européenne-Union africaine, tenu les 17 et 18 février à Bruxelles.
«Nous avons tous les deux souligné la nécessité d'aller de l'avant dans cette relation stratégique entre l'Espagne et le Maroc», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Sanchez a également affirmé avoir parlé, dans le même cadre, avec le chef du Polisario, Brahim Ghali.
Presque huit mois après le limogeage d’Arancha Gonzalez du gouvernement et la nomination de José Manuel Albares aux commandes de la diplomatie espagnole, aucune nouvelle date n’a été encore fixée pour l’organisation de la tant attendue réunion de haut niveau entre les deux pays. Un sommet initialement programmé en décembre 2020 à Rabat mais reporté sine die.