L’Académie du royaume du Maroc consacre un cycle de rencontres scientifiques aux «Tendances modernes des recherches et des études sur le patrimoine des musulmans», à partir de ce mardi 8 février au bénéfice des chercheurs doctorants. L’objectif est de «faire progresser les capacités de recherche dans le domaine du patrimoine islamique, présenter de nouvelles lectures, approches méthodologiques et scientifiques avancées, révéler les grands moments qui ont éclairé la pensée humaine et créer un dialogue qui enrichit le champ des connaissances sur le patrimoine culturel et civilisationnel islamique», a indiqué un communiqué parvenu à Yabiladi.
Ces séminaires sont supervisés et coordonnés par le professeur Abdou Filali-Ansari, au vu de «l’importance que la recherche scientifique occupe dans la construction du capital humain, en particulier dans une société du savoir dont l’environnement est en interaction avec les développements scientifiques croissants, des visions idéologiques croissantes, faisant de la responsabilité scientifique un impératif de la construction et un besoin urgent pour réhabiliter les capacités de recherche», a indiqué la même source.
L’institution estime que cette série de séminaires permettra de renforcer la production intellectuelle sous la dimension de la formation, «au profit des chercheurs en sciences humaines islamiques et des doctorants des universités marocaines, à travers un regard critique et des visions approfondies, pour éclairer la partie encore inconnue de ce patrimoine».
L’objectif est d’«approfondir un éveil intellectuel moderne qui fait avancer les exigences de la construction développementale et civilisationnelle sur les règles de la construction identitaire dans l’héritage islamique ouvert». L’idée est aussi de promouvoir le dialogue et la diversité, que les érudits musulmans ont contribué à enrichir pour «libérer les esprits des chaînes traditionalistes et s’engager efficacement à aborder et questionner les enjeux de leur temps».
Grâce à ces séances, «une élite de doctorants et de chercheurs des universités marocaines engager le dialogue avec des penseurs éminents du savoir islamique», ont noté les organisateurs.