Après le Parti Populaire et Vox, les sénateurs espagnols d’extrême gauche se sont emparés de la ferme piscicole marocaine, installée près des Iles Chafarinas. Ainsi, ils ont demandé, dans une question écrite au gouvernement de Pedro Sanchez, d’expliquer les actions entreprises en vue de garantir le respect des «eaux territoriales», rapporte El Faro de Melilla.
Dans sa réponse, datée du 21 janvier, le ministère des Affaires étrangères a rappelé qu’il a «renforcé» ses actions par «une communication avec le Maroc par les voies diplomatiques habituelles» sur la présence de la ferme piscicole.
Le département a rappelé que José Manuel Albares a déjà souligné que sa réaction «n'est pas contraire à la volonté de l'Espagne de maintenir les relations de meilleur voisinage et de coopération avec le Maroc». Et de conclure par réitérer l’engagement du gouvernement de coalition de gauche «à toujours veiller sur l'intégrité territoriale de l'Espagne, et de défendre toujours les intérêts de l'Espagne et des Espagnols».
Les explications du département d'Albares à la question écrite des sénateurs issus de formations d’extrême gauche, conduits par Mulet García, un pro-Polisario, est en totale contradiction avec la réponse donnée, fin décembre, par ce même gouvernement à une question d’un député du Parti Populaire portant sur ce sujet. L’exécutif y a estimé que les installations d’aquacultures relèvent exclusivement des prérogatives des régions autonomes et non de ses compétences.