Menu

Breve

Faisant le deuil de la contrebande, l’Espagne prépare un nouveau statut pour Ceuta et Melilla

Publié
Des femmes à la frontière séparant le Maroc à Ceuta. / Ph. Antonio Sempere - AFP
Temps de lecture: 1'

Le gouvernement espagnol a créé une commission avec des représentants d'au moins six ministères pour préparer la future réouverture des frontières de Ceuta et Melilla, une mesure pour laquelle il n'y a toujours pas de date et qui dépend de la volonté du Maroc, écrit ce lundi le journal El Pais.

Bien que Madrid suppose que Rabat n'ouvrira pas sa frontière, fermée depuis près de deux ans en raison de la crise sanitaire, avant le deuxième trimestre 2022, elle «doit commencer à exécuter une feuille de route - avec des changements commerciaux, socio-économiques et de contrôle aux frontières pour le nouveau scénario qui se produira alors, et qui sera très différent de celui qui existait avant la pandémie», affirme le média, citant des sources gouvernementales.

L'objectif serait que l'Espagne «fasse avancer son propre plan dans ce domaine, indépendamment des décisions prises par le Maroc, qui - comme l'équipe de Pedro Sánchez l'a déploré dans un document interne l'été dernier - maintient une stratégie de "pression économique" et "l'étouffement" sur les deux cités autonomes», explique-t-on.

La commission interministérielle a déjà tenu plusieurs réunions pour définir les changements à mettre en œuvre lorsque les passages aux frontières sont rouverts. L'accent de ces réunions, à court terme, est sur la gestion pure des frontières. Toutefois, à moyen et long terme, il s’agit d’un «plan de sauvetage socio-économique» que le gouvernement a commencé à définir après la crise migratoire de mai et qui n'est pas encore sorti du papier.

El Pais rappelle que la contrebande a «déplacé environ 500 millions d'euros par an à Ceuta et 1 milliard de plus à Melilla» mais «ne reviendra jamais». «La fin de ce "commerce atypique" suppose un revers économique notable, mais "aussi une opportunité"», déclarent les sources du journal, qui évoquent la nécessité de «rechercher de nouveaux modèles pour garantir le développement de Ceuta et Melilla». Elles citent plusieurs mesures sur la table, comme la mise en place de douanes commerciales ou encore la transformation de Ceuta et Melilla en «villes insulaires» tournées vers l’Europe.

molbru
Date : le 13 décembre 2021 à 19h49
Si je serais président de l'Espagne, je fais dégager tout le monde en les indemnisant bien entendu. Après je fais tout peter pour rendre ces cailloux comme trouvé au Maroc. J'annule par le même occasion les titres de séjours d'autant de marocains que d'espagnol se voyant contraint de rentrer aux pays. J'annule aussi tous les visas étudiants pour les MRE, ainsi que les visas pour les travailleurs saisonniers, et j'applique également les mêmes lois qu'au Maroc, en ce qui concerne les transferts d'argent.
Berkshire
Date : le 13 décembre 2021 à 14h23
A mon époque c'était vrai, j'en connaissais personnellement des bénéficiaires, on connaissait tous les montants, les intermédiaires etc ... Mais j'espère que le phénomène a disparu ces dernières années ou au moins a fortement baissé avec les mesures (ettes) anti-corruption en vigueur ...
Citation
"Lucky Luciano" à écrit:
Pui j’avais entendu une histoire comme quoi les douaniers payaient de fortes sommes pour se faire muter là bas. Si c’est vrai c’est vraiment ahurissant.
Marokoarra
Date : le 13 décembre 2021 à 12h39
Le virage à 360 degrés va être chaud à prendre...
60 cents
Date : le 13 décembre 2021 à 12h11
Pui j’avais entendu une histoire comme quoi les douaniers payaient de fortes sommes pour se faire muter là bas. Si c’est vrai c’est vraiment ahurissant.
Citation
Berkshire à écrit:
Espérons que cette contrebande avec ces villes ne reviendra plus. Elle n'avait aucune raison valable d'exister, elle avait trop duré à cause de la corruption de la douane marocaine. A certaines époques, c'était tellement énorme et flagrant, pour Sebta par exemple que je connais très bien, on s'était habitué aux nombreux "barrages" douaniers depuis la douane jusqu'à 50 Km à la ronde dans le territoire marocain. Les contrebandiers devaient arroser les douaniers à chaque barrage à la vue des véhicules qui passaient, pour les bus c'était les chauffeurs qui se chargeaient de collecter les billets au départ et de les distribuer d'un barrage à l'autre. Imaginez que c'était tellement juteux pour les douaniers que les mutations de ces fonctionnaires vers cette région s'arrachaient avec des sommes faramineuses de ..... corruption. Quel gachis.
Berkshire
Date : le 13 décembre 2021 à 12h07
Espérons que cette contrebande avec ces villes ne reviendra plus. Elle n'avait aucune raison valable d'exister, elle avait trop duré à cause de la corruption de la douane marocaine. A certaines époques, c'était tellement énorme et flagrant, pour Sebta par exemple que je connais très bien, on s'était habitué aux nombreux "barrages" douaniers depuis la douane jusqu'à 50 Km à la ronde dans le territoire marocain. Les contrebandiers devaient arroser les douaniers à chaque barrage à la vue des véhicules qui passaient, pour les bus c'était les chauffeurs qui se chargeaient de collecter les billets au départ et de les distribuer d'un barrage à l'autre. Imaginez que c'était tellement juteux pour les douaniers que les mutations de ces fonctionnaires vers cette région s'arrachaient avec des sommes faramineuses de ..... corruption. Quel gachis.
ssoum
Date : le 13 décembre 2021 à 11h10
SANS LE MAROCV CES VILLE NEXISTENT PAS DEGUERPISSEZ…….
Dernière modification le 13/12/2021 19:49
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com