Un réseau international s'activant dans la détention, la chasse et le trafic illégal d'aigles a été démantelé, récemment à Marrakech, indique jeudi la Direction régionale des Eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du Haut Atlas à Marrakech. «Sur la base d'informations précises obtenues par des éléments des eaux et Forêts, il a été procédé au démantèlement d'un réseau international actif dans la détention, la chasse et le trafic illégal des aigles», lit-on dans le communiqué de la Direction régionale.
Lors de cette opération, il a été aussi procédé à la saisie de huit éperviers, outre une quantité importante de gibiers appartenant aux espèces protégées, et qui ont été chassés grâce à l'utilisation de ces espèces de rapaces, a ajouté la même source. Un véhicule soupçonné d'être utilisé dans le transport d'éperviers a été soumis au contrôle le 16 novembre. Les investigations menées et l’interrogatoire auquel le propriétaire a été soumis, avec le concours des éléments de la Gendarmerie royale, sous la supervision du parquet compétent, ont révélé qu’il s’agit d’une opération de trafic illégal d'aigles, dont les propriétaires sont des personnes issues d'un pays du Golfe.
La Direction régionale des Eaux et Forêts et de la lutte contre la désertification du Haut Atlas à Marrakech a indiqué qu'il a été procédé, le 17 novembre à l'aéroport international Marrakech-Ménara, en coordination avec les services des Douanes, à la saisie de huit éperviers anesthésiés et soigneusement dissimulés, notant que ces oiseaux ont été en possession par des personnes faisant l'objet d'un avis de recherche et qui s'apprêtaient à quitter le territoire national à bord d'un Jet privé.
Des éléments des Eaux et Forêts se sont donc rendus à l'aéroport de Marrakech pour procéder à la saisie des aigles, objet de l'enquête, qui a été approfondie par la police judiciaire, avec les mis en cause, sous la supervision du parquet compétent.
Une équipe composée des éléments de la Gendarmerie royale et des Eaux et Forêts a fait le déplacement à Sidi Bennour, sur instructions de parquet compétent, pour s'assurer de l'origine des éperviers et rechercher d'éventuels individus impliqués dans cette affaire. Ldite équipe a réussi à mettre la main sur une quantité importante de gibiers «congelés» appartenant à des espèces protégées, chassées à l'aide d'aigles, a fait savoir la même source.