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Israël-Maroc : La RAM opérera une nouvelle liaison Casablanca-Tel Aviv dès décembre

Publié
Image d'illustration. / DR
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La Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, ce mardi, le lancement d’une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv à compter du 12 décembre pour trois fréquences par semaine. La liaison, qui devrait passer «en peu de temps à cinq vols par semaine» permettra de rejoindre Israël en moins de cinq heures et demie.

Dans un communiqué, la RAM précise que les vols seront programmés au départ de Casablanca tous les mardis, jeudis et dimanches à 23h55, heure du Maroc, avec une arrivée à Tel-Aviv à 06h15 heure locale. Les vols retours quant à eux seront programmés les lundis mercredis et vendredis avec un décollage à 07h15, heure locale, et une arrivée à Casablanca à 12h10.

Les billets, disponibles dès à présent sur le site de la compagnie, à travers ses centres d’appel et ses agences commerciales ainsi qu’à travers le réseau des agences de voyages, sont proposés à des prix de lancement à partir de 3 400 dirhams aller-retour.

Ihssan_57
Date : le 14 novembre 2021 à 19h36
Le gouvernement Israélien actuel est fortement complexe, le but étant - dans la formation de cette coalition inédite - de faire chuter B. Netanyahu. En tous les cas, il est important que l’on ne perde pas de vue le fait que la Palestine ne peut rester indéfiniment dans cette situation : c’est d’ailleurs une menace pour la paix que l’on espère tous. C’est un bon point et un signal positif à mon sens qu’Israël ait ouvert aux Palestiniens plus de possibilités pour accéder à leur marché d’emploi, bon point aussi que sont ces aides financières. On sait qu’Israël est un pays « avancé » dans la région, le travail ne peut qu’apporter une plus-value. On verra ce que réserve l’avenir incha Allah. Merci encore.
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Yehouda à écrit:
Enfin, que propose les partis politiques israéliens pour l’avenir comme solution au conflit israélo-palestinien ? (Suite.) Rien que je sache, car je ne suis pas dans le secret du gouvernement. Je dirai deux choses : 1. D’une part, le gouvernement actuel est un gouvernement de coalition qui va de l’extrême droite a l’extrême gauche, et fonctionne avec le soutien « extérieur » du parti Ra’am, un parti islamiste dirigé par Mansour Abbas. Si ce gouvernement s’attaquait au problème palestinien pour modifier le statu-quo, il aurait de grandes chances d’exploser, le consensus étant difficile à obtenir entre les extrêmes. 2. D’un autre côté, on a vu plusieurs ministres rendre visite au président de l’AP, Mahmoud Abbas, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps avec Netanyahou. Des aides financières ont été promises, des permis de travail accordés à un nombre important de travailleurs palestiniens. Il y a eu aussi une visite intrigante de Mansour Abbas (chef du parti Ra’am qui soutient la coalition) auprès du Roi de Jordanie. Le motif de sa visite n’était pas clair. On peut se demander s’il ne se prépare pas quelque chose. Espérons pour le bien. Que la bénédiction soit sur vous.
Ihssan_57
Date : le 14 novembre 2021 à 19h17
Votre contribution est très enrichissante : nous avons une opinion propre et paisible issue de la partie juive. C’est important, et je vous en suis reconnaissant. Disons que l’opinion des juifs orthodoxes est celle qui se réconcilie peut-être le mieux avec les musulmans mais le Destin a fait que les juifs et / ou les descendants d’Israël - Paix sur lui - sont « rentrés » en Terre Sainte, même malgré eux si on analyse ce qui s’est passé le siècle dernier jusque la Seconde Guerre Mondiale et notamment certains événements tragiques qui furent extrêmement douloureux pour votre communauté. Effectivement, la réalité est plutôt conforme à votre perception cad des hommes politiques israéliens qui préfèrent la légitimité accordée par les Nations Unies pendant que la plus grande partie du judaïsme religieux soutient aujourd’hui la « construction » d’un État religieux dont la base est la Torah. Sur ce point, il est tout-à-fait logique que les Israéliens ne veulent pas d’un État religieux qui ressemblerait à celui de l’Iran ou celui de l’Afghanistan. Il est extrêmement compliqué de construire un État religieux parce que la pédagogie pour atteindre cet objectif dans l’éducation des peuples est défectueuse et c’est tout le contraire des prophètes - Paix sur eux - qui eux, ont consacré des années à l’éducation des hommes fondés sur le monothéisme avec une saine compréhension de ce concept avant de mettre en place un État religieux. C’est l’erreur que commettent les autorités iraniennes et afghanes… Sur la question territoriale, les Palestiniens semblent fortement sous pression mais avec un point positif qu’il faut souligner : Israël a accepté d’augmenter les autorisations / permis aux Palestiniens pour accéder au marché du travail israélien. Je pense toujours que le travail permet d’éviter de tomber dans le radicalisme, ce qui est plus délicat pour des personnes au chômage. Je crois qu'Israël devrait réouvrir des négociations avec la Palestine pour la création d’un État Palestinien et pourquoi pas des relations fortes entre deux « pays » voisins. Qu’est-ce qui bloque le processus de paix ? Il n’y a malheureusement que peu ou pas de couverture médiatique sur les actions nobles comme l’excellent travail de « sauver le cœur d’un enfant » et les soins de santé accordés par les Israéliens aux Palestiniens. C’est dommage parce que c’est cela qui va stimuler justement le rapprochement pour la paix entre les Palestiniens et les Israéliens, du côté arabo-musulman. Beaucoup de gens ne le savent pas, vous venez par exemple de me l’apprendre.
Citation
Yehouda à écrit:
Votre contribution à ce forum est remarquable par sa qualité, sa clarté et son originalité. Je ne peux que vous vous en remercier, ça change tellement des affirmations à l’emporte-pièce et des accusations tranchées. Vous défendez l’idée d’une légitimité fondée religieusement et reposant sur la fidélité à un message, celui de la Torah et du Coran. Vous n’avez pas tort quand vous affirmez que cette terre est donnée sous condition, ça correspond à la lecture des juifs religieux qui expliquent l’Histoire de l’exil comme un désastre annoncé par l’infidélité au pacte de l’Alliance. Pour illustrer, il est écrit que ni Nabuchodonosor ni Titus n’auraient triomphé si ça n’avait d’abord été arrêté en très haut lieu, dans la sphère du divin. Mais ma perception de la réalité est que cette lecture de l’histoire n’est pas celle qui prévaut parmi les hommes politiques israéliens, qui préfèrent la légitimité concédée par l’ONU et le jeu des relations politiques, sur fond de rapport des forces. D’ailleurs, le débat entre ces deux légitimités a existé entre les partisans « laïques » du sionisme et leurs opposants juifs orthodoxes. Les premiers voulaient libérer le peuple selon les lois « naturelles », action politique et guerre si nécessaire, tandis que les seconds, juifs orthodoxes, attendaient une libération messianique venant du Ciel. Les premiers antisionistes n’étaient donc pas les militants du BDS, mais des juifs orthodoxes. De nos jours, la plus grande partie du judaïsme religieux est acquise à la défense d’un état national tout en le voulant conforme aux lois de la torah (Interdictions de circuler le Chabat, nourriture cacher, enseignement religieux, etc…), et le point d’accrochage le plus dur entre religieux et laïcs est celui du refus du service militaire par les étudiants en yeshiva (académies talmudiques), et au-delà, par le fait que la communauté orthodoxe est « assistée », ne travaillant qu’en très faible proportion, se consacrant essentiellement à l’étude des textes sacrés. En conclusion de ce chapitre, j’avouerai que les exemples d’états théocratiques dans la région (essentiellement Iran, Afghanistan) ne constituent pas des modèles attractifs aux yeux de la société israélienne dans sa très grande majorité. Qu’en est-il du rapport avec les Palestiniens ? Comment cela se passe-t-il ? Les Palestiniens sont-ils libres d’entrer sur le territoire israélien et réciproquement ? Je ne peux sur cette question apporter de témoignage direct de première main. Je ne me suis personnellement jamais rendu dans ce que l’on appelle ici « les territoires ». J’en dirai ce qui me semble vrai, avec la meilleure bonne foi. Vous savez que les « territoires » sont divisés (accords d’Oslo) en 3 zones, A, B et C avec des juridictions diverses. Wikipedia :La Zone A est sous contrôle complet de l'Autorité palestinienne (elle inclue les grandes villes et la majorité de la population), La Zone B sous contrôle conjoint entre l'Autorité palestinienne (administration civile) et Israël (contrôle militaire). La Zone C - 60% de la Cisjordanie - est sous contrôle israélien exclusif. 70% de cette Zone C est interdite d'accès aux Palestiniens. Donc non, les Palestiniens ne sont pas libres de rentrer sur le territoire israélien, et réciproquement. Il y a des panneaux à l’entrée des territoires contrôlés par les Palestiniens pour prévenir les israéliens de l’interdiction. Il y a des barrages routiers pour contrôler les accès, car évidemment, il y a toujours des autorisations et exceptions. Pour venir travailler en Israël, les Palestiniens doivent être munis de permis, et récemment, le nombre de ces permis a été très fortement augmenté. Admettons que des Palestiniens ne trouvent pas d’accès aux soins de santé dans un hôpital palestinien, Israël accepte de les soigner ? Oui, absolument. Il y a une très bonne collaboration entre services médicaux israéliens et palestiniens. Les palestiniens peuvent venir (et viennent) bénéficier des soins médicaux en Israël où ils reçoivent la même qualité de soins que les Israéliens. Un accord stipule une procédure d’accès (une demande doit être faite par le patient auprès des autorités palestiniennes pour obtenir un permis), ça fonctionne. Il y a même des associations de bénévoles israéliens qui viennent chercher les malades (de Gaza ou d’ailleurs) pour les aider et les convoyer jusqu’à l’hôpital. Une association médicale de très haut niveau, « sauver le cœur d’un enfant » réunit des spécialistes du cœur israéliens et arabes pour proposer des soins gratuits aux enfants nés avec des malformations cardiaques. sauver le cœur d'un enfant Enfin, que propose les partis politiques israéliens pour l’avenir comme solution au conflit israélo-palestinien ? Rien que je sache, car je ne suis pas dans le secret du gouvernement. (voir suite)
Yehouda
Date : le 13 novembre 2021 à 22h18
Enfin, que propose les partis politiques israéliens pour l’avenir comme solution au conflit israélo-palestinien ? (Suite.) Rien que je sache, car je ne suis pas dans le secret du gouvernement. Je dirai deux choses : 1. D’une part, le gouvernement actuel est un gouvernement de coalition qui va de l’extrême droite a l’extrême gauche, et fonctionne avec le soutien « extérieur » du parti Ra’am, un parti islamiste dirigé par Mansour Abbas. Si ce gouvernement s’attaquait au problème palestinien pour modifier le statu-quo, il aurait de grandes chances d’exploser, le consensus étant difficile à obtenir entre les extrêmes. 2. D’un autre côté, on a vu plusieurs ministres rendre visite au président de l’AP, Mahmoud Abbas, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps avec Netanyahou. Des aides financières ont été promises, des permis de travail accordés à un nombre important de travailleurs palestiniens. Il y a eu aussi une visite intrigante de Mansour Abbas (chef du parti Ra’am qui soutient la coalition) auprès du Roi de Jordanie. Le motif de sa visite n’était pas clair. On peut se demander s’il ne se prépare pas quelque chose. Espérons pour le bien. Que la bénédiction soit sur vous.
Citation
Ihssan_57 à écrit:
L’Islam ne sépare pas le temporel et le spirituel, justement. Dans le Coran il est stipulé que la Terre Sainte est héritée par les serviteurs d’Allah qui sont vertueux, pas par tel ou tel peuple. Le Coran nous informe que cela a déjà été prescrit dans les livres révélés antérieurement notamment dans les Psaumes ainsi que dans la Thora. Tout ceci n’est pas incompatible avec la constitution d’un État ainsi que vous le décrivez - bien au contraire - mais cet État doit impérativement être religieux - comme tous les États des pays musulmans - si ce n’est qu’en Terre Sainte ou dans les lieux sacrés, cela est d’autant plus nécessaire. Les bani Israïl ne l’ont-ils pas appris à leur dépend il y a plus de deux mille ans ? Ainsi, un Palestinien doit faire preuve de modération lorsqu’il prétend que la Terre Sainte lui appartient. C’est valable pour tous. Par conséquent, l’importance de la Palestine - pour tous les musulmans - trouve essentiellement source dans la religion avec en plus, des lieux saints qu’il nous faut préserver. Tous ces gens qui croient en l’élection divine - cela existe oui, mais nuance - ne savent-ils pas qu’Allah a par exemple, permis à ce que des polythéistes comme Nabuchodonosor puissent dominer ? Est-ce que cela signifie que Nabuchodonosor - adorateur du feu - fut un élu d’Allah ? Non, mais les serviteurs d’Allah fidèles furent bien les enfants d’Israel en cette époque malgré qu’ils aient été mis à l’épreuve. Les Perses furent des infidèles, peu importe leur puissance qu’Allah leur accorda (à titre d’épreuve). De même, les parents du prophète Moïse - Paix et Bénédiction d’Allah soient sur lui - furent sous la domination de Pharaon, et pourtant eux furent vraisemblablement « élus » d’Allah bien qu’ils n’avaient pas le pouvoir : deux de leurs enfants furent prophète, Paix sur eux. Pharaon était (faussement) convaincu lui de sa supériorité, on connaît son Destin qu’il a cherché avec son orgueil autant que son armée (pourtant profondément nationaliste). Bref, pouvoir sur Terre n’est pas forcément synonyme de baraka divine et/ou d’élection. L’Etat d’Israël semble avoir acquis une certaine maturité démocratique. Les Arabes Israéliens et les musulmans semblent parfaitement intégrés d’après votre expérience et c’est une bonne chose. Qu’en est-il du rapport avec les Palestiniens ? Comment cela se passe-t-il ? Les Palestiniens sont-ils libres d’entrer sur le territoire israélien et réciproquement ? Admettons que des Palestiniens ne trouvent pas d’accès aux soins de santé dans un hôpital palestinien, Israël accepte de les soigner ? Enfin, que propose les partis politiques israéliens pour l’avenir comme solution au conflit israélo-palestinien ? Je vous remercie pour le partage de votre expérience, c’est très intéressant - Barak Allaho fik.
Yehouda
Date : le 13 novembre 2021 à 22h14
Votre contribution à ce forum est remarquable par sa qualité, sa clarté et son originalité. Je ne peux que vous vous en remercier, ça change tellement des affirmations à l’emporte-pièce et des accusations tranchées. Vous défendez l’idée d’une légitimité fondée religieusement et reposant sur la fidélité à un message, celui de la Torah et du Coran. Vous n’avez pas tort quand vous affirmez que cette terre est donnée sous condition, ça correspond à la lecture des juifs religieux qui expliquent l’Histoire de l’exil comme un désastre annoncé par l’infidélité au pacte de l’Alliance. Pour illustrer, il est écrit que ni Nabuchodonosor ni Titus n’auraient triomphé si ça n’avait d’abord été arrêté en très haut lieu, dans la sphère du divin. Mais ma perception de la réalité est que cette lecture de l’histoire n’est pas celle qui prévaut parmi les hommes politiques israéliens, qui préfèrent la légitimité concédée par l’ONU et le jeu des relations politiques, sur fond de rapport des forces. D’ailleurs, le débat entre ces deux légitimités a existé entre les partisans « laïques » du sionisme et leurs opposants juifs orthodoxes. Les premiers voulaient libérer le peuple selon les lois « naturelles », action politique et guerre si nécessaire, tandis que les seconds, juifs orthodoxes, attendaient une libération messianique venant du Ciel. Les premiers antisionistes n’étaient donc pas les militants du BDS, mais des juifs orthodoxes. De nos jours, la plus grande partie du judaïsme religieux est acquise à la défense d’un état national tout en le voulant conforme aux lois de la torah (Interdictions de circuler le Chabat, nourriture cacher, enseignement religieux, etc…), et le point d’accrochage le plus dur entre religieux et laïcs est celui du refus du service militaire par les étudiants en yeshiva (académies talmudiques), et au-delà, par le fait que la communauté orthodoxe est « assistée », ne travaillant qu’en très faible proportion, se consacrant essentiellement à l’étude des textes sacrés. En conclusion de ce chapitre, j’avouerai que les exemples d’états théocratiques dans la région (essentiellement Iran, Afghanistan) ne constituent pas des modèles attractifs aux yeux de la société israélienne dans sa très grande majorité. Qu’en est-il du rapport avec les Palestiniens ? Comment cela se passe-t-il ? Les Palestiniens sont-ils libres d’entrer sur le territoire israélien et réciproquement ? Je ne peux sur cette question apporter de témoignage direct de première main. Je ne me suis personnellement jamais rendu dans ce que l’on appelle ici « les territoires ». J’en dirai ce qui me semble vrai, avec la meilleure bonne foi. Vous savez que les « territoires » sont divisés (accords d’Oslo) en 3 zones, A, B et C avec des juridictions diverses. Wikipedia :La Zone A est sous contrôle complet de l'Autorité palestinienne (elle inclue les grandes villes et la majorité de la population), La Zone B sous contrôle conjoint entre l'Autorité palestinienne (administration civile) et Israël (contrôle militaire). La Zone C - 60% de la Cisjordanie - est sous contrôle israélien exclusif. 70% de cette Zone C est interdite d'accès aux Palestiniens. Donc non, les Palestiniens ne sont pas libres de rentrer sur le territoire israélien, et réciproquement. Il y a des panneaux à l’entrée des territoires contrôlés par les Palestiniens pour prévenir les israéliens de l’interdiction. Il y a des barrages routiers pour contrôler les accès, car évidemment, il y a toujours des autorisations et exceptions. Pour venir travailler en Israël, les Palestiniens doivent être munis de permis, et récemment, le nombre de ces permis a été très fortement augmenté. Admettons que des Palestiniens ne trouvent pas d’accès aux soins de santé dans un hôpital palestinien, Israël accepte de les soigner ? Oui, absolument. Il y a une très bonne collaboration entre services médicaux israéliens et palestiniens. Les palestiniens peuvent venir (et viennent) bénéficier des soins médicaux en Israël où ils reçoivent la même qualité de soins que les Israéliens. Un accord stipule une procédure d’accès (une demande doit être faite par le patient auprès des autorités palestiniennes pour obtenir un permis), ça fonctionne. Il y a même des associations de bénévoles israéliens qui viennent chercher les malades (de Gaza ou d’ailleurs) pour les aider et les convoyer jusqu’à l’hôpital. Une association médicale de très haut niveau, « sauver le cœur d’un enfant » réunit des spécialistes du cœur israéliens et arabes pour proposer des soins gratuits aux enfants nés avec des malformations cardiaques. sauver le cœur d'un enfant Enfin, que propose les partis politiques israéliens pour l’avenir comme solution au conflit israélo-palestinien ? Rien que je sache, car je ne suis pas dans le secret du gouvernement. (voir suite)
Citation
Ihssan_57 à écrit:
L’Islam ne sépare pas le temporel et le spirituel, justement. Dans le Coran il est stipulé que la Terre Sainte est héritée par les serviteurs d’Allah qui sont vertueux, pas par tel ou tel peuple. Le Coran nous informe que cela a déjà été prescrit dans les livres révélés antérieurement notamment dans les Psaumes ainsi que dans la Thora. Tout ceci n’est pas incompatible avec la constitution d’un État ainsi que vous le décrivez - bien au contraire - mais cet État doit impérativement être religieux - comme tous les États des pays musulmans - si ce n’est qu’en Terre Sainte ou dans les lieux sacrés, cela est d’autant plus nécessaire. Les bani Israïl ne l’ont-ils pas appris à leur dépend il y a plus de deux mille ans ? Ainsi, un Palestinien doit faire preuve de modération lorsqu’il prétend que la Terre Sainte lui appartient. C’est valable pour tous. Par conséquent, l’importance de la Palestine - pour tous les musulmans - trouve essentiellement source dans la religion avec en plus, des lieux saints qu’il nous faut préserver. Tous ces gens qui croient en l’élection divine - cela existe oui, mais nuance - ne savent-ils pas qu’Allah a par exemple, permis à ce que des polythéistes comme Nabuchodonosor puissent dominer ? Est-ce que cela signifie que Nabuchodonosor - adorateur du feu - fut un élu d’Allah ? Non, mais les serviteurs d’Allah fidèles furent bien les enfants d’Israel en cette époque malgré qu’ils aient été mis à l’épreuve. Les Perses furent des infidèles, peu importe leur puissance qu’Allah leur accorda (à titre d’épreuve). De même, les parents du prophète Moïse - Paix et Bénédiction d’Allah soient sur lui - furent sous la domination de Pharaon, et pourtant eux furent vraisemblablement « élus » d’Allah bien qu’ils n’avaient pas le pouvoir : deux de leurs enfants furent prophète, Paix sur eux. Pharaon était (faussement) convaincu lui de sa supériorité, on connaît son Destin qu’il a cherché avec son orgueil autant que son armée (pourtant profondément nationaliste). Bref, pouvoir sur Terre n’est pas forcément synonyme de baraka divine et/ou d’élection. L’Etat d’Israël semble avoir acquis une certaine maturité démocratique. Les Arabes Israéliens et les musulmans semblent parfaitement intégrés d’après votre expérience et c’est une bonne chose. Qu’en est-il du rapport avec les Palestiniens ? Comment cela se passe-t-il ? Les Palestiniens sont-ils libres d’entrer sur le territoire israélien et réciproquement ? Admettons que des Palestiniens ne trouvent pas d’accès aux soins de santé dans un hôpital palestinien, Israël accepte de les soigner ? Enfin, que propose les partis politiques israéliens pour l’avenir comme solution au conflit israélo-palestinien ? Je vous remercie pour le partage de votre expérience, c’est très intéressant - Barak Allaho fik.
Ihssan_57
Date : le 12 novembre 2021 à 22h30
L’Islam ne sépare pas le temporel et le spirituel, justement. Dans le Coran il est stipulé que la Terre Sainte est héritée par les serviteurs d’Allah qui sont vertueux, pas par tel ou tel peuple. Le Coran nous informe que cela a déjà été prescrit dans les livres révélés antérieurement notamment dans les Psaumes ainsi que dans la Thora. Tout ceci n’est pas incompatible avec la constitution d’un État ainsi que vous le décrivez - bien au contraire - mais cet État doit impérativement être religieux - comme tous les États des pays musulmans - si ce n’est qu’en Terre Sainte ou dans les lieux sacrés, cela est d’autant plus nécessaire. Les bani Israïl ne l’ont-ils pas appris à leur dépend il y a plus de deux mille ans ? Ainsi, un Palestinien doit faire preuve de modération lorsqu’il prétend que la Terre Sainte lui appartient. C’est valable pour tous. Par conséquent, l’importance de la Palestine - pour tous les musulmans - trouve essentiellement source dans la religion avec en plus, des lieux saints qu’il nous faut préserver. Tous ces gens qui croient en l’élection divine - cela existe oui, mais nuance - ne savent-ils pas qu’Allah a par exemple, permis à ce que des polythéistes comme Nabuchodonosor puissent dominer ? Est-ce que cela signifie que Nabuchodonosor - adorateur du feu - fut un élu d’Allah ? Non, mais les serviteurs d’Allah fidèles furent bien les enfants d’Israel en cette époque malgré qu’ils aient été mis à l’épreuve. Les Perses furent des infidèles, peu importe leur puissance qu’Allah leur accorda (à titre d’épreuve). De même, les parents du prophète Moïse - Paix et Bénédiction d’Allah soient sur lui - furent sous la domination de Pharaon, et pourtant eux furent vraisemblablement « élus » d’Allah bien qu’ils n’avaient pas le pouvoir : deux de leurs enfants furent prophète, Paix sur eux. Pharaon était (faussement) convaincu lui de sa supériorité, on connaît son Destin qu’il a cherché avec son orgueil autant que son armée (pourtant profondément nationaliste). Bref, pouvoir sur Terre n’est pas forcément synonyme de baraka divine et/ou d’élection. L’Etat d’Israël semble avoir acquis une certaine maturité démocratique. Les Arabes Israéliens et les musulmans semblent parfaitement intégrés d’après votre expérience et c’est une bonne chose. Qu’en est-il du rapport avec les Palestiniens ? Comment cela se passe-t-il ? Les Palestiniens sont-ils libres d’entrer sur le territoire israélien et réciproquement ? Admettons que des Palestiniens ne trouvent pas d’accès aux soins de santé dans un hôpital palestinien, Israël accepte de les soigner ? Enfin, que propose les partis politiques israéliens pour l’avenir comme solution au conflit israélo-palestinien ? Je vous remercie pour le partage de votre expérience, c’est très intéressant - Barak Allaho fik.
Citation
Yehouda à écrit:
.... la Terre de Palestine pour les Arabes (ou la Terre Sainte pour les chrétiens ou la Terre d’Israel pour les yahoud) est d’ordre religieuse chez les musulmans. En d’autres termes, en faire une cause nationaliste c’est se mettre en porte-à-faux par rapport à nos valeurs. Ce que vous dites est très étonnant. Car une des critiques les plus entendues à propos de l’Islam est de ne pas séparer le temporel du spirituel, de ne pas séparer « la religion et l’état ». D’autre part. même si cette terre est Terre Sainte pour les religions du livre, ses habitants y vivent au quotidien avec les mêmes problématiques que tous les autres peuples, sociales, économiques, politiques. Pour beaucoup, à l’inverse de ce que vous dites, la possession de la terre et la prééminence de pouvoir est une bonne preuve de l’élection divine qu’ils revendiquent. Pour dire simple, beaucoup pensent que si ils sont les élus de D.ieu-Allah, leur élection spirituelle est inséparable de la bénédiction matérielle, du pouvoir sur la Terre. Vous vivez en Israël ? Comment se passent les rapports entre Israéliens et Palestiniens ? Je vis en Israël depuis près de 5 ans, j’y suis venu après avoir travaillé toute ma vie en France. Ce que j’aperçois au quotidien : une vie tranquille, pas du tout une atmosphère de guerre et de violence. Les Arabes israéliens sont totalement intégrés du point de vue professionnel, il n’y a pas de problème de voisinage, bien que généralement, les Arabes israéliens vivent dans des zones à majorité arabe et les juifs dans des villes à majorité juive. Il existe des villes dites mixtes, telles que Haïfa, souvent donnée en exemple de cohabitation et d’autres, Saint Jean d’Acre (Acco), et Lod où il y a eu récemment des problèmes, non résolus à ce jour. Mon expérience au quotidien : Je rencontre des Arabes israéliens dans toutes les institutions médicales : hôpitaux, infirmeries, pharmacies. Ils y occupent toutes les fonctions : employés, infirmiers, médecins, pharmaciens, responsables de département. Il n’y a aucun problème d’hidjab, que ce soit dans l’espace public ou professionnel. Anecdote : quand je vais à la banque, j’ai affaire à un employé arabe qui maîtrise parfaitement l’hébreu, tandis que moi, immigrant de fraiche date, passe plutôt pour un analphabète. Comment les Arabes israéliens se définissent eux même ? Ils se disent en très grande majorité « Arabes palestiniens de citoyenneté israélienne ». Ils jouissent des mêmes droits personnels et individuels que leurs concitoyens juifs (ou non juifs). Il va sans dire que l’accusation d’apartheid est ridicule, c’est un juge arabe qui a envoyé l’ex président Katsav, (jugé pour agression sexuelle) en prison. L’actuel gouvernement est un gouvernement de coalition soutenu par le parti islamiste Ra’am de Mansour Abbas qui a 4 députés à la Knesset. Un autre parti arabe « la liste unifiée » dispose de 8 députés dans l’opposition. Les débats à la Knesset (parlement israélien) sont quelquefois très vifs.
Ihssan_57
Date : le 12 novembre 2021 à 21h31
C’est donc le conflit politique avec la Jordanie qui en est la cause. Comme quoi les « troubles » ont réduit les libertés… mais à ce que je comprends les juifs ont depuis 67’ de nouveau l’accès au mur ouest d’Al Aqsa… Oui si vous vous informez, vous verrez que c’est bien le calife Omar Ibn El Khattab - qu’Allah soit satisfait de lui - qui a préservé expressément le mur occidental du Temple antique dans le seul but d’y laisser un espace de prière pour les yahoud, ces derniers voyaient cet accès interdit par les chrétiens.
Citation
Yehouda à écrit:
Je confirme pour le calife Omar Ibn El Khattab, un des meilleurs gouverneurs que nous ayons eu. C’est lui qui permet le retour des juifs dans cette zone sacrée après des siècles d’interdiction dictée par les chrétiens. Il faut que je comble une lacune (parmi tellement d'autres !) et que je m'instruise à ce sujet. C'est un des intérêts de ce forum que de faire quelques découvertes comme celle là. Quel a été le motif des Jordaniens concernant la décision d’interdiction d’accès aux juifs à la partie occidentale du Temple / Al Aqsa ? Très simple. De 1948 a 1967, la Jordanie occupait les lieux et tout Jérusalem Est. Il n'y avait aucune relation entre la Jordanie et Israël, pays officiellement ennemis à l’époque. La frontière était fermée, les juifs (et Israéliens même non juifs) ne pouvaient se rendre de l'autre côté sur le 'mur". Après la guerre des 6 jours, la Jordanie a déclaré abandonner toute revendication territoriale sur la Cisjordanie (conquise par Israël) en la confiant aux palestiniens.
Yehouda
Date : le 12 novembre 2021 à 11h11
.... la Terre de Palestine pour les Arabes (ou la Terre Sainte pour les chrétiens ou la Terre d’Israel pour les yahoud) est d’ordre religieuse chez les musulmans. En d’autres termes, en faire une cause nationaliste c’est se mettre en porte-à-faux par rapport à nos valeurs. Ce que vous dites est très étonnant. Car une des critiques les plus entendues à propos de l’Islam est de ne pas séparer le temporel du spirituel, de ne pas séparer « la religion et l’état ». D’autre part. même si cette terre est Terre Sainte pour les religions du livre, ses habitants y vivent au quotidien avec les mêmes problématiques que tous les autres peuples, sociales, économiques, politiques. Pour beaucoup, à l’inverse de ce que vous dites, la possession de la terre et la prééminence de pouvoir est une bonne preuve de l’élection divine qu’ils revendiquent. Pour dire simple, beaucoup pensent que si ils sont les élus de D.ieu-Allah, leur élection spirituelle est inséparable de la bénédiction matérielle, du pouvoir sur la Terre. Vous vivez en Israël ? Comment se passent les rapports entre Israéliens et Palestiniens ? Je vis en Israël depuis près de 5 ans, j’y suis venu après avoir travaillé toute ma vie en France. Ce que j’aperçois au quotidien : une vie tranquille, pas du tout une atmosphère de guerre et de violence. Les Arabes israéliens sont totalement intégrés du point de vue professionnel, il n’y a pas de problème de voisinage, bien que généralement, les Arabes israéliens vivent dans des zones à majorité arabe et les juifs dans des villes à majorité juive. Il existe des villes dites mixtes, telles que Haïfa, souvent donnée en exemple de cohabitation et d’autres, Saint Jean d’Acre (Acco), et Lod où il y a eu récemment des problèmes, non résolus à ce jour. Mon expérience au quotidien : Je rencontre des Arabes israéliens dans toutes les institutions médicales : hôpitaux, infirmeries, pharmacies. Ils y occupent toutes les fonctions : employés, infirmiers, médecins, pharmaciens, responsables de département. Il n’y a aucun problème d’hidjab, que ce soit dans l’espace public ou professionnel. Anecdote : quand je vais à la banque, j’ai affaire à un employé arabe qui maîtrise parfaitement l’hébreu, tandis que moi, immigrant de fraiche date, passe plutôt pour un analphabète. Comment les Arabes israéliens se définissent eux même ? Ils se disent en très grande majorité « Arabes palestiniens de citoyenneté israélienne ». Ils jouissent des mêmes droits personnels et individuels que leurs concitoyens juifs (ou non juifs). Il va sans dire que l’accusation d’apartheid est ridicule, c’est un juge arabe qui a envoyé l’ex président Katsav, (jugé pour agression sexuelle) en prison. L’actuel gouvernement est un gouvernement de coalition soutenu par le parti islamiste Ra’am de Mansour Abbas qui a 4 députés à la Knesset. Un autre parti arabe « la liste unifiée » dispose de 8 députés dans l’opposition. Les débats à la Knesset (parlement israélien) sont quelquefois très vifs.
Citation
Ihssan_57 à écrit:
Quand je dis que la cause palestinienne ne relève en rien du nationalisme, c’est justement pour dénoncer le caractère nationaliste dans certaines revendications Arabes alors que cela ne devrait pas être le cas : en théorie, la Terre de Palestine pour les Arabes (ou la Terre Sainte pour les chrétiens ou la Terre d’Israel pour les yahoud) est d’ordre religieuse chez les musulmans. En d’autres termes, en faire une cause nationaliste c’est se mettre en porte-à-faux par rapport à nos valeurs. Vous vivez en Israël ? Comment se passent les rapports entre Israéliens et Palestiniens ?
Yehouda
Date : le 12 novembre 2021 à 10h12
Je confirme pour le calife Omar Ibn El Khattab, un des meilleurs gouverneurs que nous ayons eu. C’est lui qui permet le retour des juifs dans cette zone sacrée après des siècles d’interdiction dictée par les chrétiens. Il faut que je comble une lacune (parmi tellement d'autres !) et que je m'instruise à ce sujet. C'est un des intérêts de ce forum que de faire quelques découvertes comme celle là. Quel a été le motif des Jordaniens concernant la décision d’interdiction d’accès aux juifs à la partie occidentale du Temple / Al Aqsa ? Très simple. De 1948 a 1967, la Jordanie occupait les lieux et tout Jérusalem Est. Il n'y avait aucune relation entre la Jordanie et Israël, pays officiellement ennemis à l’époque. La frontière était fermée, les juifs (et Israéliens même non juifs) ne pouvaient se rendre de l'autre côté sur le 'mur". Après la guerre des 6 jours, la Jordanie a déclaré abandonner toute revendication territoriale sur la Cisjordanie (conquise par Israël) en la confiant aux palestiniens.
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Ihssan_57 à écrit:
Je confirme pour le calife Omar Ibn El Khattab, un des meilleurs gouverneurs que nous ayons eu. C’est lui qui permet le retour des juifs dans cette zone sacrée après des siècles d’interdiction dictée par les chrétiens. Quel a été le motif des Jordaniens concernant la décision d’interdiction d’accès aux juifs à la partie occidentale du Temple / Al Aqsa ?
Ihssan_57
Date : le 12 novembre 2021 à 00h05
Quand je dis que la cause palestinienne ne relève en rien du nationalisme, c’est justement pour dénoncer le caractère nationaliste dans certaines revendications Arabes alors que cela ne devrait pas être le cas : en théorie, la Terre de Palestine pour les Arabes (ou la Terre Sainte pour les chrétiens ou la Terre d’Israel pour les yahoud) est d’ordre religieuse chez les musulmans. En d’autres termes, en faire une cause nationaliste c’est se mettre en porte-à-faux par rapport à nos valeurs. Vous vivez en Israël ? Comment se passent les rapports entre Israéliens et Palestiniens ?
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Yehouda à écrit:
Il se peut que le Maroc soit même le plus productif des pays musulmans concernant cette cause palestinienne. Et je ne rivalise pas avec les pays Arabes. Ça j'en suis persuadé. De même que le Maroc est resté fidèle à ses juifs, de même il reste fidèle aux Palestiniens. Je crois fermement qu'il pourra avoir plus d'influence sur Israël "de l’intérieur" en maintenant des liens avec les deux parties israelienne et palestinienne. La cause palestinienne ne relève en rien du nationalisme, c’est une erreur : cette cause relève de la religion et seulement de la religion. Là je suis étonné. La cause palestinienne s'est réveillée en même temps que tous les autres nationalismes arabes. Qu'il y ait une dimension religieuse, je n'en doute pas, car il est vrai que dans la région, la religion est source de légitimité. Il est vrai qu'une nation palestinienne n'a jamais existé (je me trompe ?) mais il semble qu'elle existe maintenant ou alors il ne s'agirait que d'une façade. Selon moi aujourd'hui, Il y a superposition des deux aspects, nationaux (récent) et religieux (ancré dans la société). Quoi qu'il en soit, votre point de vue est intéressant car relativement peu exprimé. Je le comprends comme une référence à la "Ouma", cette notion de grande communauté des croyants, pour lesquels les nations sont artificielles (ou même néfastes puisqu'elles séparent) tout comme les frontières.
Ihssan_57
Date : le 11 novembre 2021 à 23h56
Je confirme pour le calife Omar Ibn El Khattab, un des meilleurs gouverneurs que nous ayons eu. C’est lui qui permet le retour des juifs dans cette zone sacrée après des siècles d’interdiction dictée par les chrétiens. Quel a été le motif des Jordaniens concernant la décision d’interdiction d’accès aux juifs à la partie occidentale du Temple / Al Aqsa ?
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Yehouda à écrit:
Les juifs ont-ils toujours accès à la façade occidentale de la mosquée Al Aqsa tel que le calif Omar Ibn El Khattab - qu’Allah soit satisfait de lui - leur en a donné l’accès (après le refus affiché par les chrétiens pendant plusieurs siècles) ? Je ne connaissais pas cet épisode concernant le calif Omar Ibn El Khattab . C'est un bon rappel. Je crois que de tout temps, les juifs ont eu accès au "Mur occidental", vestige extérieur du temple détruit. Il y a eu une interruption dans cette liberté d’accès de 1948 à 1967 quand ces lieux étaient sous occupation jordanienne. De même, il y a eu présence interrompue des juifs a Hébron, sauf pendant la période de 1929 (pogrom de Hébron) jusqu'en 1967.
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