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Tanger : Renforcement de la recherche scientifique sur le cannabis

(avec MAP)
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Temps de lecture: 2'

Quatre conventions de partenariat ont été signées, vendredi soir à Tanger, entre l'Association marocaine consultative d’utilisation du cannabis (AMCUC) et trois structures de recherche nationales, en vue de renforcer et de développer la recherche scientifique sur le cannabis et ses produits dérivés.

Le premier accord, signé par le président de l'AMCUC, Redouane Rabii, et le président de l'Université Abdelmalek Essaâdi, Bouchta El Moumni, vise à développer, de manière réelle et pratique, la recherche scientifique sur le cannabis et ses produits dérivés, pour atteindre une meilleure exploitation scientifique de cette richesse naturelle.

Signée par Rabii et le représentant de la Chambre de commerce, d'industrie et de services (CCIS) de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Anouar Arbai, la deuxième convention ambitionne de soutenir et accompagner les initiatives et les programmes, visant à promouvoir l'usage industriel et thérapeutique du cannabis dans la région.

Concernant le troisième accord de partenariat, signé avec le directeur de l'Agence nationale des plantes médicinales et aromatiques (ANPMA), Abdelkhalek Farhat, il s'assigne pour objectifs de mener des recherches pointues sur le cannabis et ses produits dérivés, et former des agriculteurs dans le cadre du projet de formation Kif Takwin, lancé par l'association, pour développer le niveau d'apprentissage des bénéficiaires et promouvoir la modernisation de l'agriculture.

La quatrième convention, signée avec la représentante de la Fondation Mascir (Moroccan Foundation for advanced science innovation and research), Ikram Ganet, vise, quant à elle, à développer des axes de recherche stratégiques pour exploiter au mieux les potentialités du cannabis au Maroc.

Ces conventions ont été signées en marge de la première conférence internationale sur les potentialités thérapeutiques et industrielles du chanvre au Maroc, qui se tient du 22 au 24 octobre, avec la participation d'un parterre de scientifiques, chercheurs, médecins, et d'industriels marocains et étrangers.

Organisée par l'AMCUC, cette conférence vise à examiner les potentialités thérapeutiques et les utilisations industrielles du chanvre, et à échanger les expériences et les expertises dans ce domaine.

gustavo321
Date : le 23 octobre 2021 à 17h24
Absolument. C'est qu'ils savent bien que le potentiel économique et commercial de cette plante est de loin supérieur aux hydrocarbures autour desquels ils ont construit toute leur économie ... Ce n'est qu'une fois que l'industrie marocaine de transformation du cannabis sera lancée avec succès, qu'ils se mettront à s'agiter dans tous les sens pour tenter de se lancer dans la même direction. Ils sont ainsi, toutes leurs actions et décisions sont faites à la lumière de ce que fait et réussit le Royaume voisin. Il se pourrait même qu'ils revendiquent, des années plus tard, la paternité de l'idée relative au développement d'une telle industrie. Après tout rien n'est impossible pour les imazighen de ce pays qui ont même régné sur l'Angleterre et la France antiques! ... ???????? ...
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Yazin5 à écrit:
Les trolls vont sauter sur l'article
gustavo321
Date : le 23 octobre 2021 à 16h50
Le cannabis, le kif dans notre belle langue populaire, est un atout formidable pour le Maroc . C'est une plante qui fait tout naturellement partie de la flore et de la nature généreuse du Rif depuis des siècles. C'est une matière première durable, écologique et économiquement très rentable, pour autant qu'on parvienne à maîtriser les étapes successives qui devraient aboutir à la production, à partir de la plante brute, de divers dérivés dans les domaines médical, cosmétique et esthétique, industriel, artisanal, etc ... Au regard de l'expérience acquise par nombre de pays occidentaux et autres pays (Israël notamment) dans les domaines de la recherche scientifique et technique liés à cette jeune industrie, le Maroc, qui dispose pourtant d'un avantage clé concernant la disponibilité et la qualité du cannabis local, n'a que trop perdu du temps. En s'appuyant sur ses nouveaux partenaires économiques, Israël et les États-Unis notamment qui seraient à la pointe de la recherche dans ce domaine, le Maroc pourra construire à court et moyen terme un industrie florissante qui tourne autour de cette plante miraculeuse, dont on n'a pas fini apparemment de découvrir les multiples vertus et utilités. Le pétrole et le gaz, énergies fossiles appelées à disparaitre à court terme, ne peuvent rivaliser avec cet ''or vert'' dont le caractère durable et renouvelable ne manquera pas de booster l'économie marocaine à long terme. Le tout est de faire en sorte que cette industrie soit bien encadrée et contrôlée par l'Administration dédiée (l'agence) de manière à ce que cette industrie puisse profiter aux populations du Rif et à l'ensemble de l'économie et de la société marocaines, à travers des moyens subtils de redistribution et de répartition des richesses générées par cette nouvelle industrie.
Newhorizon20
Date : le 23 octobre 2021 à 15h08
Tout sort de la terre, le pétrole comme le cannabis, il faut juste savoir en faire bon usage, n'en déplaise à certains.
Yazin5
Date : le 23 octobre 2021 à 14h09
Les trolls vont sauter sur l'article
Dernière modification le 23/10/2021 17:24
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