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Breve

A Taounate, un sit-in de solidarité avec une enseignante licenciée car souffrant d'un handicap

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L'affectation de l'enseignante a été annulée suite à un avis déclarant qu'elle n’était pas physiquement apte pour exercer ses fonctions. / DR
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Des dizaines de cadres pédagogiques travaillant dans divers établissements d'enseignement de la direction provinciale de l’Education nationale à Taounate ont organisé, mercredi, un sit-in de protestation, en solidarité avec Ouijdan Salim. Enseignante de langue arabe au collège Tabouda, son affectation a été annulée, il y a quelques jours, à cause d’un handicap physique. Le sit-in, organisé à l’appel de la Coordination nationale des enseignants contractuels, a appelé à un réexamen de la décision d'annuler l’affectation de l’enseignante et à lui permettre d'exercer ses missions qui lui ont été confiées, fin août dernier.

Dans des déclarations à la presse, après avoir reçu la décision de la direction provinciale de l’éducation nationale, l’enseignante a exprimé son «grand choc», expliquant avoir loué une maison et déménagé dans la ville, dans le but de prendre ses fonctions. Souffrant d’une atteinte du cervelet qui a entraîné chez elle un manque de coordination motrice dans ses jambes, en janvier 2021, l’enseignante avait pourtant complété son stage au centre régional des métiers de l'éducation et de la formation à Fès. «Cela ne m'a posé aucun problème jusqu’à mon affectation dans la région de Taounate», a-t-elle fait savoir.

Dans sa correspondance, le délégué régional de l'Education nationale à Taounate a expliqué sa décision par «un avis du délégué régional du ministère de la Santé à Taounate, qui comprend le résultat de l'examen médical, indiquant que l’enseignante n’est pas physiquement apte pour exercer ses fonctions».

Hier, la Coordination nationale des diplômés en situation de handicap au Maroc a exprimé également sa solidarité avec l’enseignante, annonçant sa condamnation de l’annulation de son affectation, en raison d'un handicap physique qu'elle a subi et qui ne l'empêche pas d'accomplir ses missions.

Ibn Tachfine
Date : le 21 octobre 2021 à 16h23
J'ai mal à mon Maroc En premier lieu , sachant que les conséquences d'un licenciement sont très graves pour le ou la licenciée il devrait y avoir un recours administratif et une contre expertise médicale Ensuite s'il est objectivement avéré que l'intéressée ne peut en raison de son handicap exercer ses fonctions Prévoir une allocation pour handicap compensant sa perte de revenus Et un suivi médical constant , une facilité sociale lui permettant l'accès au logement adapté , une exonération fiscale sur l'impôt sur les revenus et taxe d'habitation, et un accès aux soins Un pays ne se grandit jamais en discriminant ses citoyens les plus faibles et en les laissant au bord de la route
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