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Breve

Affaire Ghali : Les députés espagnols rejettent la création d’une commission d’enquête

Publié
Pedro Sánchez devant le Parlement espagnol, à Madrid, le 22 juillet 2019. / Ph. Oscar Del Pozo - AFP
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La majorité gouvernementale en Espagne a rejeté la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les circonstances de l’entrée de Brahim Ghali. Le bureau de la Chambre des représentants a voté contre une proposition du Parti Populaire. Une initiative qui n’a eu l’adhésion que du groupe de Vox.

Le PSOE et Unidas-Podemos ainsi que les formations catalanes et basques, qui soutiennent l’exécutif  Pedro Sanchez, se sont prononcés contre la demande du PP. En revanche, les élus de Ciudadanos (de centre droit) qui occupent également les bancs de l'opposition, ont opté pour l’abstention au grand dam de Vox et PP.

Un rejet dénoncé par la porte-parole du Parti Populaire, Cuca Gamarra. «Combien vaut le silence» des alliés du gouvernement et «pourquoi protègent-ils le Monsieur X de l'affaire Ghali ?», s’est-elle interrogée.  La parlementaire a regretté ce vote, soulignant que «personne n’est au dessus de la loi» dans son pays.

Même son de cloche auprès de Vox. Son porte-parole à la Chambre basse, Iván Espinosa de los Monteros, a défendu le droit des députés à former une commission d’enquête en vue d’élucider les circonstances de l’accueil du chef du Polisario.

Avec ce rejet, seules les investigations menées par le juge d’instruction, Rafael Lasala, continuent de donner des soucis au gouvernement de coalition de gauche.

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