Le 24 septembre, l’envoyé spécial de l’Algérie pour le Sahara occidental et le Maghreb a menacé que son pays prendra «de nouvelles mesures» contre le Maroc. Dans le sillage de ces déclarations, un conseiller proche du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a expliqué la nature des menaces. «L’Algérie met en application de manière graduelle les mesures liées à la mise en œuvre de la déclaration de rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, et cela se fait au fonction de l’attitude que notre adversaire adoptera», a souligné Arsalane Chikhaoui sur les colonnes du quotidien francophone Liberté.
«Face à l’attitude belliqueuse et hostiles du Maroc, l’Algérie passera incontestablement à d'autres étapes matérialisées dans le temps avec la fermeture de l'espace maritime, l'instauration de visa de circulation et, à terme, si nécessaire, l'expulsion de ressortissants établis en Algérie.»
Pour mémoire, le 8 décembre 1975, en pleine Marche verte au Sahara lancée par le roi Hassan II, le président Houari Boumediene avait pris la décision d’expulser des milliers de citoyens marocains établis en toute légalité sur le territoire algérien.
Au palais présidentiel, l’auteur de ces menaces est connu pour être un membre influent ayant l'oreille du chef de l'Etat. C’est lui qui, aux côtés d’un autre expert, a élaboré le nouveau plan d’action du gouvernement destiné à la relance de l'économie, rapporte le média Algeriepartplus.