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Rabat : L’AMPBP réagit à l’interdiction du sit-in contre la prime de départ gouvernemental

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Interdiction de l'AMPBP devant le Parlement à Rabat, le 25 septembre 2021 / Ph. AMPBP
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Au lendemain de l’interdiction de son rassemblement devant le Parlement, l’Association marocaine de protection des biens publics (AMPBP) a dénoncé la restriction de son sit-in qui n’a finalement pas eu lieu, samedi 25 septembre. Cette «violation contredisant la Constitution et les traités internationaux» a été «prétextée par des mesures d’état d’urgence sanitaire employées à géométrie variable», selon un communiqué du bureau national de l’ONG, parvenu dimanche à Yabiladi.

Dans sa réaction, l’organisation a pointé du doigt un traitement contrasté, entre les sit-in publics et «la tolérance à l’égard de la tenue d’événements, même dans des espaces fermés, par certains partis et associations proches des autorités». «En période électorale et à l’annonce des résultats du scrutin, des festivités se sont tenues sans respect des mesures préventives [liées à la Covid-19, ndlr], au vu et au su des autorités qui ne sont pas intervenues pour les interdire», a souligné l’AMPBP.

Dans ce sens, l’association a dénoncé l’usage de force lors de la dispersion de son sit-in, tout en exprimant son inquiétude sur une interdiction qui s’accompagne du «retour aux institutions représentatives de mis en cause pour corruption et dilapidation de deniers publics, poursuivis ou contre lesquels des rapports officiels ont été dressés, dans le silence sur des pratiques contraires à la loi durant les élections et pendant la formation de conseils élus».

L’ONG a alerté aussi sur «les prémices pour classer les dossiers de corruption et perpétuer l’impunité d’élus impliqués dans des malversations». Dans la continuité de son action lors de la période électorale alertant sur l’impunité ou encore l’achat de votes, elle a insisté sur l’accélération du rythme des enquêtes judiciaires, «qui doivent être à la mesure de la gravité des délits de corruption».

Ce sit-in auquel devaient se joindre des organisation syndicales, politiques et de la société civile allait se tenir à l’initiative de l’AMPBP, qui a révélé la semaine dernière l’octroi d’une «prime de départ» aux ministres du gouvernement sortant, d’une valeur de dix mois de salaire chacun. Elle s’ajoute à la retraite sur ces mandats achevés, ce qui «contribue à la création d’élites rentières qui œuvrent pour des intérêts personnels et non les intérêts supérieurs du pays», selon l’ONG.

Respect#
Date : le 27 septembre 2021 à 15h16
Les primes de départ les retraites après 5ans a vie sans compter marché public avec des pots de vin les malversations avantage en nature les dessous de tables brefs.c'est un combat sans fin, il faut arrêter ça car après ça sera trop tard,accumuler la dette de l'état On voit en Europe, les primes et les retraites cumulées et les avantages pour un ancien politicien c'est acquis, et maintenant pour la supprimer ça devient impossible, faite le compte entre les ministres et les présidents qui ont gouvernés en France c'est des millions que l'état distribut a ces gens a vie, il y'a des ex ministres qui on 3 ou 4 retraites un président coute environ pour son confort secrétariat,bureau les frais ,voiture garde corps, appartement plus de 30 millions d'euros .c'est exactement ce qui vas ce passer au Maroc car la politique c'est du copier coller sur la France.ils faut une société indépendante pour contrôler les abus du gouvernement et comment ils s'enrichissent sur le dos des marocains, kes contrôler comme on contrôle les gens qui font du blanchiment ou qu'ils ont des comptes dans des paradis a l'étranger, donné une prime sur toute infraction déceler.
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