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France : Le tribunal administratif s’oppose à l’ouverture d’une école musulmane à Bourgoin-Jailleu

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Image d'illustration. / DR
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L’association musulmane «Union pour l’enseignement privé musulman» (UEPM) avait porté à Bourgoin-Jailleu en Isère le projet d’une école hors contrat. Mais ce projet a été rejeté par le maire de la commune et le rectorat à cause de liens présumés avec la Confédération islamique Millî Görüs turque, ce que nie l’association.

Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté mercredi la demande de l’association et confirmé la décision du rectorat de ne pas autoriser l’ouverture de l’école musulmane hors contrat, décision considérée par l’association comme une «volonté d’entrave» de la part du rectorat, souligne Le Parisien.

Dans son ordonnance, le tribunal administratif saisi en référé, a considéré que la personne désignée comme directrice de l’école ne «remplissait pas la condition d’exercice antérieur de fonctions d’enseignement», son expérience étant inférieure à 5 ans. Dès lors, l’association n’étant pas en mesure de remplir l’ensemble des conditions nécessaires, la justice estime que l’ouverture de l’école ne peut pas avoir lieu.

Par ailleurs, selon Le Progrès qui tire ses informations du rectorat, l’UEPM n’avait pas signé la charte de l’Islam de France.

Le maire de la commune, Vincent Chriqui (LR) avait déclaré «nous avions des doutes sur sa gouvernance, son insertion dans la commune et le caractère laïc de son fonctionnement. Le rattachement de cette école à Millî Görüs nous a aussi rendus attentifs». A rappeler que l’association continue de nier ce rattachement.

L’avocate de l’UEPM, Me Nohra Boukara, a déclaré après le prononcé du tribunal : «J’analyse l’attitude du rectorat comme une volonté d’entrave à l’ouverture d’une école musulmane. Cela ne laisse rien présager de bon sur la future loi sur le séparatisme, que je considère comme une machine à discriminer le musulman».

La décision du tribunal intervient quelques jours après qu’une école musulmane à Toulouse ait été signalée par l'Education nationale pour «des manquements manifestes aussi bien administratifs que pédagogiques».

Yazs
Date : le 03 septembre 2021 à 15h12
Les responsables d'associations musulmanes doivent comprendre que nous sommes considérés comme des ennemis d'Etat. Ils cherchent absolument n'importe quel prétexte pour mettre des bâtons dans les roues dans les projets dd construire d'infrastructure islamique. Lorsque vous mettez en place un projet en France, il ne doit pas y avoir la moindre faille sur le plan légal et réglementaire sinon vous êtes mort. Investissez dans des audits et faites vous accompagner par des avocats solides. Il n'y a pas d'économie à faire là dessus sinon voyez ce que ça donne : les ennemis d'Allah vont vous plomber. Qu'Allah récompense grandement ces responsables qui s'investissent et cherchent à développer l'offre éducatif musulman en dehors de la médiocrité et de la propagande idéologique républicaine anti-islamique de l'école publique française.
zenkeyn
Date : le 03 septembre 2021 à 12h16
Tu racontes n'importe quoi, tu sais lire ? Dans son ordonnance, le tribunal administratif saisi en référé, a considéré que la personne désignée comme directrice de l’école ne «remplissait pas la condition d’exercice antérieur de fonctions d’enseignement», son expérience étant inférieure à 5 ans. Dès lors, l’association n’étant pas en mesure de remplir l’ensemble des conditions nécessaires La directrice n'avait pas rempli toutes les conditions, ça aurait été pareil si l'école avait été catholique... Arrête de te victimiser.
Jaoued68
Date : le 03 septembre 2021 à 11h31
Rien de nouveau c'est une habitude française de faire obstacle aux musulmans
Dernière modification le 03/09/2021 15:12
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