Le délai de 10 jours, que l’avocat du Maroc, Maitre Olivier Baratelli, avait laissé à Forbidden Stories et Amnesty International pour produire des preuves de leurs accusations d’espionnage par le Royaume a expiré, a-t-on pu entendre hier sur l’antenne de CNews.
L’avocat dénonce la «supercherie» des accusateurs du Maroc, qui se retrouve «les poings dans les poches crevées». Face à la situation «ubuesque», l’avocat a ensuite confirmé que le Maroc avait saisi la justice française, allemande et espagnole contre ces dénonciations «calomnieuses».
Pegasus. L’avocat du #Maroc Maitre Olivier Baratelli, confirme l’incapacité après le délai fixé de 10 jours de @FbdnStories et de @amnesty à produire des preuves. pic.twitter.com/iMnhlwMwpd
— Soukara (@al3ayta) August 4, 2021
En plus de cela, l’avocat à déclaré remettre au procureur de la République de Paris, au jour de son intervention, un rapport d’expertise informatique, composé de deux experts de la cour de cassation et deux experts de la cour d’appel «qui vont exclure toute utilisation par le Maroc de ce logiciel» Pegasus.
Le Royaume va également demander à la justice Française qui se trouve derrière la «manipulation» qu’est cette affaire Pegasus, rappelant que le Maroc est leader dans la lutte internationale contre le terrorisme, «le Maroc est un ami de toujours de la France, il a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français, ça peut déplaire à certains».