Le départ de Sabri Boukadoum et la nomination à sa place de Ramtane Lamamra n’a aucune incidence sur la politique étrangère algérienne à l’égard du Maroc. En témoigne le discours prononcé, ce mercredi 14 juillet, par le nouveau ministre des Affaires étrangères à l’occasion de sa participation, par visioconférence, à la Conférence ministérielle à mi-parcours du Mouvement des pays non-alignés.
Lamamra est resté fidèle à la ligne déjà tracée par le pouvoir militaire en place sur ce sujet. Dans son allocution, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que «la reprise du conflit armé, entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, mérite une plus grande attention de la communauté internationale». Pour rappel, le général Said Chengriha a également porté le même message lors de visite, du 21 juin, en Russie.
Lamamra a ainsi appelé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à «accélérer la nomination de son envoyé personnel et à lancer un processus politique crédible entre les deux parties au conflit, dans le but de parvenir à une solution politique juste et durable qui assurera l'autodétermination du peuple de la République sahraouie, membre fondateur de l'Union Africaine (UA)».