Une centaine de mineurs marocains se sont rassemblés hier, jeudi 31 mai, devant l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) de Noyelles-sous-Lens, dans le nord de la France. Objectif : réclamer l’accélération de la procédure permettant la reconnaissance de leurs droits, rapporte le quotidien La Voix du Nord. «Je me suis retrouvé ici en mai 1962 avec 62 personnes qui étaient dans l'avion. Ils étaient venus nous chercher au bled avec un médecin pour vérifier notre état de santé», raconte Lahoussine Aaaz, âgé aujourd’hui de 73 ans, à La Voix du Nord.
Selon l'Association des travailleurs maghrébins en France, ils étaient plus de 66 000 Marocains à être embauchés, au début des années 60, par les Charbonnages de France pour travailler dans les mines du nord. Lors de la fermeture des mines en 1980, les mineurs marocains n’avaient pas bénéficié des mêmes droits de retraite accordés à leurs collègues français notamment.