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Grand Angle

Le Maroc, 4ème marque-nation en Afrique

Désormais, le Maroc va devoir se vendre en tant que «marque». Le royaume vient d'être classé quatrième «marque-nation» en Afrique, devançant ses voisins du nord.

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A l’occasion de la journée de l’Afrique célébrée le 25 mai dernier, le cabinet Brand Africa en collaboration avec le groupe britannique Brand Finance, a dévoilé son classement des 10 meilleures marques-nations en Afrique et le Maroc y occupe la 4ème place. Le royaume chérifien devance ainsi l'Algérie voisine et la Tunisie classés respectivement cinquième et septième.

La meilleure marque-nation sur le continent est celle de l’Afrique du Sud, suivi de l’Egypte et du Nigéria. Selon le président-fondateur de Brand Africa, Thelbe Ikalafeng, «le top 10 des nations africaines est sans conteste constitué des nations les plus dynamiques du continent». Il considère que ces pays sont «en mesure de réinventer l’image de l’Afrique, sa réputation et sa compétitivité».

L’image de marque, essentielle aujourd’hui

Ce classement est inspiré du concept de Global Brand, une initiative du groupe Brand Finance qui sélectionne parmi 138 pays dans le monde dont 38 africains, les nations qui se vendent le mieux. La sélection est basée sur la notoriété des pays ainsi que sur l’image que chacun d’eux renvoie aux consommateurs et investisseurs internationaux. Selon les observateurs, une cote de marque est accordée à chaque marque-nation, après quoi une étude comparative du potentiel, des forces, des risques et de l’avenir de la marque ainsi que de sa valeur est réalisée. «Il ne fait aucun doute que la marque pays fort peut ajouter des milliards à la richesse nationale en soutenant les marques commerciales dans un monde hyperconcurrentiel. […]Tous les pays devraient travailler activement la gestion de leurs marque-nation pour obtenir une valeur», déclare David Haigh, PDG et fondateur de Brand Finance, rapporte Les Echos.

«Dans un monde extrêmement concurrentiel, la réputation et l’image de marque sont devenues un facteur différenciateur essentiel», insiste M. Haigh. Et au Maroc, l'avancée de l'offshoring, la prépondérance des investissements étrangers, tels que Renault Tanger, le festival Mawazine, le Morocco mall, et bientôt Casa Finance City, autant de projets concrétisés qui fleurissent l’image du pays. Ici donc, les problèmes sociaux cachés derrière ces icebergs financiers et culturels n’ont pas de place ?

 

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