Dans sa crise ouverte avec le gouvernement de coalition de gauche en Espagne, le pari du Maroc sur le Parti populaire s’avère, pour l'heure, concluant. Pablo Casado, le chef de la première force d’opposition à la Chambre basse, a en effet informé Aziz Akhannouch et Nizar Baraka que son groupe de député a exigé de l’exécutif des explications sur l’entrée de Brahim Ghali au voisin ibérique sous une fausse identité et de manière irrégulière.
Me he reunido con N.Baraka y A.Ajanuch, presidentes de Istiqlal y RNI, partidos aliados del PPE.
— Pablo Casado Blanco (@pablocasado_) May 11, 2021
La relación entre nuestros países es importante para el comercio, pesca y seguridad.
Solicitamos al Gobierno información sobre la entrada irregular del líder del Frente Polisario. pic.twitter.com/suNKB9wQzn
Au cours de ses entretiens, de ce lundi 11 mai, respectivement avec le président du RNI et le secrétaire général de l’Istiqlal, Casado a promis que s’il est élu chef du gouvernement, lors des prochaines législatives, de réserver au Maroc son premier déplacement à l’étranger, indique un communiqué du PP repris par le quotidien ABC. Une tradition rompue avec le retour des socialistes au pouvoir en juin 2018 à la faveur d’une motion de censure contre l’exécutif du PP dirigé alors par Mariano Rajoy.
Après sa large victoire aux élections à la Communauté de Madrid, le 4 mai, un sondage réalisé la semaine dernière pour le compte du quotidien El Mundo accorde au PP 30,2% des intentions de vote contre 27,7% pour le PSOE.