Le PJD menace de voter contre les projets de lois électorales, au menu de l’agenda de la session extraordinaire du Parlement qui s’ouvrira mardi 2 mars vers 15 heures. Une menace proférée par le secrétaire général adjoint, Slimane El Amrani.
«Le Parti de la Justice et du Développement reste ferme dans son opposition à calculer le quotient électoral sur la base du nombre des inscrits» dans les circonscriptions, a-t-il précisé dans une vidéo diffusée sur le site de la Lampe.
«Aujourd'hui, nous disons très clairement que si le Parlement, avec ses deux Chambres, cherche à pousser dans cette direction, alors les deux groupes du parti au Parlement voteront contre le projet de loi organique relatif à la Chambre des représentants.»
Il a tenu à rappeler que sa formation «animée par un sens patriotique, a cherché dans le cadre des consultations gouvernementales, à parvenir à un consensus avec les partis politiques» au point de «de présenter plusieurs concessions».
Les divergences autour du calcul du quotient électoral sont criantes. Les islamistes sont isolés dans leur revendication de le calculer sur la base des électeurs ayant pris part aux législatives. En revanche, des partis de la majorité gouvernementale, RNI, MP et USFP, et de l’opposition, PAM, Istiqlal et PPS, sont tous d'accord pour le modifier lors du prochain scrutin.