Faisant fi de l’article 123 de la loi organique de l’information de 2012 qui sanctionne par des amendes financières toute atteinte à un chef d’Etat étranger, le gouvernement algérien vient d'apporter une caution symbolique au dérapage de la chaîne Echourouk TV. Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer a exprimé publiquement cet appui dans une interview accordée au quotidien Echorouk dont des extraits sont publiés sur le site du journal.
Une sortie largement réservée à la «menace» en provenance du Maroc. Le responsable gouvernemental a saisi cette tribune pour réitérer ses accusations contre le royaume, soulignant que son pays fait face à une série de cyberattaques qui seraient l’œuvre de pirates marocains et israéliens, sans pouvoir étayer ses accusations.
Belhimer a annoncé que le Maroc s’est procuré des programmes d’espionnage israélien qu’il utilise pour menacer la sécurité de son pays. Pour étayer ses dires, le ministre a affirmé que le site d’Echourouk online, appartenant au même groupe que la chaîne TV, a subi une série de cyberattaques et ce, depuis l’intervention des Forces armées royales à El Guerguerate du 13 novembre.
La semaine dernière, le ministre de la Communication a prétendu que Rabat aurait «recruté de centaines d'agents» pour déstabiliser son pays.