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Grand Angle

Malgré la pression d'Alger, Biden évite d’aborder la reconnaissance US de la marocanité du Sahara

Au grand dam de l’Algérie et du Polisario, Biden n’a pas abordé le dossier du Sahara dans son discours consacré à la diplomatie. Ils espéraient une annulation de la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par Donald Trump.

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Ce jeudi 4 février, Joe Biden a annoncé dans un discours donné depuis le siège du Département d’Etat, les axes prioritaires de la diplomatie de son administration durant les quatre années à venir. «Les Etats-Unis sont de retour, la diplomatie est de retour. Nous allons restaurer nos alliances», a répété le président américain tout au long de son allocution. Des alliances fortement secouées durant le mandat de Donald Trump, notamment avec l’Union européenne, mais aussi des organisations et de traités internationaux, tels les retraits de l'UNESCO, de l'OMS et de l'accord du climat COP21.

Concernant la région arabe, Joe Biden a pris la décision de suspendre tout appui militaire à la guerre au Yémen. Une mesure annoncée officiellement, quelques heures auparavant, par le conseiller à la sécurité des Etats-Unis, Jake Sullivan, dans des déclarations à la presse. Elle cadre en effet avec les révélations, faite le 27 janvier sous couvert d’anonymat par un membre de l’administration Biden, de geler l’examen de contrats de ventes d'armes à l'Arabie saoudite et de chasseurs F-35 aux Emirats arabes unis au motif de «permettre aux nouveaux dirigeants de les réexaminer (…)  pour faire en sorte que les ventes d'armes par les Etats-Unis répondent aux objectifs stratégiques» de Washington.

Néanmoins, pour ne pas irriter et fragiliser davantage ses alliés au royaume wahhabite, Biden s’est engagé à défendre et garantir la sécurité de l’Arabie saoudite des tirs de missiles des Houthis chiites, soutenus par le régime iranien. Un message destiné à rassurer aussi les grands fabricants d'armes aux Etats-Unis.

La normalisation et la question du Sahara occidental passées sous silence

Indéniablement, la question du Sahara occidental et le processus de normalisation entre Israël et des pays arabes sont les grands absents dans le discours de Joe Biden prononcé au siège du Département d’Etat. Le président, connu par son grand pragmatisme acquis grâce à ses longues années au Sénat et à la Maison blanche, a évité d’aborder les deux dossiers sensibles et hautement prioritaires pour ses alliés marocain et israélien.

Biden confirme ainsi les promesses faites, le 23 janvier, par Jake Sullivan à son homologue israélien, Meir Ben Shabbat. Le responsable américain s’est engagé à «renforcer le partenariat au cours des prochains mois, notamment en s’appuyant sur le succès des accords de normalisation conclus par Israël avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc».

Le président américain semble prendre ses distances avec les précédentes déclarations de son chef de la diplomatie. Devant la Commission des Affaires étrangères au Sénat lors de l'examen de sa nomination à la tête de la diplomatie, le 19 janvier, Antony Blinken avait déclaré : «Il y a certains engagements qui ont pu être pris dans le contexte de la normalisation de leurs relations avec Israël par ces pays, que je pense que nous devrions les examiner attentivement.»

L'impasse sur la question du Sahara constitue une mauvaise nouvelle pour le Polisario et son parrain algérien qui ont mobilisé leurs relais aux Etats-Unis pour convaincre le nouveau président d’annuler la reconnaissance de la marocanité du Sahara par Donald Trump. Mais nul doute que leur campagne de lobbying se poursuivra à Washington.

hanane9753
Date : le 07 février 2021 à 00h08
Merci MOHAMMED JAABOUK. Un article très intéressant, bien rédigé, vous avez juste oublié de dire que l'administration US est juive depuis la seconde guerre mondiale. Qu'il y a des sénateurs d'origine juif marocain. Nous avons aucune honte de le dire. La tête pensante est au Maroc, les juifs du monde sont notre armé. Merci pour cette article.
Lmrabet
Date : le 06 février 2021 à 09h36
Pour Biden ,la reconnaissance de Trump du Sahara Marocain et du pain béni ,il aurait aimé le faire ,Mais il aurait met la forme , là ,Trump a fait le job .il n a aucun intérêt à revenir dessus. il est va de l intérêt deux états Alliés stratégiques très importants . Pour les usa Israel Maroc.et un état voyou et une bande de misérables le choix n est même pas permis .l Algérie ni même pas respecté par de petits pays et les grandes puissances ne la calcule même pas .
Rio de oro
Date : le 05 février 2021 à 22h24
OOOH !! Chengriha et ta clique ,si c'est le Maroc ,que vous cherchez ,il est déjà trés loin ,à bord de son TGV Alboraq . Il ne compte pas desservir vos gares , Adieu !!
netstat
Date : le 05 février 2021 à 12h57
Dans les décisions de Trump il y a eu celles dites étatiques mineures et celles dites majeures; Parmi les mineures il y a la construction du mur ou la vente de F35 à l'Arabie Saoudite, puis il y a les Majeures telles que le déplacement de l'ambassade US à Al Qods et la reconnaissance du Sahara. En faisant marche arrière par rapport aux décisions majeures on touchera à la crédibilité même des USA et de ses administrations, surtout après toutes les calamités récente telle que la guerre d'Irak. Aussi il ne faut pas oublier que cette reconnaissance du Sahara Marocain est en complète synergie avec la géopolitique US.
Lmrabet
Date : le 05 février 2021 à 12h36
L Algérie se donne une importance qu elle n a pas , elle pense qu elle est le centre du monde que tout passe par elle ces abrutis (les dirigeants) ne se rendent pas compte qu ils ne sont que là risée du monde . toutes leurs institutions sont affaiblies pour ne pas dire inexistantes .Biden va traiter avec qui ? Où va l'Algérie !!! demain teboun peut se retrouver en prison chengriha assassiné et toutes lasmala généreux et les ministres vers l'inconnu.les relations d état a état c est la stabilité en premier, la démocratie en deuxieme et le développement ,après viens les alliances politiques et le commerce à la fin .mais il faut être crédible l Algérie n'a rien d un état tout juste une bande de mercenaires.
moirk
Date : le 05 février 2021 à 11h59
Le grand Maghreb est la bonne solution, seulement il faut que les Algériens aient la sagesse de penser á l íntérêt de tous les peuples du Maghreb. Le grand Maghreb a tous les resources pour construire un avenir commun. Les génèraux formés chez les francais continuent á cultiver le conflit avec le Maroc et la Tunisie pour détourner l´attention des Algériens et continuer á piller et s´accaparer des richesses du pays. Ils ont crée un climat hostile á toutes les compétences qui ont quitté l Algérie. Une démocratisation du Maghreb est inévitable pour avancer de l´avant. Les quelques Sahraouis opportunistes qui se laissent instrumentaliser par les génèraux font payer un grand prix aux populations des camps Tindouf.
safranlxyxy
Date : le 05 février 2021 à 10h54
L'algerie vient d'être relevée au niveau 4 au classement des risques terroristes. C'est le niveau le plus élevé à l'échelle mondiale du terrorisme. bienvenue en algéboom .
Citation
bandolero à écrit:
Enfin pour couronner le tout et signifier sa position l' Amérique enfonce le clou et déconseille à ses citoyens de se rendre en Algérie ..... pour cause de terrorisme.
participant
Date : le 05 février 2021 à 10h22
C'est fini !!! Plié , classé , les projets Economiques américains démarrent au Sahara. Y a que ces abrutis , imbéciles , incompétents, menteurs , voleurs, mauvais perdants, rancuniers ,arriérés, escrocs caporaux d'un autre temps , qui ont du mal à se réveiller de ce cauchemar , qui pensent encore que les USA feront machine arrière. Décidément , ils sont devenus accoutumés aux gifles, ils font tout pour en recevoir d'autres sous peu. Un hirak épisode 2 qui se prépare de plus belle , 3 cartons de vaccins pour les caporaux d'abord , une crise économique sans précédent, un président absent , comme était bouteflika , des escrocs du polisario qui vivent mieux que le peuple algérien et que trouve à faire leur sinistre ministre bouhadoum ? C'est sur qu'il y aura encore des gifles qui vont leur tomber dessus
bandolero
Date : le 05 février 2021 à 09h57
Enfin pour couronner le tout et signifier sa position l' Amérique enfonce le clou et déconseille à ses citoyens de se rendre en Algérie ..... pour cause de terrorisme.
Yazin5
Date : le 05 février 2021 à 09h32
Donc les États-Unis vont annuler l'accord de reconnaissance et se mettre à dos un allier militaire et économique dans la région pour une pseudo entité qui économiquement ne vaut rien et de plus sous influence russe mdr Trump a rendu service il a briser le politiquement correct d'ailleurs biden a garder de nombreux décret de trump bref le polisario peut toujours rêver
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