Membre de l’équipe féminine de la première brigade d’infanterie parachutiste, la sergent Malika Lahmar est décédée dans une chute fatale, lors d’un stage de préparation à une compétition internationale. Son parachute ne s’est pas ouvert. Médaillée d’or aux Jeux internationaux de l’armée, tenus en 2019 en Chine, elle devait participer à la prochaine édition.
Native de Tifelt, la jeune femme de 31 ans a intégré la Brigade d’infanterie parachutiste des Forces armées royales en 2009. Elle s’est distinguée depuis au sein des champions mondiaux. Son corps a été inhumé, jeudi, dans sa ville natale, en présence de sa famille, de cadres et de hauts responsables des FAR.
En mars 2020, elle confiait que le parachutisme était pour elle «une expérience unique faite de passion débordante, d’amour et de curiosité qu’il est nécessaire de cultiver pour surmonter les obstacles et atteindre les objectifs escomptés». Grâce à sa détermination, elle réussissait à lever le défi en sautant à 4 000 mètres d’altitude.