L’ancien Premier ministre roumain, Petre Roman, confirme non sans réserve sa candidature au poste d’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental. «Je ne peux pas faire de commentaire là-dessus car c'est un processus de consultation. Cela inclut des discussions au Conseil de sécurité des Nations unie et je ne peux exprimer aucune position», a-t-il répondu à une question d’un média roumain.
Petre Roman n’a pas souhaité également réagir aux allégations de la presse algériennes, l’accusant d’être «pro-Maroc». «Sa grande proximité avec le makhzen, le disqualifie normalement pour tout poste ayant un rapport avec le dossier sahraoui ou le Maghreb», a en effet écrit, le 27 décembre, le quotidien El Watan. «Encore une fois, je ne peux pas m'exprimer car le processus est en cours», a précisé le Roumain, qui a déjà participé à des éditions du Forum Crans Montana, organisé chaque année à Dakhla.
La publication en ligne Digi24 affirme, citant des «sources officielles» roumaines, que Bucarest n’a pas proposé l’ancien Premier ministre pour succéder à Horst Köhler, avançant plutôt d’une «initiative personnelle». Depuis la démission en mai 2019 «pour des raisons de santé» de l’Allemand, la presse marocaine et internationale ont annoncé des noms pressentis à assumer la même fonction, comme l’Australienne Julie Bishop et le Slovaque Miroslav Lajcak.
Pour mémoire, le Maroc avait exprimé des réserves aux candidatures de Christopher Ross et Horst Köhler mais a fini par les accepter.