Le ministère français de l’Intérieur a diligenté l’inspection générale de l’administration (IGA) pour contrôler la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, basée dans le XVIe arrondissement de la capitale parisienne et présidée par Madison Cox.
Selon les informations du Canard Enchaîné dans son édition du 9 décembre, cette procédure serait relative à des bénéfices que la fondation aurait faits, en violation au droit français.
«Madison Cox préside toutefois la filiale marocaine de la fondation, ainsi que la société Jardin Majorelle SCA, gérant le Musée Yves Saint Laurent et le musée berbère de Marrakech qui rapportent de l’argent.»
Ainsi, le président de la fondation serait «rémunéré en tant que paysagiste» et percevrait «un pourcentage sur le chiffre d’affaires des activités marocaines d’un montant de 1 million d’euros par an».
Cité par l'hebdomadaire, Alain Minc, ex-membre du conseil d’administration de la fondation, a dénoncé cette situation. «Près de 50% du chiffre d’affaires échappe à une analyse précise», aurait déclaré le conseiller politique, dénonçant «l’opacité des documents transmis par la fondation».
De son côté, un porte-parole de Madison Cox a indiqué que le gouvernement français a eu connaissances de toutes les pièces requises dans cette affaire.