Des déclarations de l'ex-joueur allemand Steffen Freund dans l’émission «Doppelpass» de la chaîne de télévision allemande Sport1 ont semé la confusion sur réseaux sociaux depuis le début de cette semaine. L’ancien professionnel du club de football Schalke 04 a, en effet, établi un lien entre «le manque de discipline» des joueurs de Schalke Nabil Bentaleb et Amine Harit et leurs origines, rapporte le média allemand Zeit Online.
Dans la même émission, Freund a tenté plus tard d'expliquer ses déclarations. «J'ai entendu dans les médias publics que cela avait l'air raciste. Cela n’a bien sûr rien à voir», s'est défendu l’ex-joueur âgé 50 ans.
Plus tard, Freund a présenté ses excuses sur Twitter pour s'être «malheureusement exprimé de manière si ambiguë». «Bien entendu, ni la couleur de la peau, ni la croyance ni l'origine ne sont déterminantes pour la performance d'un joueur à l'entraînement et sur le terrain», a-t-il tenté de se rattraper.
Sa sortie médiatique a pourtant été suivie d’un commentaire du FC Schalke 04. Sur Twitter, le club allemand a affirmé que la suspension de «Harit et Bentaleb n'a rien à voir avec leurs racines». «Pour nous, cela n'a fondamentalement rien à voir avec leur origine», a insisté le club, qui fait aussi face à des accusations de racisme, après avoir suspendu les deux joueurs mais pas un troisième, également impliqués dans les faits.
Die Denkpause für #Harit und #Bentaleb hat nichts mit deren Wurzeln zu tun! Sowas hat für uns grundsätzlich nichts mit der #Herkunft zu tun. #Dopa #S04
— FC Schalke 04 (@s04) November 29, 2020
Samedi 21 novembre, Amine Harit avait exprimé sa colère suite à son remplacement lors du match contre Wolfsbourg, durant lequel son club allemand a essuyé une défaite (0-2). L’international marocain a ainsi été au même titre que son coéquipier Nabil Bentaleb, d’origine algérienne.