Cette nouvelle vision espagnole quand à l’immigration concernera essentiellement, les ressortissants étrangers issus des 19 pays qui avaient conclu auparavant des accords avec l’Etat espagnol en matière de sécurité sociale. Jusqu’en Juillet dernier, on décomptait plus de 165.000 chômeurs étrangers avec en tête des Marocains et des Equatoriens.
L’idée que veut appliquer l’Espagne consiste en la possibilité de bénéficier de la totalité des prestations de chômage, et ce, en 2 versements. Le premier se fera sur le sol espagnol à hauteur de 40%, le 2ème versement lui, sera perçu un mois après dans le pays d’origine. Pour se faire, l’immigrant doit définitivement renoncer à son lieu de résidence et à son permis de travail. Ce n’est pas tout ! il doit également s’engager à ne plus mettre les pieds en Espagne pendant 3 ans. Une fois les 3 ans écoulés, le concernée pourra à nouveau postuler pour un contrat de travail en Espagne. Néanmoins, le gouvernement ne garanti pas un retour si facile.
Ce projet d’immigration choisie version Espagnole, suscite de vives inquiétude de la part d’associations qui s’occupent des migrants. Le gouvernement reste néanmoins optimiste puisque le ministre du travail espagnol, estime qu’il y aurait plus d'un million de candidats potentiels qui adhèreront à cette nouvelle loi.
A travers sa nouvelle loi migratoire, l’Espagne vise à stopper l’hémorragie dont souffre l’économie nationale surtout après la crise qui a ébranlé le secteur immobilier. Jusqu’à fin 2007, l’Espagne comptait quelques 4 500 000 immigrés dont 3 900 000 en situation régulière soir un peu prêt 10% de la population Espagnole.