En plus de ses appels du pied adressés à l’ONU et à des pays étrangers, le Front Polisario commence à tempérer son discours de guerre tenu ces derniers jours.
Ainsi, le secrétaire général du «ministère de la sécurité et de la documentation», Sidi Okal a affirmé, mercredi soir, que le Front Polisario, qui en a «marre de l'intransigeance marocaine et de l'incapacité des Nations Unies à imposer son autorité à l'ennemi», garde toutefois «les portes du dialogue ouvertes». Il a toutefois affirmé «la poursuite de la lutte armée, qui a repris sans retour ou arrêt», rapporte l’agence de presse du Polisario.
Sidi Okal a estimé que la MINURSO «n’a, non seulement, pas respecté ses engagements contenus dans le plan de règlement ONU-Afrique, mais s'est également transformée en garde du cessez-le-feu, qui n'était qu'une partie de ce plan».
«Le principal objectif pour lequel le front a été fondé est de libérer tout le territoire (…) Et c'est l'objectif pour lequel nous avons tout sacrifié et avons fait tous les efforts possibles pour l'atteindre par les moyens pacifiques disponibles», a-t-il rappelé. «Notre marche d'aujourd'hui ne s'arrêtera pas sans achever la souveraineté sur tout le territoire de notre pays occupé.»
Ces déclarations font suite à celle tenue, mardi, par le secrétaire général du Front. Brahim Ghali a ainsi brisé le silence qu’il a observé depuis quelques jours, en proférant les traditionnelles menaces à l'encontre du Maroc et en affirmant la disposition des milices du Front à poursuivre la guerre contre les Forces armées royales.