L'impact de l'abaissement par l'agence Fitch Ratings de la note du Maroc sur le coût de la dette "reste limité" aux niveaux des primes de risque des obligations du Royaume sur le marché financier international, a souligné jeudi le ministre de l'Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.
Dans sa réponse suite aux interventions des groupes et groupements parlementaires lors de la séance plénière relative au projet de loi de finances (PLF) au titre de l'exercice 2021 à la Chambre des représentants, M. Benchaâboun a cité en exemple la récente émission du mois de septembre, précisant que les primes de risque ont connu une hausse de 15 points de base (pbs) pour la première tranche d'une maturité de 5 ans et demi, et de 20 pbs pour la seconde tranche d'une maturité de 10 ans, ce qui correspond respectivement à 0,15% et 0,20%.
Malgré le fait que la notation joue un rôle important dans la prise de décision de la part des investisseurs, ces derniers se basent aussi sur d'autres critères d'évaluation, notamment la cadence des réformes structurelles de nature à améliorer la situation économique du pays et renforcer sa stabilité politique, a-t-il expliqué.