Le président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, et le président de la Fédération portugaise de football (FPF), Fernando Gomes, ont ratifié cette semaine à Lisbonne un accord visant à promouvoir la candidature conjointe pour l'organisation de la Coupe du monde 2030, établissant des stratégies pour la projection internationale des fédérations et des pays.
«C'est l'un des points les plus importants de l'accord signé aujourd'hui entre les deux vice-présidents de l'UEFA, dans lequel les institutions nationales qu'ils représentent s'engagent à maintenir une collaboration pour améliorer la qualité et le potentiel du football au Portugal et en Espagne à travers un plan de travail avec des objectifs annuels spécifiques», écrit la RFEF sur son site. «Cet accord représente une étape importante pour ce projet commun des Fédérations, mais aussi pour les pays», s’est félicité Luis Rubiales.
La même source précise qu’en ce qui concerne l'organisation conjointe de la Coupe du monde 2030, l'accord comprend le développement de stratégies pour la projection internationale des fédérations espagnole et portugaise, ainsi que de leurs pays, en tant que candidats à l'organisation de la Coupe du monde.
Avec cette signature, les deux fédérations mettent officiellement fin à l'idée d’une candidature conjointe avec le Maroc. Il y a presque deux ans, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a proposé au roi Mohammed VI une candidature commune avec et le Portugal, pour l’organisation de la Coupe du monde 2030, lors d’un entretien tenu à Rabat.
En novembre 2018, le Maroc avait annoncé ne pas avoir pris de décision quant à la proposition de l’Espagne d’organiser conjointement, avec le Portugal, la Coupe du monde 2030. Un mois plus tard, le président de l’Union des associations européennes de football (UEFA), Aleksander Ceferin s’était exprimé sur le sujet, se déclarant contre une candidature d’un pays d’un autre continent se présentant dans un dossier européen.
En juin 2019, l’Espagne et le Portugal avaient commencé à étudier leur dossier en commun, sans le Maroc.