Mon papier se veut serein, loin des propos qui diaboliseraient l’autre, sur l’épreuve qu’endure une certaine presse. Une situation qui renvoie à une autre, historique et plus éprouvante, lorsque la gauche marocaine avait, par le passé, opté pour l’affrontement, comme voie pour faire valoir ses idéaux.
Ali Amar, journaliste marocain auteur de plusieurs livres attaquant le pouvoir royal marocain, a été renvoyé de Slate Afrique en décembre, sans autre forme de procès. Le journaliste estime avoir été renvoyé parce qu’il a effrayé d’éventuels partenaires commerciaux marocains. Pour la direction, Ali Amar s’est rendu coupable de plagiat.
Avec près de 11 ans d’existence, le portail Yabiladi.com s’est inscrit comme un média incontournable pour la diaspora marocaine. Même au Maroc, il est devenu un site d’information francophone incontournable depuis notre implantation à Casablanca.
Après la couverture de la honte de Maroc Hebdo International intitulé "Le péril noir", c'est au tour d'Al Massae, le quotidien arabophone de se lancer dans la diatribe mais cette fois-ci des Chinois, en publiant un édito raciste et stygmatisant envers la communauté chinoise installée au Maroc.
Le Comité international de protection des journalistes réclament l'abandon du procès de Abdelakader Amara, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies contre le directeur de publication d'Al Aan, Youssef Jajili, pour diffamation. Le 20 juin dernier, il avait publié un article intitulé «Le ministre PJD Amara a payé des boissons alcoolisées avec notre argent».