Ashraf Sekkaki, l’un des évadés de la prison de Bruges, en Belgique, arrêté le 9 août dernier par les services de police de la ville d’Al Hoceima a été placé en isolement dans une prison au Maroc. La nouvelle a été donnée aux médias belges hier mercredi par son avocat Sven Mary, qui se base sur une « source bien informée ».
Le dernier repris des trois malfaiteurs qui s’étaient évadés le 23 juillet de la prison de Bruges, « a été mis au secret et ne peut avoir aucun contact », a précisé son avocat belge, Me Sven Mary, cité par Belga. On ignore en revanche la durée et les raisons de cet isolement. Concernant la durée, le défenseur de Sekkaki dans le procès en appel de la tentative d'évasion de la prison de Termonde – il avait été condamné dans cette affaire pour association de malfaiteurs et pour une double tentative d'évasion – indique qu’il devrait sortir de son internement dans une quinzaine de jours. S’agissant des causes qui motivaient cet isolement, Sven Mary n’a pas apporté d'éléments de réponse concrets.
Ce dernier a uniquement suggéré que la situation de son client n’est pas nécessairement liée à un incident. « Cela peut être par exemple pour éviter qu'il parle avec d'autres prévenus », a-t-il dit. Celui qui a été déclaré en 2007 « malade mental » et « possédé par l'évasion », d’après ses évaluations psychosociales rapportées par RTL Info, aurait décidé de se défendre tout seul au Maroc. Une information émanant de l’avocat belge lui-même mais non confirmée pour le moment.
Ashraf Sekkaki aurait commencé sa carrière criminelle à 15 ans d’après RTL Info. Mohamed Johri, son complice fugitif, a aussi été arrêté au Maroc. Les deux hommes seront donc jugés au Maroc, conformément aux lois relatives aux conditions d’extraditions de détenus faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Ibrahima Koné
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