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Le roi du Maroc, président du comité Al Qods

Le roi Mohammed VI du Maroc a hérité de son père Hassan II la présidence du comité «Al Qods» (Jérusalem), une structure panarabe qui a pour but de «préserver le caractère arabo-musulman» de la Ville sainte.

C'est notamment à ce titre que le souverain chérifien entretenait des relations qualifiées de «privilégiées» et «fraternelles» par le Palais royal avec Yasser Arafat.

Créé en 1975 à l'initiative de l'Organisation de la conférence islamique, le comité Al Qods attire régulièrement l'attention de la communauté internationale contre «la volonté d'Israël d'occuper, de judaïser et d'altérer les monuments de civilisation musulmans et chrétiens de la ville d'Al Qods, partie intégrante des territoires palestiniens occupés et capitale de l'Etat palestinien».
Concrètement, le comité Al Qods, dont le siège est à Rabat, collecte des fonds des Etats et des particuliers arabes par le biais d'une agence financière, intitulée «Bayt Mal Al Qods Acharif». Deux comptes bancaires, l'un en Egypte, l'autre au Maroc, recueillent les contributions volontaires, partiellement reversés à l'Autorité palestinienne pour financer des projets visant à «maintenir le cachet arabo-musulman» de la Ville sainte. La gestion financière de cet organisme de collecte de fonds «reste toutefois très, très opaque», selon une source diplomatique occidentale à Rabat qui a requis l'anonymat.

Acteurs engagés du difficile dialogue israélo-palestinien, le roi Hassan II (décédé en 1999) et son fils Mohammed VI, ont tiré de la présidence de ce comité une autorité morale et diplomatique.
En août dernier, le roi Mohammed VI a ainsi écrit à l'UE, à l'ONU et aux présidents russe et américain pour leur demander d'intervenir pour empêcher «tout acte irresponsable d'extrémistes israéliens» sur l'Esplanade des mosquées de Jérusalem en raison d'une menace d'attentat terroriste

Source: AP

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