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voyage en car
j
5 juillet 2005 21:53
est-ce que qqun connait un site où on peut trouver les tarifs pour partir au maroc en car (trajet en car + bateau)?????
m
6 juillet 2005 09:04
salut,
Ca depend d'ou tu pars, de paris c'est 110 ou 120 euros,
chez eurolines, de 125 a 185 euros,
sinon eurolines.fr
r
6 juillet 2005 10:52
Essaye de voir sinon les Cars Chaumont ils sont sur Gennevilliers
Bien entendu si tu est sur la region Parisienne
y
6 juillet 2005 13:00
jodie361 a écrit:
-------------------------------------------------------
> est-ce que qqun connait un site où on peut trouver
> les tarifs pour partir au maroc en car (trajet en
> car + bateau)?????
salam
perso je te conseille eurolines, moi je pars le 23/07 avec eux de la défense, j'ai payé 218 euros (tarif réduit -25ans)


6 juillet 2005 13:03
Un petit aperçu ...winking smiley
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
6 juillet 2005 13:04
Düsseldorf, il était 8h30 ce jour de juillet. A côté du bahnhof (la gare ferroviaire), les derniers adieux animent la place. L’agence de voyages Allich accueille ses clients, presque tous des MRE retournant au bled. Les voyageurs effectuent la pesée de leurs bagages. Un autocar à deux niveaux les attend. L’Haj, un employé de l’agence, rassure: «Inchallah, le voyage sera direct jusqu’à Casablanca». Les voyageurs commencent à charger eux-mêmes leurs sacs, valises et cartons dans la soute à bagages du premier niveau. Cela est fait un peu n’importe comment.

Les passagers feront le voyage au deuxième niveau. Un premier regard sur l’état délabré des sièges peu confortables annonce déjà la couleur: le voyage sera pénible. Après quelques heures de route, la première surprise! Malgré les promesses de l’Haj, les voyageurs sont invités à changer d’autocar à Bruxelles. Dégoûtés par l’inconfort des sièges, des passagers sont contents de ce changement.
Les places n’étant pas numérotées, les passagers en provenance de Düsseldorf doivent se contenter des sièges vacants. Se sentant lésés, certains perdent leur sang-froid. La soute est pleine à craquer. Après les dernières formalités, l’autocar reprend la route en début d’après-midi. A bord, deux personnes mettent de l’ordre. Mohamed, un grand à l’accent rifain, fixe les gens d’un regard menaçant. Il les traite avec mépris. Saïd, plus jeune et plus diplomate, se montre plus aimable. Deux chauffeurs espagnols se relaient.
Lassés, les passagers ne font aucun cas du ton provocateur de Mohamed. A n’importe quelle demande des voyageurs, Mohamed se met en colère en priant Dieu que ce voyage se déroule dans de bonnes conditions. Profitant de la bonté et la naïveté de certains passagers, Saïd leur demande de l’argent pour les frais médicaux de sa mère malade. Certains constatent la tentative d’arnaque pure et dure. D’autres, dans un élan de solidarité, mettent la main à la poche pour aider cet employé de l’entreprise de transport. Mais attention! Saïd n’accepte que des euros… No comment!
Les panneaux annoncent l’Espagne. C’est le deuxième jour de voyage. A bord, la même ambiance règne: d’un côté les propos provocateurs de Mohamed et de l’autre, les demandes d’argent persistantes de Saïd.

Les passagers somnolaient tout le temps. Vers midi, le car conduit par l’un des chauffeurs espagnols s’arrête devant un restaurant. Saïd annonce aux voyageurs qu’il s’agit d’un arrêt de quelques minutes, le temps de récupérer un passager. «Le prochain arrêt est prévu à côté d’un restaurant marocain qui sert de la nourriture hallal», dit-il pour les calmer. Les deux chauffeurs espagnols ne sont plus là. La chaleur est torride. Près de deux heures d’attente sous un soleil brûlant avant que les chauffeurs ne reviennent et c’est le départ.
A l’approche d’Algésiras, et après la première cagnotte ramassée la veille, Saïd récidive. Il organise une seconde collecte. Cette fois, c’est pour la douane. «Je veux vous éviter de perdre du temps et ne pas avoir d’ennuis. Il faut donc cotiser. L’argent collecté sera versé à des douaniers que nous connaissons bien. Pour ceux qui l’ignorent, je leur assure que c’est monnaie courante. Je vous préviens, ceux qui ne donneront rien, seront aux premières loges pour la fouille», explique Saïd qui change subitement de ton. Il devient même menaçant. L’autocar arrive à Algesiras. Il est minuit.
L’activité au port est toujours animée et le dernier bateau est déjà parti. Il faut attendre le matin. «Tout le monde descend. Que personne ne reste dans l’auto se plient aux ordres. Un couple se rebelle tellement il en a marre. Mais c’est peine perdue. Tout le monde passe la nuit à la belle étoile. Allongés à même le sol, certains essayent de trouver le sommeil malgré le sentiment d’insécurité ressenti, sans parler des piqûres de moustiques. Des habitués utilisent leur sac de couchage. Heureusement, l’air est doux. Le staff dort bien sûr dans l’autocar. A l’aube du troisième jour, la traversée se fait en une heure à bord d’un «ferry». Certains en profitent pour faire un brin de toilette. Arrivée à Ceuta à 5h du matin. A la frontière marocaine, l’argent collecté par Saïd n’aura servi à rien. Les douaniers demandent de descendre les bagages. Sous le regard attentif des voyageurs, un agent procède à fouille de quelques sacs sans grande conviction. Cela prend beaucoup moins de temps que leur remise en place.
Seul moment de détente, lors de ce premier contact avec le sol marocain, un vendeur ambulant de thé à la menthe et de «msemmen»: la collation coûte un euro.
Après le passage de la Douane, l’autocar poursuit son chemin. Les voyageurs ignorent tout du trajet. Toute question sur l’itinéraire trouve réponse agressive. «Voyez avec l’Haj, c’est à lui de vous expliquer», répond Mohamed.
Passé Tétouan, l’autocar s’arrête dans un village où le staff se restaure gratuitement dans sa gargote habituelle. Arrivée à Tanger vers 13h. Le chauffeur refuse d’aller jusqu’à la gare routière malgré la colère des passagers. Certains menacent de faire appel à la police. Le chauffeur n’en fait qu’à sa tête. Ses acolytes ordonnent à tout le monde de descendre. Attirés par l’arrivée d’un autocar de «l’Kharij», porteurs, mendiants et taxis se précipitent sur le véhicule. En quelques secondes, la soute à bagages est encerclée.
Comme à la criée, Saïd et Mohamed sortent les bagages pêle-mêle et appellent les voyageurs pour identifier leurs sacs et valises, les mettre en lieu sûr ou se les faire porter à l’intérieur de la gare. La foule devient tellement nombreuse qu’on ne distingue plus les passagers des intrus. Les bagages entassés devant l’autocar font penser à une vente aux enchères. Le spectacle est désolant.
La criée terminée, tout le monde se dirige à l’intérieur de la gare.
L’autocar dans lequel on doit finir le voyage part dans une heure. Fatigués, affamés et surtout dégoûtés, les voyageurs veillent sur leurs bagages. Un moment d’inadvertance peut coûter cher.
Après près de deux heures, l’autocar sort de la gare. Les gens étouffent de chaleur à l’intérieur. Les voyageurs n’ont même plus la force de protester. Seul objectif: arriver chez eux et dormir. La prochaine visite au bled est renvoyée aux calendes grecques.
L’autocar fait escale à Assilah, Larache, Kénitra et Salé. De Rabat à Casa, le chauffeur a même jugé utile de «chasser» des places à gauche et à droite, question de se faire un peu d’argent. On arrive à la gare Ouled Ziane de Casablanca à 21h. Epuisés, les voyageurs on vécu un véritable cauchemar… qu’ils ne sont pas près d’oublier.



Un Chleuh parmi tant d'autre ...
y
6 juillet 2005 13:07
angelo a écrit:
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> Düsseldorf, il était 8h30 ce jour de juillet. A
> côté du bahnhof (la gare ferroviaire), les
> derniers adieux animent la place. L’agence de
> voyages Allich accueille ses clients, presque tous
> des MRE retournant au bled. Les voyageurs
> effectuent la pesée de leurs bagages. Un autocar à
> deux niveaux les attend. L’Haj, un employé de
> l’agence, rassure: «Inchallah, le voyage sera
> direct jusqu’à Casablanca». Les voyageurs
> commencent à charger eux-mêmes leurs sacs, valises
> et cartons dans la soute à bagages du premier
> niveau. Cela est fait un peu n’importe comment.
>
> Les passagers feront le voyage au deuxième niveau.
> Un premier regard sur l’état délabré des sièges
> peu confortables annonce déjà la couleur: le
> voyage sera pénible. Après quelques heures de
> route, la première surprise! Malgré les promesses
> de l’Haj, les voyageurs sont invités à changer
> d’autocar à Bruxelles. Dégoûtés par l’inconfort
> des sièges, des passagers sont contents de ce
> changement.
> Les places n’étant pas numérotées, les passagers
> en provenance de Düsseldorf doivent se contenter
> des sièges vacants. Se sentant lésés, certains
> perdent leur sang-froid. La soute est pleine à
> craquer. Après les dernières formalités, l’autocar
> reprend la route en début d’après-midi. A bord,
> deux personnes mettent de l’ordre. Mohamed, un
> grand à l’accent rifain, fixe les gens d’un regard
> menaçant. Il les traite avec mépris. Saïd, plus
> jeune et plus diplomate, se montre plus aimable.
> Deux chauffeurs espagnols se relaient.
> Lassés, les passagers ne font aucun cas du ton
> provocateur de Mohamed. A n’importe quelle demande
> des voyageurs, Mohamed se met en colère en priant
> Dieu que ce voyage se déroule dans de bonnes
> conditions. Profitant de la bonté et la naïveté de
> certains passagers, Saïd leur demande de l’argent
> pour les frais médicaux de sa mère malade.
> Certains constatent la tentative d’arnaque pure et
> dure. D’autres, dans un élan de solidarité,
> mettent la main à la poche pour aider cet employé
> de l’entreprise de transport. Mais attention! Saïd
> n’accepte que des euros… No comment!
> Les panneaux annoncent l’Espagne. C’est le
> deuxième jour de voyage. A bord, la même ambiance
> règne: d’un côté les propos provocateurs de
> Mohamed et de l’autre, les demandes d’argent
> persistantes de Saïd.
>
> Les passagers somnolaient tout le temps. Vers
> midi, le car conduit par l’un des chauffeurs
> espagnols s’arrête devant un restaurant. Saïd
> annonce aux voyageurs qu’il s’agit d’un arrêt de
> quelques minutes, le temps de récupérer un
> passager. «Le prochain arrêt est prévu à côté d’un
> restaurant marocain qui sert de la nourriture
> hallal», dit-il pour les calmer. Les deux
> chauffeurs espagnols ne sont plus là. La chaleur
> est torride. Près de deux heures d’attente sous un
> soleil brûlant avant que les chauffeurs ne
> reviennent et c’est le départ.
> A l’approche d’Algésiras, et après la première
> cagnotte ramassée la veille, Saïd récidive. Il
> organise une seconde collecte. Cette fois, c’est
> pour la douane. «Je veux vous éviter de perdre du
> temps et ne pas avoir d’ennuis. Il faut donc
> cotiser. L’argent collecté sera versé à des
> douaniers que nous connaissons bien. Pour ceux qui
> l’ignorent, je leur assure que c’est monnaie
> courante. Je vous préviens, ceux qui ne donneront
> rien, seront aux premières loges pour la fouille»,
> explique Saïd qui change subitement de ton. Il
> devient même menaçant. L’autocar arrive à
> Algesiras. Il est minuit.
> L’activité au port est toujours animée et le
> dernier bateau est déjà parti. Il faut attendre le
> matin. «Tout le monde descend. Que personne ne
> reste dans l’auto se plient aux ordres. Un couple
> se rebelle tellement il en a marre. Mais c’est
> peine perdue. Tout le monde passe la nuit à la
> belle étoile. Allongés à même le sol, certains
> essayent de trouver le sommeil malgré le sentiment
> d’insécurité ressenti, sans parler des piqûres de
> moustiques. Des habitués utilisent leur sac de
> couchage. Heureusement, l’air est doux. Le staff
> dort bien sûr dans l’autocar. A l’aube du
> troisième jour, la traversée se fait en une heure
> à bord d’un «ferry». Certains en profitent pour
> faire un brin de toilette. Arrivée à Ceuta à 5h du
> matin. A la frontière marocaine, l’argent collecté
> par Saïd n’aura servi à rien. Les douaniers
> demandent de descendre les bagages. Sous le regard
> attentif des voyageurs, un agent procède à fouille
> de quelques sacs sans grande conviction. Cela
> prend beaucoup moins de temps que leur remise en
> place.
> Seul moment de détente, lors de ce premier contact
> avec le sol marocain, un vendeur ambulant de thé à
> la menthe et de «msemmen»: la collation coûte un
> euro.
> Après le passage de la Douane, l’autocar poursuit
> son chemin. Les voyageurs ignorent tout du trajet.
> Toute question sur l’itinéraire trouve réponse
> agressive. «Voyez avec l’Haj, c’est à lui de vous
> expliquer», répond Mohamed.
> Passé Tétouan, l’autocar s’arrête dans un village
> où le staff se restaure gratuitement dans sa
> gargote habituelle. Arrivée à Tanger vers 13h. Le
> chauffeur refuse d’aller jusqu’à la gare routière
> malgré la colère des passagers. Certains menacent
> de faire appel à la police. Le chauffeur n’en fait
> qu’à sa tête. Ses acolytes ordonnent à tout le
> monde de descendre. Attirés par l’arrivée d’un
> autocar de «l’Kharij», porteurs, mendiants et
> taxis se précipitent sur le véhicule. En quelques
> secondes, la soute à bagages est encerclée.
> Comme à la criée, Saïd et Mohamed sortent les
> bagages pêle-mêle et appellent les voyageurs pour
> identifier leurs sacs et valises, les mettre en
> lieu sûr ou se les faire porter à l’intérieur de
> la gare. La foule devient tellement nombreuse
> qu’on ne distingue plus les passagers des intrus.
> Les bagages entassés devant l’autocar font penser
> à une vente aux enchères. Le spectacle est
> désolant.
> La criée terminée, tout le monde se dirige à
> l’intérieur de la gare.
> L’autocar dans lequel on doit finir le voyage part
> dans une heure. Fatigués, affamés et surtout
> dégoûtés, les voyageurs veillent sur leurs
> bagages. Un moment d’inadvertance peut coûter
> cher.
> Après près de deux heures, l’autocar sort de la
> gare. Les gens étouffent de chaleur à l’intérieur.
> Les voyageurs n’ont même plus la force de
> protester. Seul objectif: arriver chez eux et
> dormir. La prochaine visite au bled est renvoyée
> aux calendes grecques.
> L’autocar fait escale à Assilah, Larache, Kénitra
> et Salé. De Rabat à Casa, le chauffeur a même jugé
> utile de «chasser» des places à gauche et à
> droite, question de se faire un peu d’argent. On
> arrive à la gare Ouled Ziane de Casablanca à 21h.
> Epuisés, les voyageurs on vécu un véritable
> cauchemar… qu’ils ne sont pas près d’oublier.
>
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> Un chleuh parmi tant d'autre ...


franchement ça dépends avec quelle compagnie tu pars!!!! et là y a pas mieux qu'eurolines pour aller en car

6 juillet 2005 13:08
D'accord , Eurolines est au dessus du lot de toute les autres compagnies et niveau prix aussi ...winking smiley
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
y
6 juillet 2005 13:16
chez chaumont c'est combien un AR?
r
6 juillet 2005 14:26
yassine_najib a écrit:
-------------------------------------------------------
> chez chaumont c'est combien un AR?


c'est le même tarif ke eurolines, car j'ai déjà pris les deux, et franchement
je ne vois pas la différence....ils sont bien tous les deux..
y
6 juillet 2005 14:29
Ah ok je savais pas ! merci winking smiley
jodie t'as donc le choix entre eurolines et chaumont.
j
6 juillet 2005 18:02
m
6 juillet 2005 19:23
Salut angelo,
tes histoires tu les a reellement vecu ou tu as un don pour les histoires, certaines choses me pararaissent bizarres comme les deux collectes, moi je l'aurait envoyé ballader, c'est a causes de gens peureux que l'on est dans ces situations, faut rien donner, ni au chauffeurs ni aux douaniers et un bon coup de gueule fera avancer les choses plutot que des dents qui claquent (de peur),
m
6 juillet 2005 19:25
Excusez moi, quand je lis le mot "douaniers" ca me met en colere
s
6 juillet 2005 19:40
moi je trouve que eurolines c'est mieux
6 juillet 2005 21:18
maroc2000 a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salut angelo,
> tes histoires tu les a reellement vecu ou tu as un
> don pour les histoires, certaines choses me
> pararaissent bizarres comme les deux collectes,
> moi je l'aurait envoyé ballader, c'est a causes de
> gens peureux que l'on est dans ces situations,
> faut rien donner, ni au chauffeurs ni aux
> douaniers et un bon coup de @#$%& fera avancer les
> choses plutot que des dents qui claquent (de
> peur),


Salam Maroc 2000 , cet histoire sur le bus en partance pour Dusseldorf , je l'ai pas vécu certe , mais je l'ai pris d'un journal Marocain en ligne sur le net ...car à la base je suis de Perpignan ...
Sinon , si tu parle de mes story sur "Anecdote de vacance au bled" , c'est mais histoires , du vécu , et du véridique ...
J'espére avoir répondu à ta question ...winking smiley
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
m
7 juillet 2005 09:43
Salut angelo,
c'est vrai que j'ai bien rigolé avec tes anecdotes du bled,
a plus
r
7 juillet 2005 13:47
Salam,

Ki prend le bus Eurolines, le 30 juillet 2005 pour casablanca, dont le départ
est sur paris.
e
8 juillet 2005 22:53
moi je le prends de dijon
p
9 juillet 2005 11:57
218 tarif reduit?? l'avion ca coute 300 euro
yassine_najib a écrit:
-------------------------------------------------------
> jodie361 a écrit:
> --------------------------------------------------
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> > est-ce que qqun connait un site où on peut
> trouver
> > les tarifs pour partir au maroc en car
> (trajet en
> > car + bateau)?????
> salam
> perso je te conseille eurolines, moi je pars le
> 23/07 avec eux de la défense, j'ai payé 218 euros
> (tarif réduit -25ans)
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