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La Transnistrie demande son rattachement à la mère patrie, la Russie.
28 février 2024 11:57
Transnistrie. La rive gauche du Dniestr. Une république indépendante, mais reconnue uniquement par l’Ossétie et l’Abkhazie.

Pour la plupart des gens, elle ressemble à l’un de ces petits États balkaniques d’opérette, comme Pontevedro dans «La veuve joyeuse» de Franz Lehar.

Et que peut-on attendre d’un petit État de moins d’un demi-million d’habitants ? Que le prince Danilo sorte en chantant «È scabroso le donne studiar…».

Mais au lieu de cela…

Au lieu de cela, la Transnistrie risque de devenir, à très court terme, le détonateur d’un nouveau conflit au cœur de l’Europe. Entraînant l’OTAN et la Fédération de Russie toujours plus près d’une confrontation directe.

Le cœur du problème remonte à l’effondrement de l’URSS. Celle-ci, dans sa géographie interne, considérait la Transnistrie comme faisant partie de la République socialiste de Moldavie. Bien que la majorité de la population de cette province soit russe.

Avec l’effondrement du système soviétique, ce que nous avons également vu en Ukraine s’est produit ici. Et dans de nombreuses républiques nées des cendres de l’empire soviétique.

La Transnistrie s’est déclarée indépendante, n’acceptant plus d’être considérée comme faisant partie de la Moldavie. Là où, en revanche, un «nationalisme roumain», qui aspire à l’unification avec Bucarest, s’est peu à peu affirmé.

C’est le sort de tous les empires supranationaux. Lorsqu’ils implosent, l’espace géopolitique est fragmenté et occupé par des nationalismes tribaux, ethniques et, presque toujours, brutalement xénophobes.

Dans le cas des anciennes républiques de l’URSS, ce phénomène a été accentué par le soutien apporté à ces nationalismes tribaux par des puissances extérieures. Et des potentats financiers.

Le cas de l’Estonie est exemplaire. Un véritable régime d’apartheid y est en vigueur à l’encontre des «non-Estoniens». Un régime qui marginalise une grande partie de ses citoyens, les privant de presque tous les droits. Un problème signalé et condamné par les Nations unies et diverses organisations internationales. Pourtant, l’Estonie est membre de l’OTAN et de l’UE.

Posons quelques questions…

La Transnistrie vit actuellement dans une dimension suspendue. Indépendante de facto, mais, de jure, toujours province de la Moldavie. Et elle vit surtout dans une trêve, suite à la «guerre» civile avec la Moldavie dans les années 1990. Une trêve garantie par les troupes russes, massivement présentes sur le territoire.

Mais Moscou n’a jusqu’à présent jamais forcé la main. Elle n’a pas annexé la province, et a même préféré diplomatiquement prétendre qu’il ne s’agissait pas vraiment d’une sécession de la Moldavie.

Aujourd’hui, cependant, la situation a définitivement changé. Les nationalistes roumains sont au pouvoir à Chisinau. Ils veulent non seulement rompre avec la Russie, mais aussi faire entrer le pays dans l’OTAN. Et, en perspective, obtenir l’unification avec Bucarest.

La Transnistrie a, bien entendu, réagi en demandant son rattachement à la mère patrie, la Russie.

Poutine a officiellement déclaré qu’il donnerait une réponse sous peu.

Il est clair, cependant, que celle-ci ne peut être que positive.

Si la Moldavie entre dans l’OTAN, la Transnistrie entre en Russie.

Ce sont les règles de la domination géopolitique.

Après la question du Donbass, voici la question de la Transnistrie. La voracité de l’OTAN à vouloir s’étendre dans les anciennes républiques soviétiques – Ukraine, Moldavie – provoque une série de réactions en chaîne. Qui, tôt ou tard, déboucheront sur un conflit direct entre Washington et Moscou.

Reste à savoir quand et où le point de non-retour sera franchi. Il pourrait s’agir de cette petite république à l’Est des Balkans. La Transnistrie.

[euro-synergies.hautetfort.com]
28 février 2024 12:04
Clap
Ah ben voilà. C'est plus du chinois pour moi ptdr
Citation
enicnaY a écrit:
Transnistrie. La rive gauche du Dniestr. Une république indépendante, mais reconnue uniquement par l’Ossétie et l’Abkhazie.

Pour la plupart des gens, elle ressemble à l’un de ces petits États balkaniques d’opérette, comme Pontevedro dans «La veuve joyeuse» de Franz Lehar.

Et que peut-on attendre d’un petit État de moins d’un demi-million d’habitants ? Que le prince Danilo sorte en chantant «È scabroso le donne studiar…».

Mais au lieu de cela…

Au lieu de cela, la Transnistrie risque de devenir, à très court terme, le détonateur d’un nouveau conflit au cœur de l’Europe. Entraînant l’OTAN et la Fédération de Russie toujours plus près d’une confrontation directe.

Le cœur du problème remonte à l’effondrement de l’URSS. Celle-ci, dans sa géographie interne, considérait la Transnistrie comme faisant partie de la République socialiste de Moldavie. Bien que la majorité de la population de cette province soit russe.

Avec l’effondrement du système soviétique, ce que nous avons également vu en Ukraine s’est produit ici. Et dans de nombreuses républiques nées des cendres de l’empire soviétique.

La Transnistrie s’est déclarée indépendante, n’acceptant plus d’être considérée comme faisant partie de la Moldavie. Là où, en revanche, un «nationalisme roumain», qui aspire à l’unification avec Bucarest, s’est peu à peu affirmé.

C’est le sort de tous les empires supranationaux. Lorsqu’ils implosent, l’espace géopolitique est fragmenté et occupé par des nationalismes tribaux, ethniques et, presque toujours, brutalement xénophobes.

Dans le cas des anciennes républiques de l’URSS, ce phénomène a été accentué par le soutien apporté à ces nationalismes tribaux par des puissances extérieures. Et des potentats financiers.

Le cas de l’Estonie est exemplaire. Un véritable régime d’apartheid y est en vigueur à l’encontre des «non-Estoniens». Un régime qui marginalise une grande partie de ses citoyens, les privant de presque tous les droits. Un problème signalé et condamné par les Nations unies et diverses organisations internationales. Pourtant, l’Estonie est membre de l’OTAN et de l’UE.

Posons quelques questions…

La Transnistrie vit actuellement dans une dimension suspendue. Indépendante de facto, mais, de jure, toujours province de la Moldavie. Et elle vit surtout dans une trêve, suite à la «guerre» civile avec la Moldavie dans les années 1990. Une trêve garantie par les troupes russes, massivement présentes sur le territoire.

Mais Moscou n’a jusqu’à présent jamais forcé la main. Elle n’a pas annexé la province, et a même préféré diplomatiquement prétendre qu’il ne s’agissait pas vraiment d’une sécession de la Moldavie.

Aujourd’hui, cependant, la situation a définitivement changé. Les nationalistes roumains sont au pouvoir à Chisinau. Ils veulent non seulement rompre avec la Russie, mais aussi faire entrer le pays dans l’OTAN. Et, en perspective, obtenir l’unification avec Bucarest.

La Transnistrie a, bien entendu, réagi en demandant son rattachement à la mère patrie, la Russie.

Poutine a officiellement déclaré qu’il donnerait une réponse sous peu.

Il est clair, cependant, que celle-ci ne peut être que positive.

Si la Moldavie entre dans l’OTAN, la Transnistrie entre en Russie.

Ce sont les règles de la domination géopolitique.

Après la question du Donbass, voici la question de la Transnistrie. La voracité de l’OTAN à vouloir s’étendre dans les anciennes républiques soviétiques – Ukraine, Moldavie – provoque une série de réactions en chaîne. Qui, tôt ou tard, déboucheront sur un conflit direct entre Washington et Moscou.

Reste à savoir quand et où le point de non-retour sera franchi. Il pourrait s’agir de cette petite république à l’Est des Balkans. La Transnistrie.

[euro-synergies.hautetfort.com]
Pas de MP d'hommes
28 février 2024 12:05
Pour sécuriser la Transnitrie, la Russie n’aura d’autre choix que d’étendre le corridor terrestre en passant par Nikolaïev et Odessa…

Le 23 février; à la veille du second anniversaire du déclenchement de l’OMS a été publiée la reprise d’une chanson soviétique composée durant la grande Guerre patriotique. Avec la participation d’artistes de Marioupol, Donetsk, Lougansk, Melitopol…

“Odessa nous accueillera à nouveau comme hôtes,
Les étoiles de la mer Noire brilleront sur nous.
Glorieuse Kakhovka, la ville de Nikolaev,
Ces jours viendront à l’esprit.
(…)
Et quand les Allemands seront partis
Et à nos proches nous reviendrons,
Rappelez-vous comment l’Occident est passé par l’Ukraine,
Ces jours viendront à l’esprit.”

Des paroles qui ne manqueront pas de faire cauchemarder les fascistes ukro-otanistes !…



C'est avec cette chanson que les soldats de l'Armée rouge atteignirent Berlin. Et des décennies plus tard, on l'entend à nouveau dans les zones de première ligne, il est à nouveau chanté par les soldats, qui font une pause cigarette lors d'une courte pause lors de missions de combat dans la zone d'opérations spéciales. En collaboration avec les habitants des régions réunies à la Russie, nos militaires ont réalisé cette composition avec le projet
28 février 2024 12:10
Rien à voir mais tu m'as fait penser à ça
J'ai une fois assisté à un concert des cœurs de l'armée rouge
C'était vraiment grandiose.
Pas de MP d'hommes
28 février 2024 12:17
Assalamou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

Maintenant, c'est l'armée brune.

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

Citation
Pom'pom a écrit:
Rien à voir mais tu m'as fait penser à ça
J'ai une fois assisté à un concert des cœurs de l'armée rouge
C'était vraiment grandiose.
28 février 2024 12:21
Il faut pas se tromper, les chinois fabriquent des puces pour les F5 et la Russie fabrique les produits chimiques pour les bombes us, Quelle ironie !

Que va devenir d'Israel dans ce méli melo ?ptdr


[youtu.be]

Citation
Pom'pom a écrit:
Clap
Ah ben voilà. C'est plus du chinois pour moi ptdr
28 février 2024 12:27
Ben, le pays redeviendra ce qu'il était avant
On revient tous à nos origines, qu'on le veuille ou pas.
La roue finis toujours par tourner
Citation
enicnaY a écrit:
Il faut pas se tromper, les chinois fabriquent des puces pour les F5 et la Russie fabrique les produits chimiques pour les bombes us, Quelle ironie !

Que va devenir d'Israel dans ce méli melo ?ptdr


[youtu.be]
Pas de MP d'hommes
28 février 2024 12:56
Merci d'avoir apprécié ...
Regarde ici notre porte parole du ministère des affaires étrangères qui danse la Kalinka$$
Citation
Pom'pom a écrit:
Rien à voir mais tu m'as fait penser à ça
J'ai une fois assisté à un concert des cœurs de l'armée rouge
C'était vraiment grandiose.
28 février 2024 13:19
Oh la vache que de souvenir.
Quand mes parents invités leurs amis avec des enfants comme nous, on leurs monté un petit spectacle de ce style. Ma mère adorait la danse sous tous ses aspects.
Citation
enicnaY a écrit:
Merci d'avoir apprécié ...
Regarde ici notre porte parole du ministère des affaires étrangères qui danse la Kalinka$$
Pas de MP d'hommes
28 février 2024 13:44
Les nains qui dirigent l’Europe ont commis une erreur majeure. Ils n’ont pas embrassé une belle nouvelle mariée, mais – sur ordre des Américains – se sont jetés sur elle comme des hyènes pour la violer et la dépouiller. La Russie, déjà suffisamment démembrée et outragée sous l’ère Eltsine, a dignement conservé l’essentiel de sa nationalité et de son patriotisme, et ne s’est pas laissée faire.
Citation
Pom'pom a écrit:
Ben, le pays redeviendra ce qu'il était avant
On revient tous à nos origines, qu'on le veuille ou pas.
La roue finis toujours par tourner
28 février 2024 15:43
Eh bien moi, mon premier souvenir avec la chanson russe, c'était la katioucha. présentée et chantée au Maroc en compagnie de M6

Citation
Pom'pom a écrit:
Oh la vache que de souvenir.
Quand mes parents invités leurs amis avec des enfants comme nous, on leurs monté un petit spectacle de ce style. Ma mère adorait la danse sous tous ses aspects.
 
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