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Témoignage accablant du directeur du lycée d’Imzouren sur les violences...
18 mars 2012 22:27
Tanger.- Ce n’est pas un manifestant, ni même un activiste, même pas un politicien. C’est le directeur du lycée d’Imzouren qui témoigne à visage découvert, et en pesant ses mots, sur la violente répression policière qui s’est abattue sur son lycée le mercredi 14 mars.

« Je vais parler rapidement de certaines choses », commence-t-il par dire avec un sourire aux lèvres. Puis, il enchaîne. Il explique que les manifestations de lycéens sont une chose normale qu’il essaye toujours de traiter avec la discussion et la concertation.

Il raconte que mercredi dernier des élèves de son lycée ont voulu sortir pour protester « normalement », c’est-à-dire pacifiquement, contre l’arrestation d’un de leur camarade arrêté récemment. Mais au moment de sortir, les lycéens se sont retrouvés face à un « mur sécuritaire » constitué par les forces de l’ordre.

Ce responsable académique explique alors que sans crier gare les forces de l’ordre ont commencé à frapper les lycéens. Des membres des forces de l’ordre ont alors pénétré dans l’enceinte du lycée. « Un fait que nous n’avons pas accepté, que personne n’a accepté », s’insurge le directeur du lycée.

Des lycéens ont été violemment frappés, tabassés, dont trois qui se trouvaient dans un état grave ont été transportés au centre hospitalier d’Imzouren.

Dans la soirée, la scène se répète. Plus de 30 membres des forces auxiliaires envahissent le lycée et l’internat en sautant le mur de l’établissement et en frappant tous ceux qui croisent leur chemin.

Mais, le plus grave, raconte le directeur du lycée, c’est le cas de trois internes dont l’un était entrain de prier et l’autre entrain de faire ses ablutions pour la prière. Ils ont été alors embarqués et « bien torturés » dans les installations policières avant d’être relâchés dans la soirée.

Le même scénario se serait reproduit les jours suivants, avec « plus de violences » policières. Par exemple, les forces auxiliaires, en grand nombre, pénètrent, en sautant encore une fois le mur, dans l’établissement scolaire saccageant tout sur leur passage, agressant et tabassant tout le monde. « Il y avait trois policiers pour un lycéen », conclue ce responsable qui estime que ce qui s’est passé « est totalement inacceptable à l’intérieur d’un établissement d’enseignement ».
[www.demainonline.com]
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
o
19 mars 2012 04:31
"Ce responsable académique explique alors que sans crier gare les forces de l’ordre ont commencé à frapper les lycéens. Des membres des forces de l’ordre ont alors pénétré dans l’enceinte du lycée. « Un fait que nous n’avons pas accepté, que personne n’a accepté », s’insurge le directeur du lycée. "

C'est vrai les forces de l'ordre n'ont pas l'autorite de rentrer dans les lycees, universites sans
l'aval du representant du ministere de l'education de la region.

En dehors du lycee c'est une autre histoire. C'est le sauve qui peut.

Ah le bon vieux temps. Combien de vitres j'avais casse. Combien de classes et de portes
j'avais casse. Tout ca pour ne pas faire mes devoirs. confused smiley confused smiley confused smiley

Une fois et la c'est la plus grande greve de toute ma vie. Y avait casa, agadir, marrakech et bien d'autres villes.
Universites, Colleges, Lycees. C'etait la pagaille de la pagaille. La casse. 1978 ou 79. Et tout d'un coup je me suis trouve avec quelques amis face a face avec les patrouilles. (Le genre de force qui ne demande pas de question.) Il fallait
courir tres vite. Et courir on a fait. On ne s'est arrete qu'a deux kilometres loin de notre
College "Lalla Meriem". On avait pas le choix que de se diriger vers la base militaire a Targa.
Moi personellement je n'ai plus regarde derriere moi. Mais je pouvais entendre les bruits de ceux
qu'on matraquait et memes des tirs. Je ne plaisante pas. Tirs blancs ou reel
en air. Je ne pourrai vous dire meme maintenant.

Que j'ai couru ce jour la. Je ne me suis arrete que quand je suis arrive devant la maison d'un commandant des FAR.
Un ami de la famille. Ce jour la on n'a pas sonne. On a simplement saute le mur.

La bonne "Petit ouldabbas que se passe t'il?"
"Apporte nous de l'eau et je te raconterai. "

On est reste la jusqu'a que nos familles sont venus nous chercher. La ville etait encadree..
 
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