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Surtout ne Jamais Désespérer...
S
18 juillet 2014 04:45
Mon Salam à toutes et à tous,

Je remercie d'emblée celles et ceux qui auront le courage de lire ce qui suit. Parfois, la longueur est plus que nécessaire pour comprendre. Soit...

Il ne faut jamais désespérer. J’aurais pu titrer ce récit autrement, ou cette histoire. En effet, récit fait le plus souvent référence à une fiction. Et ici, ce n’en est pas une.

Pour mémoire, et je crois que certains s’en souviendront, j’ai commencé à « perdre la tête » sur ce forum début Juin 2013. Et vous l’aurez compris, si je poste ici, c’est qu’il s’agit d’une histoire de femmes. Ah ces femmes qui font perdre la tête ! Me faire perdre la tête à moi… Pour cela, il fallait bien que ce soient des femmes d’exception.

Et bien réjouissez-vous les amis, des femmes d’exception, il y en a sur Yabiladi. Elles sont rares, mais il y en a. La particularité des femmes d’exception sur un site comme Yabiladi se situe dans le fait même que leur plume soit d’exception. Car autrement, il est quasiment impossible de les repérer si ce n’est par une rencontre physique. Personne ne me contredira ici mais la rencontre sur Yabiladi peut prendre deux formes. La première, et elle est le passage obligé, est virtuelle. La deuxième, ce n’est pas une devinette, elle est (ou devient) physique.

C’est une première rencontre, virtuelle et strictement virtuelle, qui m’a fait perdre la tête début Juin 2013. Une talentueuse yabie à l’écriture presque unique, très certainement polyglotte, en tout cas parfaitement bilingue, à l’accent Levantin de Damas, m’avait ému par son histoire, ou plutôt récit, tant la fiction me saute aux yeux aujourd’hui. Je m’étais virtuellement épris de cette femme dont « l’histoire » ressemblait étrangement à la mienne, y compris en termes d’origines. Tant de similitudes, aussi bien étayées, ne pouvaient me laisser indifférent. J’étais d’ailleurs le seul à l’avoir « compris » disait-elle. Mais comment ne pas comprendre une histoire que j’avais presque vécue moi-même, à peu de choses près, la différence la plus flagrante ayant été le fait que je suis un homme, et qu’elle est une femme ?

Quelques échanges épistolaires par messagerie privée avec cette femme m’ont envoyé un temps dans les nuages. L’amour virtuel peut être fort. Je sais de quoi je parle. Et d’autres aussi je suppose. Mais l’amour virtuel peut être d’une violence inouïe insoupçonnable. Je croyais être si près du but. « Enfin une femme qui me ressemble ! », m’étais-je dit. Même si, en réalité, je ne l’avais jamais vue. Oui, elle me ressemblait par son histoire, sa plume (certains m’avaient même confondu avec elle, petit lol au passage), son niveau d’instruction, sa passion pour la langue arabe… Mais je me suis vite aperçu que c’était vain. Son pseudonyme faisait penser à une fleur violacée dont les senteurs parfument les nuits chaudes de l’été. Ma curiosité très intéressée avait provoqué sa fuite irrémédiable. Même dans son dernier message privé, dans lequel elle m’exprimait ses adieux, elle avait réussi à m’envoyer sur des nuages encore plus hauts. Elle a supprimé son compte. Et je me suis pris ma première grande claque virtuelle.

Bref, disons que les dix premiers jours du mois de Juin 2013 étaient riches en émotions virtuelles, au point de devenir un temps « poète », autre petit lol, pour tenter de la retrouver. Je m’étais copieusement inspiré de l’artiste Syrien Sabah Hosni et de son introduction « Habibi ‘Ala Donia ». De la rubrique « Général », j’étais devenu un inconditionnel de la rubrique « Relations Sentimentales ». Quelle déviance !

Si cette histoire semblait pour moi faire partie des « affaires classées », je n’en avais pas fini pour autant avec ses femmes qui font perdre la tête.

Rétrospective. Quelques mois auparavant, je m’étais « lié d’amitié virtuelle » avec une autre yabie. Un pseudo très original, une invention bien choisie, inconnu de Daddy Google. Celui-là semblait sortir d’un Manga et sentait fraîchement le parfum du Pays du Soleil Levant. Il n’y avait rien de très spécial dans nos rares échanges, juste des échanges purement amicaux, et je ne m’étais jamais imaginé pouvoir la rencontrer un jour. La question ne se posait tout simplement pas puisque nous n’habitions pas le même pays. Notre seul point commun, peut-être, était de vivre respectivement dans deux des plus grandes capitales européennes alors que tout un bras de mer nous séparait.

Rien ne nous prédisposait véritablement à se voir. D’autant que pendant une assez longue période, elle avait disparu des écrans radar de Yabiladi. Un évènement douloureux l’avait obligée à s’éloigner de notre seul moyen de contact. Un beau jour, alors que je ne m’y attendais pas, elle réapparaissait, à peine remise de ce triste évènement. Je ne la connaissais pas personnellement. Mais j’avoue avoir compati à sa douleur. Normal, c’est une femme et je la trouvais gentille plus que tout.

Fin Juin 2013, alors que je me remettais à peine de ma grande claque virtuelle, non sans l’aide et le soutien moral de trois autres yabies qui se reconnaitront peut-être et que je salue au passage, oui, encore des femmes, la yabie au pseudo à consonance japonaise m’écrivait de nouveau. C’était, je l’avoue, avec une grande joie inexpliquée que j’apprenais qu’elle se rendait pour une visite de trois jours dans ma ville. Et cette joie s’est intensifiée lorsqu’elle m’informait de son souhait de me rencontrer une fois sur place. Non sans appréhension, j’avais l’impression d’attendre la visite officielle d’un chef d’état. Sans doute l’effet d’être dans cette grande capitale, mais plus sérieusement, c’était le fait de rencontrer physiquement pour la première fois une yabie que je ne connaissais ni de près, ni de loin. Un mélange subtil d’adrénaline et d’anxiété s’était niché dans tout mon corps se mêlant ainsi au sang qui coulait dans mes veines.

Pour cette visite, on ne peut plus officielle, je ne m’étais pas mis sur mon 31. Mais, date mémorable à jamais, le 29 Juin 2013, faute d’avoir rencontré un chef d’état, j’ai eu la chance et la surprise d’avoir rencontré un Joyau. Un Joyau étincelant que j’ai eu le privilège de contempler et d’accompagner en cette journée ensoleillée du Samedi 29 Juin 2013… Un Joyau qui me fit perdre la tête par sa beauté unique et son intelligence exceptionnelle. Un Joyau qui fit de moi poète d’un soir et dont je retranscrivais la rencontre magique par un poème en arabe intitulé « Ra’aytu Jawhara » dont voici la translitération :

Jawhara
Ra’aytu Jawhara kamiṣbāḥin yūqadā
Shakluhā farīdun wa lawnuhā mu‛jiza
Talma‛u fī-dduḥā wa tadī’u layluhā
Amu‛jizatun faḥasb ? Bal hiya kā’inā !
Baṣmatun wādi‛a fī qalbī dā’ima
Surūrun tārika wa āthārun khālida
Yā lahā min jawhara ! Lā mathīla mithlahā !
Lā sawā min khaddahā wa la sawā min ḥajbahā
Wa ‛iddi-nnujūm ish kithrahā ?
Bal fī ‛yūnahā ‛iddahā !


Une rencontre magique. Un évènement des plus magnifiques. Comme ceux qui ne se produisent qu’une fois, ou presque, dans une vie, telle cette Comète de Halley qu’on aperçoit tous les 75 ans. L’exemple de la comète n’est pas anodin. Les comètes comportent et représentent, en elles-mêmes, une part de rêve, certes. Elles sont difficiles à observer. Mais elles sont surtout difficiles à suivre. Si on a eu la chance de l’observer, il faut être armé de patience pour tenter de suivre une comète… Pour ma part j’ai essayé, aidé de quelques coïncidences très inattendues.

La traduction d’un sentiment qu’on éprouve pour une personne qu’on apprécie et qu’on souhaite conquérir peut prendre les formes les plus folles. J’avais un pseudonyme à consonance japonaise, une belle rencontre dans une des plus belles capitales du monde, et surtout, désormais, un prénom. Les quelques échanges épistolaires par le biais de la messagerie électronique et le moyen du sms n’ont fait que confirmer mon désarroi quant à l’idée de revoir ce Joyau. A titre d’exemple, je recevais une réponse pour 3 messages envoyés. Ces femmes qui font perdre la tête ont le talent de vous torturer l’esprit. Elles ne sont pas faciles à conquérir. A moins que ce soit nous, les hommes, qui sommes impatients de nature. J’avoue me trouver là une fausse excuse. En réalité, mon impatience de rencontrer de nouveau, et surtout le plus vite possible, ma dulcinée se justifiait par le fait d’avoir mesuré la véritable valeur de celle en qui je voyais un Joyau, si éblouissant, qu’il illuminait par sa brillance les lieux les plus sombres. Valeur inestimable et intégrité totale.

J’étais dans une grande ville, et elle dans une autre. Retrouver une personne dans une grande ville en disposant seulement de son prénom est comme tenter de retrouver une aiguille dans une botte de foin. Mais j’avais un avantage de taille. En effet, je disposais d’un prénom, mais pas n’importe lequel. Un prénom presque unique. Observez un instant cette équation : une femme d’une beauté et d’une intelligence exceptionnelle avec un prénom d’une beauté unique et faisant référence à une intelligence exceptionnelle… Grâce à son prénom, vieux d’au moins 14 siècles et porté jadis par une illustre femme des premiers temps de l’Islam, j’ai pu localiser le lieu exact où résidait ce superbe Joyau.

J’avais donc à présent une adresse. Je croyais, en toute innocence, bonne foi et naïveté avoir avancé d’un grand pas. Mais comme il est aussi question ici de perdre la tête, je ne me doutais pas un instant que le fait d’avoir obtenu cette adresse était synonyme de coup d’arrêt à cette rencontre, et donc de la fin de cette histoire. Je décide et entreprends de parcourir les 500 km et le bras de mer qui nous séparent.

Trouver une aiguille dans une botte de foin était presque devenu facile. Un jeu d’enfant, même. Je me sentais si fort, si intelligent (il est permis d’en rire, je vous assure). Seulement, à destination, après avoir parcouru ces fameux 500 km, j’ai trouvé encore plus petit qu’une aiguille dans une botte de foin… Etrange, n’est-ce pas ? Une véritable surprise à laquelle personne, je précise, personne ne peut s’attendre. J’arrive donc à destination. Je m’arrête pour téléphoner à celle qui désormais pour moi compte pour une princesse, tombant systématiquement sur sa messagerie. En vain.

Entre temps, profitant d’un moment de répit, je croise 2 jeunes gens et j’en profite pour leur demander de m’indiquer où se trouve la mosquée locale. Je devais en effet m’y rendre pour rompre mon jeûne et accomplir la prière du Maghrib. Mais il faisait un temps superbe, et communicatif que je suis, j’ai engagé une petite conversation avec ces jeunes. A ce moment-là, j’étais à mille lieux de penser que l’un d’eux était en fait le cousin de ma « princesse ». Ne me demandez pas pourquoi et comment nous en sommes arrivés à parler d’elle, ce serait trop long à expliquer et presque incompréhensible, mais le fait était bel et bien établi. Coïncidence ? Maktoub ? Quoi qu’il en fut, j’avais réalisé l’erreur phénoménale que je venais de commettre. Mais il était trop tard… Le temps que ma dulcinée réceptionne mes messages vocaux, toute la place publique était déjà au courant de ma visite surprise inopinée dans le quartier. Une véritable catastrophe… Un cataclysme, pour moi comme pour elle. Ce 20 Juillet 2013, il en était fini de cette magnifique histoire qui débuta le 29 Juin. Je venais alors de réaliser que je perdais l’un des plus beaux Joyaux que cette terre aie jamais porté.

J’ai mis précisément un an à m’en remettre. Un an jour pour jour. Pour cela il a fallu passer par de nombreuses étapes, volontaires ou purs produits du hasard. De folles péripéties dont je me garderai de raconter ici les détails…

Oublier un tel Joyau comme si de rien n’était ? Comme ça ? Impossible. J’étais marqué au fer rouge. Et que fait-on dans le cas d’espèce ? Bien d’abord on présente ses plus profondes excuses et on essaie de se faire pardonner. Puis on tente de reconquérir le cœur de la personne. Dans un premier temps, l’espoir était vivace. Je crois même que j’avais une chance. Une chance sur un million, s’entend. Mais il demeurait un obstacle aussi haut que les montagnes de l’Himalaya. Et comme chacun sait, escalader le toit du monde peut s’avérer extrêmement compliqué, d’autant qu’à 8000 m d’altitude, on manque assez vite d’oxygène. Si sur le principe je comprenais qu’une relation était possible, sa famille opposait un non ferme et définitif. Ma situation et mon statut personnel faisaient problème. Pour eux, et sans doute aussi pour elle. Mais toujours au nom des principes, qu’ils soient sociaux ou religieux, j’avais du mal à comprendre et intégrer cette idée de refus. Il s’agissait davantage d’un refus catégorique lié à des principes de traditions. Du moins, à mon sens. Car après tout, cette femme était loin d’être dépourvue de l’esprit de libre arbitre. Elle est libre de ses choix, intelligente, cultivée et instruite au plus haut niveau puisqu’elle conclut actuellement sa thèse de doctorat.

Tout cela semblait bien compliqué. Bref, je me suis finalement résigné. J’étais bien obligé de jeter l’éponge. Et surtout me faire à l’idée que cette relation était tout simplement impossible. Mais n’étant pas du genre à renoncer et baisser les bras, un jour, alors que je me trouvais au Maroc, je décidais de lui envoyer un sms pour prendre de ses nouvelles. A ma grande surprise, je recevais de sa part une réponse dans laquelle elle m’informait qu’elle aussi était au Maroc. Mon reflexe était de l’appeler immédiatement. Nous avions donc parlé ensemble et je ne pouvais dissimuler mon émotion à l’idée d’entendre sa voix. A ce moment-là, je me trouvais presque en état d’extase tant la communication était bien passée entre nous. Mais mon sentiment de joie s’expliquait par le fait que nous étions si proches l’un de l’autre. En effet, seuls quelques 70 km nous séparaient puisqu’elle se trouvait à présent à Khémisset et moi à Meknès. Une lueur d’espoir était née dans mon esprit, confirmée par une de ses répliques où elle me laissait entendre qu’on se rappellerait. « On se rappelle ? » m’avait-elle dit d’une voix douce…

« On se rappelle ». C’était la dernière fois que j’entendais le son de sa voix. J’ai essayé de la rappeler plusieurs fois, en vain. Elle ne répondait pas. Je revivais ainsi les premiers jours de notre rencontre du 29 Juin 2013. Cette lueur d’espoir s’était, cette fois, logée dans mon esprit. Pas dans mon cœur. Une anticipation inconsciente, peut-être. Car je ne voulais plus revivre ces instants de tristesse, et parfois de souffrance, après des appels et des messages sans réponse. Elle m’a pourtant répondu. Par sms. Pour me dire qu’elle ne pouvait me répondre car elle était « en présence de ses oncles ». « En présence de ses oncles » ? N’y avait-il donc aucun moment de la journée où elle pouvait s’isoler, ne serait-ce que quelques minutes ? Au moins pour tenir son engagement : « On se rappelle » ? Nous étions en Décembre 2013, et six mois après, ma patience avait atteint ses limites.

Epilogue. C’est ainsi qu’en Décembre je décidais de mettre fin de manière définitive à cet échange fantôme que je ne pouvais plus supporter. L’argument de ses oncles ne tenait pas pour moi. Ne voulait-elle plus de cet ultime contact ? Etait-elle étouffée par sa famille, en France comme au Maroc ? Je ne le saurai jamais. Ce qui est sûr, c’est qu’à ce moment-là, j’ai définitivement tourné la page dans mon esprit. Il m’aura fallu encore six mois de plus pour tourner la page qui avait pris place dans mon cœur. Les six derniers mois de cette période tourmentée étaient plein de méandres de toutes sortes. Une période pendant laquelle l’expression « perdre la tête » prenait tout son sens. Et on ne perd jamais la tête sans perdre le nord ! Alors de quoi s’agissait-il au juste ? De maladie d’amour ? De dépression ? Ou bien alors de dépression amoureuse ? Mais comment peut-on, au terme d’une simple rencontre, décider de démissionner de son poste, quitter son logement, parcourir de longues distances en sautant d’un avion à l’autre, s’éloigner de sa famille, etc… ?

Beaucoup diront qu’il faut être fou pour le faire. En effet. A chaud, on ne réalise pas ce qu’on fait. Et heureusement d’ailleurs. Car en définitive, il semble bien que, pour moi, c’était un passage obligé. De l’inconscience pour retrouver la conscience. Et plein de coïncidences. D’abord cette rencontre nez à nez des plus inattendues avec son cousin dans sa ville, quelque part près de Paris. Puis un parcours qui m’a conduit, sans le vouloir ni le chercher, à Khémisset, sa ville d’origine au Maroc…

Khémisset, dernière étape de ce long et tumultueux parcours où je me trouvais par le plus grand des hasards le 29 Juin 2014… Soit un an jour pour jour depuis cette rencontre magique à Londres le 29 Juin 2013. Ce jour-là je devais me rendre de toute urgence à Rabat. Avant de prendre l’autoroute depuis Meknès, j’avais besoin de faire un retrait d’argent assez important à ma banque. Mais le système informatique de l’agence était en panne. Et la banque fermant ses portes à 15h, j’étais bien agacé car je ne pouvais arriver à temps pour faire ce retrait à Rabat, puisque le ministère où je me rendais fermait quant à lui à 16h30. Il était donc indispensable pour moi de retirer cette somme d’argent et d’arriver avant la fermeture de cette administration. Chose que j’expliquais évidemment au banquier. Et spontanément, ce dernier eu l’idée de me suggérer de m’arrêter à Khémisset en cours de route, pour réaliser ce retrait.

Mais pourquoi a-t-il fallu que je me retrouve à Khémisset, cette petite ville du Moyen Atlas d’où est originaire celle en qui je voyais un Joyau, le 29 Juin 2014 ? J’avoue que sur le moment, occupé et préoccupé par mes démarches administratives, je n’y avais pas pensé un instant. Bien sûr que j’ai pensé à elle sur le coup puisque c’est sa ville. Mais je n’avais pas du tout pensé à cette date. Bref, je fais mon retrait et je file à Rabat en me faisant un petit film dans la tête « Ah si je l’avais rencontrée… » Bon j’arrête de spéculer inutilement. J’effectue mes démarches dans la capitale puis je rentre, cette fois sur Fès, où je devais rompre le jeûne chez ma mère. Et ce fut-là, à Fès, dans ma ville, qu’une autre surprise m’attendait…

Ce 29 Juin 2014, ma mère avait invité de la famille pour célébrer le premier jour du mois de Ramadan et rompre ainsi le jeûne ensemble. C’est que chez nous, la tradition n’a pas changée, même si les invitations se font de plus en plus rares chez les familles Fassies… Mais parmi les invités, il y avait une fille que je ne connaissais pas. Une amie de ma sœur qu’elle avait jugé bon d’inviter ce jour-là. Une jeune femme exceptionnellement belle… Si belle que j’avais peine à la regarder tellement j’étais intimidé. J’étais sous le charme. Un véritable coup de foudre. Pourquoi l’avait-elle invitée le premier jour de Ramadan ? C’était pourtant une totale inconnue pour moi. J’apprenais en fait que ses parents étaient absents, et ma sœur lui avait proposé de venir rompre le jeûne avec nous.

Ce soir-là, je m’étais trouvé une excuse pour ne pas aller à la mosquée, mettant en avant le fait que le voyage Meknès-Rabat-Fès m’avait fatigué… Naturellement, ce que j’attendais plus que tout, c’était de trouver cette occasion d’engager une conversation avec cette fille. Après tout, elle était l’amie de ma sœur et nous étions en famille. Je décide alors d’engager cette fameuse conversation, histoire de « faire un peu connaissance ». A ma grande surprise, je découvrais une jeune femme polie, éduquée, instruite et ouverte d’esprit. Nous étions, pour ainsi dire, sur la même longueur d’ondes… Je crois même que j’en suis tombé amoureux à la minute où je l’ai vue. Et chose encore plus surprenante, cette jeune femme a exactement le même âge que celle dont je parle dans cette histoire. Histoire vraie, je précise. Une rencontre des plus belles, le 29 Juin 2014, un an, jour pour jour, après la première qui fut, elle, un véritable échec… à la différence près que celle-ci s’avère être plein de succès.

Nous nous sommes revus le lendemain, toujours en présence de ma sœur. Puis nous avons conversé longuement par téléphone puisque je devais rentrer à Londres, à contre cœur… Nous avons découvert ensemble que nos personnalités respectives se ressemblent. Nous partageons bon nombre de points de vue, et surtout, nous nous comprenons dès que nous abordons un sujet de discussion. Son extraordinaire maturité fait d’elle une femme extrêmement libre de ses choix qui a su me faire accepter de sa famille en dépit de ma situation personnelle. Et ce 29 Juin 2014, j’ai rencontré celle que je vais épouser. Le mariage est prévu au mois d’Août insha’Allah.

29 Juin 2013 – 29 Juin 2014. Entre espoirs et désespoirs, je retiens surtout qu’il ne faut jamais désespérer.

Merci à toutes celles et ceux qui ont eu le courage de me lire. J’avais besoin de ce point d’orgue en guise de « thérapie ». Et l’écrire ici m’a fait le plus grand bien, même si j’ai longuement hésité à le faire.

Sanhaja Upon Thames…
l
18 juillet 2014 05:36
salam,

je trouve ton récit tres bien ecrit, mais si certes ce n'est pas du Rousseau ou du Voltaire lol mais on reste en haleine a chaque instant,c'est ce qui m'a donné envie de lire jusqu'au bout.

Et ce qui est magique, c'est de rencontrer une personne extraordinairement magique, et lorsque on l'a perd, on a l'impression d'avoir perdu la plus beau joyau de nos bijoux... et ainsi, cela ne donne plus envie de croire en l'amour et au sentiment amoureux...

Et la beauté de cette histoire, mais aussi de beaucoup a qui cela a pu arriver, c'est que, malgré ce diffuculté a accepter ce destin, il suffit parfois de quelque mois pour retrouver ce si beau sentiment, si beau qui fait oublier tous les précédents.

En tout cas, ca redonne beaucoup espoir et je trouve que ta derniere rencontre, c'est a dire ta futur épouse, est une histoire beaucoup plus simple, belle et naturelle comparé au autre avec yabi ect qui manque de spontanéité, et beaucoup de superficialité et de virtualité donneur de faux espoir.

Bon courage et je conseillle a tout le monde de le lire en entier, c'est assez palpitant !
18 juillet 2014 05:42
waouh quelle histoire
18 juillet 2014 05:46
A
18 juillet 2014 05:50
Salam
Mbrouk3lik oum, sobhan'allah, c magique
Mais nous on veut savoir qui est qui!! Sinon En mp chuuuut ma parole jdirais rien winking smiley

de beaux bébés yabi inchallah <3
PIETE SANTE BEAUTE DES MOOOOOTS QUI FONT REVER
C
18 juillet 2014 05:53
Salam alaykom,


Soubhana Allah! comme quoi on ne sais pas ce que nous réserve notre mektoub.. C'est trop beau, un rêve virtuel réalisé, allahi kemel bel khayr.. !
C
18 juillet 2014 09:05
Salam aleikoum

MashaAllah,je me suis régalée en lisant ton récit,

Super bien écrit, super narration et surtout on sent une réelle sincérité smiling smiley

Je me pose une question, le cousin que tu avais rencontré dans la ville du Joyau qui t'a brisé le cœur, est ce le cousin de ta future épouse ??? Celui qui t'a montré le chemin pour la mosquée ?
[center][b][color=#FF0099]C.C.B Ancienne Yabie / Promo 2006 - 2012[/color][/b][/center]
u
18 juillet 2014 09:43
salam ahlikoum,

Histoire surprenante !
Comme quoi comme tu l'as si bien dit, ne jamais désespérer
Allah y kamal a3likoum bel kheir, amine !
La3gouba les célibataires smiling smiley
S
18 juillet 2014 12:06
Salam je trouve que ton histoire est terriblement magnifique elle signifie que faut jamais perdre espoirs.. Et la sincerment j y croit en ton histoire j'ai lue tout et j'ai eu larmes au yeux. Bien toute mes mes vœux pour vote mariage qu'Allah vous protège .thumbs up
l
18 juillet 2014 14:48
Citation
C.C.B a écrit:
Salam aleikoum

MashaAllah,je me suis régalée en lisant ton récit,

Super bien écrit, super narration et surtout on sent une réelle sincérité smiling smiley

Je me pose une question, le cousin que tu avais rencontré dans la ville du Joyau qui t'a brisé le cœur, est ce le cousin de ta future épouse ??? Celui qui t'a montré le chemin pour la mosquée ?


t'as mal compris l'histoire ou quoi mdr ptdr
t
18 juillet 2014 14:57
Salam SUT,




Waw, quelle histoire, je me suis enfermee aux archives pour te lire grinning smiley

Allah y kemel be kheir, qu'Il vous comble de ses bienfaits et vous donne une descendance pieuse Inchaa Allah.

Rien n'arrive par hasard, jamais.

Il y a une raison a tout ce que nous avons vecu et a tout ce que nous vivons, un jour on en comprend le sens et on est heureux de nos douleurs ou de nos petages de plombs smiling smiley
18 juillet 2014 16:11
Salam ,

Superbe histoire , tu as réussi à me tenir en haleine tout au long du récit .
C'est bien écrit , ca nous change des posts écrits en langage sms .

Tu as l'air d'une personne qui ne se laisse pas abattre , tu as su te relever après tes échecs amoureux : tu es solide moralement et ca c'est un formidable atout dans la vie.

Tu as raison il ne faut jamais désespérer dans la vie , après la difficulté vient la facilité .

Rbi ikamelikoum belkhir .
C
18 juillet 2014 16:13
Citation
le mâle-aimé a écrit:
Citation
C.C.B a écrit:
Salam aleikoum

MashaAllah,je me suis régalée en lisant ton récit,

Super bien écrit, super narration et surtout on sent une réelle sincérité smiling smiley

Je me pose une question, le cousin que tu avais rencontré dans la ville du Joyau qui t'a brisé le cœur, est ce le cousin de ta future épouse ??? Celui qui t'a montré le chemin pour la mosquée ?


t'as mal compris l'histoire ou quoi mdr ptdr

Il dit quand il était dans la ville du Joyau de l'an dernier, il croisa deux hommes pour leur demander le chemin de la mosquée et l'un deux étaient le cousin de sa princesse.

Quelle princesse ? pour moi c'est la princesse qu'il va épouser.

Ou j'ai mal compris ?
[center][b][color=#FF0099]C.C.B Ancienne Yabie / Promo 2006 - 2012[/color][/b][/center]
I
18 juillet 2014 16:37
quel manifique recit allah y kemel bel kheir pour votre mariage amine
ne jamais désespèré les yabi smiling smiley
C
18 juillet 2014 16:39
Citation
C.C.B a écrit:
Citation
le mâle-aimé a écrit:
Citation
C.C.B a écrit:
Salam aleikoum

MashaAllah,je me suis régalée en lisant ton récit,

Super bien écrit, super narration et surtout on sent une réelle sincérité smiling smiley

Je me pose une question, le cousin que tu avais rencontré dans la ville du Joyau qui t'a brisé le cœur, est ce le cousin de ta future épouse ??? Celui qui t'a montré le chemin pour la mosquée ?


t'as mal compris l'histoire ou quoi mdr ptdr

Il dit quand il était dans la ville du Joyau de l'an dernier, il croisa deux hommes pour leur demander le chemin de la mosquée et l'un deux étaient le cousin de sa princesse.

Quelle princesse ? pour moi c'est la princesse qu'il va épouser.

Ou j'ai mal compris ?

Quand je dis dans la ville du Joyau, c'est la ville de la fille qu'il appelle le Joyau, désolée mais la tournure de ma phrase peut porter à confusion.

Allah ijezi bel kheir à la personne qui me l'a fait remarqué smiling smiley
[center][b][color=#FF0099]C.C.B Ancienne Yabie / Promo 2006 - 2012[/color][/b][/center]
I
18 juillet 2014 16:41
Citation
C.C.B a écrit:
Citation
le mâle-aimé a écrit:
Citation
C.C.B a écrit:
Salam aleikoum

MashaAllah,je me suis régalée en lisant ton récit,

Super bien écrit, super narration et surtout on sent une réelle sincérité smiling smiley

Je me pose une question, le cousin que tu avais rencontré dans la ville du Joyau qui t'a brisé le cœur, est ce le cousin de ta future épouse ??? Celui qui t'a montré le chemin pour la mosquée ?


t'as mal compris l'histoire ou quoi mdr ptdr

Il dit quand il était dans la ville du Joyau de l'an dernier, il croisa deux hommes pour leur demander le chemin de la mosquée et l'un deux étaient le cousin de sa princesse.

Quelle princesse ? pour moi c'est la princesse qu'il va épouser.

Ou j'ai mal compris ?
salem aleykoum
non finalement avec se joyaux il a couper sa relation car sa ne marchait pas nivo parents etc puis pour couper le ramadhan le premier jour sa sœur avait inviter son ami et la coups de foudre il trouve un escuse pour pas aller a la mosquer il discute et cest elle quil vas epouser ichallah en aout (il a rencontrer sa futur epouse inchallah un an jour pour jour apres sa rencontre avec son ancien joyaux)
C
18 juillet 2014 16:44
Citation
ines. a écrit:
Citation
C.C.B a écrit:
Citation
le mâle-aimé a écrit:
Citation
C.C.B a écrit:
Salam aleikoum

MashaAllah,je me suis régalée en lisant ton récit,

Super bien écrit, super narration et surtout on sent une réelle sincérité smiling smiley

Je me pose une question, le cousin que tu avais rencontré dans la ville du Joyau qui t'a brisé le cœur, est ce le cousin de ta future épouse ??? Celui qui t'a montré le chemin pour la mosquée ?


t'as mal compris l'histoire ou quoi mdr ptdr

Il dit quand il était dans la ville du Joyau de l'an dernier, il croisa deux hommes pour leur demander le chemin de la mosquée et l'un deux étaient le cousin de sa princesse.

Quelle princesse ? pour moi c'est la princesse qu'il va épouser.

Ou j'ai mal compris ?
salem aleykoum
non finalement avec se joyaux il a couper sa relation car sa ne marchait pas nivo parents etc puis pour couper le ramadhan le premier jour sa sœur avait inviter son ami et la coups de foudre il trouve un escuse pour pas aller a la mosquer il discute et cest elle quil vas epouser ichallah en aout (il a rencontrer sa futur epouse inchallah un an jour pour jour apres sa rencontre avec son ancien joyaux)

Waleikoum salam

J'ai enfin compris lol mais j'ai bloqué sur le cousin de la princesse, je me suis dis c'est le cousin de sa future épouse qu'il épouse en août inchallah,

Qu'Allah fasse de leur mariage et leur descendance soient une source de joie pour eux deux smiling smiley
[center][b][color=#FF0099]C.C.B Ancienne Yabie / Promo 2006 - 2012[/color][/b][/center]
I
18 juillet 2014 16:48
Citation
C.C.B a écrit:
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ines. a écrit:
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C.C.B a écrit:
Citation
le mâle-aimé a écrit:
Citation
C.C.B a écrit:
Salam aleikoum

MashaAllah,je me suis régalée en lisant ton récit,

Super bien écrit, super narration et surtout on sent une réelle sincérité smiling smiley

Je me pose une question, le cousin que tu avais rencontré dans la ville du Joyau qui t'a brisé le cœur, est ce le cousin de ta future épouse ??? Celui qui t'a montré le chemin pour la mosquée ?


t'as mal compris l'histoire ou quoi mdr ptdr

Il dit quand il était dans la ville du Joyau de l'an dernier, il croisa deux hommes pour leur demander le chemin de la mosquée et l'un deux étaient le cousin de sa princesse.

Quelle princesse ? pour moi c'est la princesse qu'il va épouser.

Ou j'ai mal compris ?
salem aleykoum
non finalement avec se joyaux il a couper sa relation car sa ne marchait pas nivo parents etc puis pour couper le ramadhan le premier jour sa sœur avait inviter son ami et la coups de foudre il trouve un escuse pour pas aller a la mosquer il discute et cest elle quil vas epouser ichallah en aout (il a rencontrer sa futur epouse inchallah un an jour pour jour apres sa rencontre avec son ancien joyaux)

Waleikoum salam

J'ai enfin compris lol mais j'ai bloqué sur le cousin de la princesse, je me suis dis c'est le cousin de sa future épouse qu'il épouse en août inchallah,

Qu'Allah fasse de leur mariage et leur descendance soient une source de joie pour eux deux smiling smiley
lol non cest pas le cousin de sa futur epouse en aout inchallah
amine inchallah!!!!! en tout cas quallah vous facilite votre mariage et inchallah il vous aportera el kheir dans cette vie dici bas pur votre religion et votre destiner futur amine
C
18 juillet 2014 16:49
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ines. a écrit:
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C.C.B a écrit:
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ines. a écrit:
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C.C.B a écrit:
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le mâle-aimé a écrit:
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C.C.B a écrit:
Salam aleikoum

MashaAllah,je me suis régalée en lisant ton récit,

Super bien écrit, super narration et surtout on sent une réelle sincérité smiling smiley

Je me pose une question, le cousin que tu avais rencontré dans la ville du Joyau qui t'a brisé le cœur, est ce le cousin de ta future épouse ??? Celui qui t'a montré le chemin pour la mosquée ?


t'as mal compris l'histoire ou quoi mdr ptdr

Il dit quand il était dans la ville du Joyau de l'an dernier, il croisa deux hommes pour leur demander le chemin de la mosquée et l'un deux étaient le cousin de sa princesse.

Quelle princesse ? pour moi c'est la princesse qu'il va épouser.

Ou j'ai mal compris ?
salem aleykoum
non finalement avec se joyaux il a couper sa relation car sa ne marchait pas nivo parents etc puis pour couper le ramadhan le premier jour sa sœur avait inviter son ami et la coups de foudre il trouve un escuse pour pas aller a la mosquer il discute et cest elle quil vas epouser ichallah en aout (il a rencontrer sa futur epouse inchallah un an jour pour jour apres sa rencontre avec son ancien joyaux)

Waleikoum salam

J'ai enfin compris lol mais j'ai bloqué sur le cousin de la princesse, je me suis dis c'est le cousin de sa future épouse qu'il épouse en août inchallah,

Qu'Allah fasse de leur mariage et leur descendance soient une source de joie pour eux deux smiling smiley
lol non cest pas le cousin de sa futur epouse en aout inchallah
amine inchallah!!!!! en tout cas quallah vous facilite votre mariage et inchallah il vous aportera el kheir dans cette vie dici bas pur votre religion et votre destiner futur amine

Oui j'étais trop captivée par le côté incroyable du destin In love ce que Allah peut faire parfois voila) pourquoi je suis restée bloquée là dessus lol
[center][b][color=#FF0099]C.C.B Ancienne Yabie / Promo 2006 - 2012[/color][/b][/center]
I
18 juillet 2014 16:51
oui soubhanallah en totu cas cest une histoire merveilleuse et qui montre quil ne faux jamais deseprerer et garder la foi quoi qui les passe allah s'occupera du reste soubhanallah
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