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Je suis retombée sur ce texte écrit l'année dernière... Sur le trajet du retour de mon voyage à Lyon ?
Je crois que j'ai une mémoire des lieux... Je me demande si je pourrais me souvenir de ces lieux pour chacun de mes textes...
En tout cas, je me souviens de quels cours j'ai étudié à quel endroit à Bruxelles (j'étudiais dans les parcs, les trams, ou en marchant ?) ... Ça fais un moment, mais pour certains je pourrait presque restituer la matière ?

Bref, rien à voir avec le sujet du texte ?

Belle et lumineuse journée à tous ?


Nuit pleine, lune ronde, le numineux imprègne la forêt, les collines, et tout mon être. Quelque chose va se produire. Je le
sens, je le sais. La Louve en moi s'agite, porte mes pas jusqu'à l'orée du bois, me pousse vers le sommet de la colline, là où chantent les loups. Malgré la peur, l'angoisse qui m'enserre, je me laisse portée par ce mouvement qui vient du plus profond de mon être.
J'arrive bientôt sur le plateau de roche. D'abord je ne vois rien, j'entend seulement le hurlement. Je reste un long moment en retrait, absorbée par la lumière blanche de la lune. Soudain, j'entend un bruit dans les buissons. Là, je les vois, les loups gris et les loups noirs, entrer un à un sur le plateau de pierre. Chacun s'arrête à un endroit bien précis pour former un cercle. Puis, stupéfaite, je vois un jeune homme s'avancer jusqu'au centre du cercle. Il est presque nu. La lumière blanche et fade de la lune donne à sa peau un teint pâle et luisant, presque luminescent. Un frisson me parcourt toute entière, mon corps se met à vibrer, je ne contrôle plus rien. Les loups entonnent leur chant l'un après l'autre jusqu'à ce qu'une formidable symphonie résonne dans toute la forêt. L'homme se met à tournoyer sur lui-même, ses pieds frappent le sol, il se laisse emporter dans une transe frénétique. Puis c'est au tour de la lune d'entrer dans la danse. Progressivement, elle passe d'un blanc vitreux à un rouge incandescent irradiant tout alentours… Mon cœur s'accélère. Je n'ai plus peur, je ne tremble plus, mes pieds frappent le sol, mon corps danse sur le chant des loups, ma gorge se déploie, La Louve hurle à la lune.

J'ignore combien de temps cela a duré. Mais lorsque je reprend mes esprits, La Louve s'est incarnée en moi, son poil rouge comme la terre est à présent le mien, ses yeux perçants et sûrs sont les miens, ses griffes, ses dents tranchantes sont les miennes… sa force, sa puissance, sa détermination m'habitent à présent.
Tous les loups sont partis. Tous, sauf un. Ce n'est pas un loup ordinaire, c'est Le Loup Blanc, celui qu'évoquent les contes de nos grands-mères. Il est plus grand qu'un loup ordinaire, incroyablement fort, incroyablement beau. Son regard, incandescent, m'enveloppe et me submerge, nous ne sommes plus désormais qu'un seul corps, connectés par la puissance de la nature sauvage. Alors, d'un mouvement imperceptible, il m'invite à le suivre. Mon pas emboîte le sien, nous partons dans une course effrénée, brisant nos dernières chaînes. Toute la nuit, nous courrons à travers la forêt, nous traversons les rivières, hurlons à la lune, mûs par les puissances de Vie et d'Amour.

Au matin, je me suis réveillée aux côtés du jeune homme de la veille, lovée entre ses bras. Nous n'avons échangé qu'un seul regard avant de nous quitter, ce regard qui dit : merci pour le voyage.
Depuis ce jour, ni mon corps ni mon âme ne supportent plus la moindre chaîne. Depuis ce jour, mon regard est perçant, mes yeux voient loin, mon cœur s'est changé en feu, La Louve coure dans les pas.

La Louve
Août 2022

Salam
Euh.. hum. Comment dire.
Lorsque tu étais étudiante là au moment où tu écris cette histoire,est-ce que tu surveillais tes verres de coca ou tasses de café qnd tu les prenais dans les lieux publics ?

Car ce que tu racontes m’a tout l’air d’un récit d’une femme droguée à son insue.
Certains salauds mettent des drogues incolores et inodores dans les verres des femmes.

N'importe quoi ?

Citation
Danone* a écrit:
Salam
Euh.. hum. Comment dire.
Lorsque tu étais étudiante là au moment où tu écris cette histoire,est-ce que tu surveillais tes verres de coca ou tasses de café qnd tu les prenais dans les lieux publics ?

Car ce que tu racontes m’a tout l’air d’un récit d’une femme droguée à son insue.
Certains salauds mettent des drogues incolores et inodores dans les verres des femmes.

Je plaisante hein..

Citation
***************** a écrit:
N'importe quoi ?

Bah j'espère bien ??

Citation
Danone* a écrit:
Je plaisante hein..

Ben oui, en plus c’est très jolie ce que tu as écrit.
On s’y croirait ?

Citation
***************** a écrit:
Bah j'espère bien ??

Merci ?

Citation
Danone* a écrit:
Ben oui, en plus c’est très jolie ce que tu as écrit.
On s’y croirait ?

Salam wa rahma,

J’aime beaucoup les passages descriptifs, ça m’a fait le même effet avec le texte du pont

Est-ce que t’es belge ? T’as l’accent belge une fois ?

Merci ?

Tu entends avec les yeux ? ?

[www.yabiladi.com]

Citation
Yabinaute© a écrit:
Salam wa rahma,

J’aime beaucoup les passages descriptifs, ça m’a fait le même effet avec le texte du pont

Est-ce que t’es belge ? T’as l’accent belge une fois ?

Je dirais plutôt... avec le cœur

[www.yabiladi.com]

Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s'aveuglent.

Manquerait plus que tu sois rousse

Citation
***************** a écrit:
Merci ?

Tu entends avec les yeux ? ?

[www.yabiladi.com]

On ne voit bien qu'avec le cœur ?

Pourquoi rousse ? ?

T'es belge ? ?

Citation
Yabinaute© a écrit:
Je dirais plutôt... avec le cœur

[www.yabiladi.com]

Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s'aveuglent.

Manquerait plus que tu sois rousse

On ne voit bien qu'avec le cœur ?

Pourquoi rousse ? ?

T'es belge ? ?

Citation
Yabinaute© a écrit:
Je dirais plutôt... avec le cœur

[www.yabiladi.com]

Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s'aveuglent.

Manquerait plus que tu sois rousse

Citation
Yabinaute© a écrit:
Je dirais plutôt... avec le cœur

[www.yabiladi.com]

Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s'aveuglent.

Manquerait plus que tu sois rousse