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Le sage et le serpent
y
25 mars 2021 22:35
Un méchant serpent vivait aux abords d'un village. L'animal se tapissait sous les larges feuilles de la jungle, d'où il observait de ses petits yeux jaunes le va-et-vient des villageois, qui empruntaient ce chemin pour se rendre au marché. Le serpent s'amusait à les terroriser. Il se jetait brusquement sur les passants pour les mordre cruellement. Les habitants n'osèrent plus passer par cette route et firent un grand détour pour éviter le reptile.

Un jour, un sage qui voyageait de ville en ville vint à passer. Le serpent, selon son habitude, se jeta sur lui férocement. L'homme le regarda avec bienveillance et lui demanda :
- Pourquoi donc veux-tu me faire du mal ? Je poursuis simplement mon chemin, sans te déranger en rien.
Le serpent surpris par l'infinie douceur et la force paisible qui émanaient de l'homme, réfléchit à ces paroles et s'excusa.
- Je vois que tu as bon cœur au fond, lui dit le sage. Je voudrais que tu me fasses la promesse de ne plus attaquer personne.
Et il lui parla longuement de paix et de non-violence. Les paroles qu'il prononça émurent profondément le serpent et, avant que le sage ne reprenne sa route, il lui fit serment de ne plus jamais mordre.

Bientôt, les villageois remarquèrent que le serpent ne les attaquait plus. Ils empruntèrent à nouveau la route qui traversait la forêt. Peu à peu les passants s'enhardirent : voyant l'animal enroulé tranquillement sur une branche, ils lui jetèrent des cailloux. Comme le reptile les ignorait toujours, certains le piquèrent avec des bâtons. Le serpent se contentait de s'éloigner doucement. En le voyant aussi inoffensif, un des villageois s'empara de lui et le fit tournoyer dans les airs, avant de le projeter contre un arbre. Le serpent était de plus en plus maltraité. C'était à qui lui donnait un coup de pied, à qui lui plantait un bâton ou lui jetait une pierre. L'animal souffrait beaucoup mais il tenait la promesse qu'il avait faite et ne mordait pas.

Quelques semaines plus tard, le sage repassa par la route et appela le serpent pour prendre de ses nouvelles. L'homme fut désolé de voir l'état dans lequel se trouvait ce reptile. Ce dernier s'était caché dans le feuillage, le corps tout endolori, recouvert de plaies et de bosses.
- Mais que t'est-il arrivé, que s'est-il passé ? lui demanda le sage en le soignant.
- Maître, se plaignit le serpent blessé, vous m'avez dit de ne plus mordre, mais regardez ce que les villageois m'ont fait.
- Et pourquoi les as-tu laissé faire ? répondit le sage. Je t'avais demandé de ne plus mordre, mais je ne t'ai jamais dit de ne pas siffler !

A partir de ce jour-là, le serpent fit face à ses agresseurs en sifflant. Il n'eut plus besoin de mordre et ne fut plus jamais maltraité.

(Conte de l'Inde)
T
25 mars 2021 23:23
Tu veux pas faire un audio de toutes tes belles histoires, en plus je t'imagine avec une belle voix profonde, comme ça je les écouterai en m'endormant , ce serait vraiment top.
25 mars 2021 23:36
Selem alykoum le vieux sorcier ?

Encore une fois jolie histoire et j'aime beaucoup la morale ?.
VIDEL, pas célibataire. "Certified no multicompte since my inscription"
n
25 mars 2021 23:37
salam
barak'ALLAH oufik pour toutes ces belles histoires
qu'ALLAH te récompense ici-bas et dans l'au delà ?
Citation
Gandalf le gris a écrit:
Un méchant serpent vivait aux abords d'un village. L'animal se tapissait sous les larges feuilles de la jungle, d'où il observait de ses petits yeux jaunes le va-et-vient des villageois, qui empruntaient ce chemin pour se rendre au marché. Le serpent s'amusait à les terroriser. Il se jetait brusquement sur les passants pour les mordre cruellement. Les habitants n'osèrent plus passer par cette route et firent un grand détour pour éviter le reptile.

Un jour, un sage qui voyageait de ville en ville vint à passer. Le serpent, selon son habitude, se jeta sur lui férocement. L'homme le regarda avec bienveillance et lui demanda :
- Pourquoi donc veux-tu me faire du mal ? Je poursuis simplement mon chemin, sans te déranger en rien.
Le serpent surpris par l'infinie douceur et la force paisible qui émanaient de l'homme, réfléchit à ces paroles et s'excusa.
- Je vois que tu as bon cœur au fond, lui dit le sage. Je voudrais que tu me fasses la promesse de ne plus attaquer personne.
Et il lui parla longuement de paix et de non-violence. Les paroles qu'il prononça émurent profondément le serpent et, avant que le sage ne reprenne sa route, il lui fit serment de ne plus jamais mordre.

Bientôt, les villageois remarquèrent que le serpent ne les attaquait plus. Ils empruntèrent à nouveau la route qui traversait la forêt. Peu à peu les passants s'enhardirent : voyant l'animal enroulé tranquillement sur une branche, ils lui jetèrent des cailloux. Comme le reptile les ignorait toujours, certains le piquèrent avec des bâtons. Le serpent se contentait de s'éloigner doucement. En le voyant aussi inoffensif, un des villageois s'empara de lui et le fit tournoyer dans les airs, avant de le projeter contre un arbre. Le serpent était de plus en plus maltraité. C'était à qui lui donnait un coup de pied, à qui lui plantait un bâton ou lui jetait une pierre. L'animal souffrait beaucoup mais il tenait la promesse qu'il avait faite et ne mordait pas.

Quelques semaines plus tard, le sage repassa par la route et appela le serpent pour prendre de ses nouvelles. L'homme fut désolé de voir l'état dans lequel se trouvait ce reptile. Ce dernier s'était caché dans le feuillage, le corps tout endolori, recouvert de plaies et de bosses.
- Mais que t'est-il arrivé, que s'est-il passé ? lui demanda le sage en le soignant.
- Maître, se plaignit le serpent blessé, vous m'avez dit de ne plus mordre, mais regardez ce que les villageois m'ont fait.
- Et pourquoi les as-tu laissé faire ? répondit le sage. Je t'avais demandé de ne plus mordre, mais je ne t'ai jamais dit de ne pas siffler !

A partir de ce jour-là, le serpent fit face à ses agresseurs en sifflant. Il n'eut plus besoin de mordre et ne fut plus jamais maltraité.

(Conte de l'Inde)
Z
25 mars 2021 23:39
Ce matin quand j'ai ouvert mon pc j'ai cherché une petite histoire de ta part je n'ai rien trouvé je suis contente de la retrouver ce soir eye rolling smiley

Je vais la lire à mes petits choux

J'ai adoré merci winking smiley
H
26 mars 2021 02:28
C’est trop mignon ??
y
26 mars 2021 08:34
Salam

haha j'ai pas du tout une voix gutturale, encore une fois vous vous fiez trop à mon avatar, j'ai plutôt une voix douce.
Et ma voix de conteur je la préserve plutôt pour mes futurs enfants inshalah. grinning smiley
Citation
Temporelle* a écrit:
Tu veux pas faire un audio de toutes tes belles histoires, en plus je t'imagine avec une belle voix profonde, comme ça je les écouterai en m'endormant , ce serait vraiment top.
y
26 mars 2021 08:35
amin ma soeur ?
Citation
nepleurepas a écrit:
salam
barak'ALLAH oufik pour toutes ces belles histoires
qu'ALLAH te récompense ici-bas et dans l'au delà ?
y
26 mars 2021 08:37
si ça continu.. je vais me convertir en père castor whistling smiley
j'espère que tes enfants ont apprécié
merci
Citation
Zaz84 a écrit:
Ce matin quand j'ai ouvert mon pc j'ai cherché une petite histoire de ta part je n'ai rien trouvé je suis contente de la retrouver ce soir eye rolling smiley

Je vais la lire à mes petits choux

J'ai adoré merci winking smiley
y
26 mars 2021 08:38
Alykoum salam vide

merci ma soeur
Citation
Videl a écrit:
Selem alykoum le vieux sorcier ?

Encore une fois jolie histoire et j'aime beaucoup la morale ?.
26 mars 2021 09:07
Salam

Pour tes petits choux

La classe des chiffres


C’est le jour de la rentrée, dans la classe des chiffres. La maîtresse a demandé à chacun de ses élèves de préparer un petit texte pour se présenter. Ils doivent maintenant le lire, devant les autres élèves.

C’est Neuf qui commence, en déclarant : « Moi, je ne porte que du neuf, jamais de vêtements d’occasion ! Les gens aiment parler de moi, quand ils se demandent des nouvelles. C’est vrai, tout le monde dit toujours : “Alors, quoi de neuf ?”C’est peut-être, car ils savent que je suis un peu félin avec mes neuf vies. ».

C’est ensuite Six qui se porte volontaire : « Je suis Six, mais pas si sot, donc inutile de me traiter de saucisse. ». La maîtresse tousse et lui demande de rester sérieux. Il acquiesce et lui répond qu’il va faire attention, car son sixième sens lui dit qu’il va finir six pieds sous terre, s’il continue ses bêtises. Il file ensuite se rasseoir, avant qu’elle n’ai le temps de le gronder.

Trois est volontaire. Il commence par expliquer qu’il est très fort pour les multiplications. Quand la maîtresse lui demande pourquoi, il répond que : « Si on me multiplie par rien, on a déjà quelque chose ! ». Voyant son air perplexe, il lui dit :

« Madame, trois fois rien, c’est déjà quelque chose ! ». Elle lève les yeux au ciel et l’envoie se rasseoir, mais Trois a encore quelque chose à dire : « Je ne suis peut-être pas le plus grand de la classe, mais attention, je sais me battre ! Il y a déjà eu la guerre de Troie ! ».

Quatre succède à Trois au tableau. Il explique être quelqu’un de très apprécié puisqu’on le connaît aux quatre coins du monde. Il rajoute qu’il n’y a pas besoin de se couper les cheveux en quatre pour être son ami, mais il faut faire attention, car il aime dire ses quatre vérités aux gens.

Vient le tour de Deux de s’avancer pour parler : « Vous ne me verrez jamais sans Trois : on est comme les deux doigts de la main. Sinon, je suis quelqu’un de cartésien, qui a toujours les deux pieds sur terre, même s’il m’arrive quelquefois de nager entre deux eaux et de brûler la chandelle par les deux bouts. ».

Cinq s’avance pour parler. Il lève bien haut la main et dit à la maîtresse : « Tape-m’en cinq ! ». Elle répond : « Encore une intervention de ce genre et tu seras puni. Est-ce que tu m’as reçu cinq sur cinq ? ». Penaud, il acquiesce et dit simplement ne pas être considéré comme la cinquième roue du carrosse, dans la classe.

Huit saute de sa chaise, pour se présenter. Il aime le huitième art qu’est la télévision. Plus tard, il espère devenir la huitième merveille du monde, pour ne pas avoir à travailler huit heures par jour. Il rêve déjà d’infinis, quand il se couche le soir, à vingt heures précises !

Le timide Un lui succède : « Je suis toujours le numéro un ! C’est toujours moi qui fais la une ! C’est vrai que j’ai parfois un poil dans la main, mais vous ne me verrez jamais avancer d’un pas, pour reculer de deux ! ». La maîtresse voit que Deux lui tire la langue, mais ne relève pas car Un l’a provoqué.

Elle demande maintenant à Sept de venir lire son petit texte. Sept s’exécute, mais ne parle pas tout de suite. Il explique ensuite avoir l’habitude de tourner sept fois la langue dans sa bouche, avant de parler.

Sept rêve de voyage en bateau, pour parcourir les sept mers. Il n’aime pas les miroirs, qui peuvent amener sept ans de malheur, quand ils se brisent. Par contre, il adore le cinéma.

La maîtresse demande si tout le monde est passé. Six éclate de rire, en disant que c’est tout comme, car « Il ne reste que Zéro, qui est trop nul ! ». La maîtresse le gronde : s’il veut construire des nombres l’année prochaine, il va devoir apprendre à travailler avec tous les autres chiffres.

Elle demande à Zéro de venir au tableau. Zéro approche, mais retourne aussitôt s’asseoir. Il dit que Six a bien raison, que personne n’a envie d’être un triple zéro.

La cloche sonne. La maîtresse dit aux élèves qu’ils poursuivront demain. Elle est cependant inquiète pour Zéro et lui demande de rester. Zéro est visiblement triste.

Il lui explique que ce n’est pas tous les jours facile de compter pour zéro et qu’à force, on finit par avoir le moral à zéro.

La maîtresse lui sourit. Il ne s’en rend pas compte, mais il va faire de grandes choses. Sans lui par exemple, Dix n’existerait pas, ni Cent. Il va être celui qui va séparer les nombres en deux catégories : les positifs, qui seront plus grands que lui et les négatifs, qui lui seront inférieurs. Il va aussi fixer des règles à la division : personne ne pourra jamais diviser par zéro.

La maîtresse lui explique aussi qu’il va toujours gagner dans les multiplications, car n’importe quel nombre multiplié par zéro est égal à zéro.

Zéro semble retrouver le sourire. Pour être sûre qu’il n’ait plus jamais le moral à zéro, elle lui dit qu’il va très vite devenir très amis avec Un, puisque sans eux, aucun ordinateur ne ne pourrait fonctionner.

....

Citation
Zaz84 a écrit:
Ce matin quand j'ai ouvert mon pc j'ai cherché une petite histoire de ta part je n'ai rien trouvé je suis contente de la retrouver ce soir eye rolling smiley

Je vais la lire à mes petits choux

J'ai adoré merci winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/03/21 09:10 par Sawsane*.
26 mars 2021 09:09
Zéro est rassuré. Il a compris que ce n’est pas parce que les autres pensent qu’on ne vaut rien, qu’on est moins important qu’eux. Il la remercie et sort s’amuser avec les autres.

La maîtresse sourit elle aussi. « Ça promet quand ils vont faire des nombres ! »
grinning smiley

Anne K.G.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/03/21 09:13 par Sawsane*.
Z
26 mars 2021 10:12
ce soir lollll c'est une histoire avant de faire dodo ça ce soir donc eye rolling smiley
Citation
Gandalf le gris a écrit:
si ça continu.. je vais me convertir en père castor whistling smiley
j'espère que tes enfants ont apprécié
merci
Z
26 mars 2021 10:21
salam,

j'adore !!!!! trop beau !!!! je l'ajoute à mon doc word smiling smiley

merci beaucoup !
Citation
Sawsane* a écrit:
Salam

Pour tes petits choux

La classe des chiffres


C’est le jour de la rentrée, dans la classe des chiffres. La maîtresse a demandé à chacun de ses élèves de préparer un petit texte pour se présenter. Ils doivent maintenant le lire, devant les autres élèves.

C’est Neuf qui commence, en déclarant : « Moi, je ne porte que du neuf, jamais de vêtements d’occasion ! Les gens aiment parler de moi, quand ils se demandent des nouvelles. C’est vrai, tout le monde dit toujours : “Alors, quoi de neuf ?”C’est peut-être, car ils savent que je suis un peu félin avec mes neuf vies. ».

C’est ensuite Six qui se porte volontaire : « Je suis Six, mais pas si sot, donc inutile de me traiter de saucisse. ». La maîtresse tousse et lui demande de rester sérieux. Il acquiesce et lui répond qu’il va faire attention, car son sixième sens lui dit qu’il va finir six pieds sous terre, s’il continue ses bêtises. Il file ensuite se rasseoir, avant qu’elle n’ai le temps de le gronder.

Trois est volontaire. Il commence par expliquer qu’il est très fort pour les multiplications. Quand la maîtresse lui demande pourquoi, il répond que : « Si on me multiplie par rien, on a déjà quelque chose ! ». Voyant son air perplexe, il lui dit :

« Madame, trois fois rien, c’est déjà quelque chose ! ». Elle lève les yeux au ciel et l’envoie se rasseoir, mais Trois a encore quelque chose à dire : « Je ne suis peut-être pas le plus grand de la classe, mais attention, je sais me battre ! Il y a déjà eu la guerre de Troie ! ».

Quatre succède à Trois au tableau. Il explique être quelqu’un de très apprécié puisqu’on le connaît aux quatre coins du monde. Il rajoute qu’il n’y a pas besoin de se couper les cheveux en quatre pour être son ami, mais il faut faire attention, car il aime dire ses quatre vérités aux gens.

Vient le tour de Deux de s’avancer pour parler : « Vous ne me verrez jamais sans Trois : on est comme les deux doigts de la main. Sinon, je suis quelqu’un de cartésien, qui a toujours les deux pieds sur terre, même s’il m’arrive quelquefois de nager entre deux eaux et de brûler la chandelle par les deux bouts. ».

Cinq s’avance pour parler. Il lève bien haut la main et dit à la maîtresse : « Tape-m’en cinq ! ». Elle répond : « Encore une intervention de ce genre et tu seras puni. Est-ce que tu m’as reçu cinq sur cinq ? ». Penaud, il acquiesce et dit simplement ne pas être considéré comme la cinquième roue du carrosse, dans la classe.

Huit saute de sa chaise, pour se présenter. Il aime le huitième art qu’est la télévision. Plus tard, il espère devenir la huitième merveille du monde, pour ne pas avoir à travailler huit heures par jour. Il rêve déjà d’infinis, quand il se couche le soir, à vingt heures précises !

Le timide Un lui succède : « Je suis toujours le numéro un ! C’est toujours moi qui fais la une ! C’est vrai que j’ai parfois un poil dans la main, mais vous ne me verrez jamais avancer d’un pas, pour reculer de deux ! ». La maîtresse voit que Deux lui tire la langue, mais ne relève pas car Un l’a provoqué.

Elle demande maintenant à Sept de venir lire son petit texte. Sept s’exécute, mais ne parle pas tout de suite. Il explique ensuite avoir l’habitude de tourner sept fois la langue dans sa bouche, avant de parler.

Sept rêve de voyage en bateau, pour parcourir les sept mers. Il n’aime pas les miroirs, qui peuvent amener sept ans de malheur, quand ils se brisent. Par contre, il adore le cinéma.

La maîtresse demande si tout le monde est passé. Six éclate de rire, en disant que c’est tout comme, car « Il ne reste que Zéro, qui est trop nul ! ». La maîtresse le gronde : s’il veut construire des nombres l’année prochaine, il va devoir apprendre à travailler avec tous les autres chiffres.

Elle demande à Zéro de venir au tableau. Zéro approche, mais retourne aussitôt s’asseoir. Il dit que Six a bien raison, que personne n’a envie d’être un triple zéro.

La cloche sonne. La maîtresse dit aux élèves qu’ils poursuivront demain. Elle est cependant inquiète pour Zéro et lui demande de rester. Zéro est visiblement triste.

Il lui explique que ce n’est pas tous les jours facile de compter pour zéro et qu’à force, on finit par avoir le moral à zéro.

La maîtresse lui sourit. Il ne s’en rend pas compte, mais il va faire de grandes choses. Sans lui par exemple, Dix n’existerait pas, ni Cent. Il va être celui qui va séparer les nombres en deux catégories : les positifs, qui seront plus grands que lui et les négatifs, qui lui seront inférieurs. Il va aussi fixer des règles à la division : personne ne pourra jamais diviser par zéro.

La maîtresse lui explique aussi qu’il va toujours gagner dans les multiplications, car n’importe quel nombre multiplié par zéro est égal à zéro.

Zéro semble retrouver le sourire. Pour être sûre qu’il n’ait plus jamais le moral à zéro, elle lui dit qu’il va très vite devenir très amis avec Un, puisque sans eux, aucun ordinateur ne ne pourrait fonctionner.

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