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repondez moi svp
m
21 octobre 2005 15:24
Bonjour à tous
Je suis musulman et je fait mon mois de careme convenablement depuis l'age de 17 ans.
et j'ai une question tres importante: je sais qu'il est totalement interdit de coucher avec une femme la nuit si elle n'est pas l'epouse.
mais est-ce qu'il est interdit pour un celibataire de se masturber la nuit.
Merci pour l'attention
k
21 octobre 2005 16:04
salam alaykum, voila ce que j'ai trouvé


Question :


"Mes frères, je voudrais savoir quelle est la position de notre religion au sujet de la masturbation."


Réponse :



Pour l'islam, la sexualité et tout ce qui y a trait fait partie de la nature humaine, et il n'y a pas de tabou lié à ce sujet. Par contre il y a en islam, au sujet de la façon de vivre la sexualité comme au sujet de la façon de vivre toute chose, des limites à respecter.
Pour l'islam, l'instinct sexuel ne doit pas être refoulé et considéré comme en soi une mauvaise chose. Mais il ne doit pas non plus être flatté sans cesse. Il doit être orienté. C'est pourquoi les sources musulmanes (Coran et Hadîths) enseignent que le cadre matrimonial est le seul cadre autorisé pour vivre sa sexualité (voir Coran 23/5-6). L'avantage de cette mesure, c'est que l'instinct sexuel sert de la sorte de tremplin à la fondation de familles. Un des objectifs d'un jeune musulman devrait donc être de chercher à gagner sa vie honnêtement pour pouvoir fonder un foyer.



Quant à celui qui ne le peut pas, un autre verset s'adresse à lui en ces termes : "Et que ceux qui n'ont pas de quoi se marier cherchent à rester chastes jusqu'à ce que Dieu les enrichisse par Sa Grâce"24/33). Car "ceux qui cherchent [la satisfaction de l'instinct sexuel] au-delà de cela [le cadre matrimonial], eux sont ceux qui dépassent." (Coran 23/7). Or, la masturbation relève justement de ce qui est "au-delà du cadre permis" par les sources musulmanes, et, en tant que telle, est interdite.



Au cas où un jeune homme n'a pas les moyens de se marier et ressent une très forte poussée de l'instinct, le Prophète Muhammad (sur lui la paix) lui a enseigné de faire des jeûnes (rapporté par Al-Bukhârî). Un tel jeune homme devrait également s'occuper à des activités permises (sport autorisé, art autorisé, etc.), qui lui permettraient de penser à autre chose (cela sans pour autant faire de refoulement psychologique, car si l'instinct sexuel doit se vivre dans l'intimité et avec pudeur, il n'en est pas moins quelque chose de naturel dont il ne faut pas avoir honte de l'existence en soi). Cela devrait lui permettre de "rester chaste jusqu'à ce que Dieu l'enrichisse par Sa Grâce", comme énoncé dans le verset ci-dessus.



Malgré tout cela, il peut arriver qu'un jeune homme ressente une poussée de l'instinct telle qu'il "n'en puisse plus" et qu'il craigne de tomber dans la fornication (az-zinâ, relation sexuelle hors du cadre du mariage). Dans ce cas et en dernier recours, face à deux maux (la fornication et la masturbation), certains savants musulmans sont d'avis qu'il peut être amené à avoir recours au moindre mal (cf. Al-halâl wal-harâm, p. 153, et aussi Fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 34 p. 230), et ce seulement s'il y a risque réel pour lui de tomber dans la fornication. C'est ce qui est connu en droit musulman comme "akhaffu-dh-dhararayn" (le moins grave de deux maux). Soulignons-le : cela reste quelque chose du dernier recours uniquement, et seulement si le jeune n'a vraiment pas les moyens de fonder un foyer et qu'il craint vraiment de tomber dans un mal plus grave.
La question qui se pose ici est : pratiqué dans ce cas du dernier recours, l'acte de masturbation reste-t-il quand même interdit, ou bien, à cause de la nécessité existante, devient-il alors autorisé ? Ibn Taymiyya (Fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 34 p. 230) a rapporté à ce sujet les deux avis chez les savants :


l'avis disant que cela reste quand même un acte interdit mais que l'on n'y aura recours que pour ne pas tomber dans un mal plus grand ; cet avis signifie qu'il faudra demander pardon à Dieu. Il faut veiller cependant à ne pas faire ici non plus de refoulement psychologique. Le meilleur moyen d'éviter un tel refoulement est justement de s'en ouvrir à Dieu et de Lui en parler longuement. Car c'est bien à partir des Paroles de Dieu et de celles de Son Messager que les savants musulmans ont extrait les principes et les règles détaillées du droit musulman. Pourquoi, donc, ne pas en parler à Dieu ? C'est Lui qui sait, c'est Lui qui pardonne - Il est Miséricordieux - pour ce qui relève des devoirs qu'on a envers Lui, et non pas les hommes (il n'y a pas de confession à des hommes en islam).

l'avis disant que dans ce cas uniquement cet acte devient permis ; cet avis signifie – c'est évident – que l'on n'aura pas fait là quelque chose d'interdit. Cependant, dans ce cas, où un jeune ne verrait pas d'autre possibilité que ce recours, il devrait rester discret sur ses pratiques, sans faire pour autant un refoulement psychologique.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


en espérant que ca t'aide
k
21 octobre 2005 16:05
et voici ma source :

[www.maison-islam.com]

en esérant que ca passe en lien!
c
21 octobre 2005 16:09

Louange à Allah

Point de doute que la pratique de la masturbation est interdite selon la majorité des ulémas d’après Cheikh al-islam Ibn Taymiyya (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde). Sa pratique en Ramadan est encore plus grave et si elle aboutit à l’éjaculation, elle constitue alors un péché plus abominable et entraîne la rupture du jeûne et son auteur doit s’abstenir de manger pendant le reste de la journée. Car il ne lui est pas permis de se nourrir, compte tenu du caractère sacré du mois.

oua Allahou a'lem

salam alykoum
 
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