Allah, le Très Haut dit : « …car la Salât demeure pour les Croyants une prescription à des temps déterminés ». (Sourate An-nissa’ « Les femmes », verset 103).
La prière est l’un des cinq piliers de l’Islam qui a recommandé aux Musulmans de l’accomplir. Elle est évoquée dans plusieurs versets du Saint Coran où Allah exalté soit-Il, dit : «… et accomplis la Salât pour te souvenir de moi ». (Sourate Ta-Ha, verset 14).
En réalité, la prière est le remède favorable et la guérison divine pour toutes les maladies, qu’elles soient somatiques, organiques, psychologiques ou neurologiques ; elle est prophylactique et empêche le mal. Dans l’acte de la prière, chaque muscle dans le corps se donne du mouvement, ce qui mène à sa protection et à sa fortification. Ainsi, plus qu’elle soit une soumission et une obéissance à Allah le Créateur, la prière est un exercice physique ayant des bénéfices énormes. En effet, le corps humain se forme entre autres, d’os, d’articulations, de muscles, d’artères, de veines et de nerfs. Toutes ces composantes ont besoin de se lubrifier quotidiennement car, le repos total et le sommeil leur causent de l’indolence, du relâchement et de l’incapacité dans d’autres situations exigeant plus d’efforts. Par exemple, la thrombophlébite atteint beaucoup plus les sujets qui sombrent dans l’inactivité et le repos complet.
Aussi, il convient de souligner que dans le corps humain, les muscles se comptent par centaines, les nerfs se propageant dans tout l’organisme sont nombreux, entrecroisés et complexes ; Ils ressemblent à des fils électriques. Les os quant à eux, sont en nombre de 360.
Par conséquent, la prière est un exercice physique excellent durant lequel se meuvent les articulations et les muscles, et s’active la circulation sanguine. Que dites-vous alors de cinq (5) exercices physiques (cinq prières) par jour qui se répètent quotidiennement tout en agrandissant et raffermissant la foi de la personne qui prie (le Musulman).
La revue cairote « El-Moudjahid » a publié dans son numéro 146 en mois d’avril 1986, un article du Dr. Othman El-Khawas, spécialiste en orthopédie, et dans lequel il dit :
«D’abord, lorsqu’il s’est avéré que les exercices physiques sont la base pour une bonne constitution du corps qui va sans aucun doute, avec un esprit sain, les méthodes modernes d’éducation ainsi que la science de la médecine préventive les ont vivement recommandés. Ces exercices physiques ont été pris en considération pendant des séances régulières comme c’est le cas de toutes les autres matières et activités.
Alors, accomplir la prière cinq fois par jour est le meilleur moyen pour tirer avantage de ces exercices. Ses moments sont les plus opportuns et avantageux ; avant l’aube (la prière d’As-Soubh) où l’air est pur et le corps est encore affecté par le sommeil, au milieu de la journée (la prière d’Ad-Douhr), où le corps est fatigué par le travail, au milieu de l’après midi (la prière d’Al-Asr) où la journée de travail tire à sa fin alors que le corps est accablé encore par la lassitude, au coucher du soleil (la prière d’El-Maghreb) où l’être humain s’apprête au repos de la nuit, et enfin le soir (la prière d’El-Ichaâ), fin du jour.
Ensuite, il a été connu que la prière est le meilleur moyen pour l’activité de la circulation sanguine qui, elle aussi, stimule tous les autres appareils dans l’organisme. Donc voilà, As-Salât est considérée comme un stimulant pour la digestion et l’appétit. N’est ce pas que les moments de son accomplissement sont en rapport absolu avec cette moralité portée ! A l’aube, avant le petit déjeuner ; à midi avant le déjeuner ; au milieu de l’après midi, entre les deux repas (déjeuner- dîner) ; et enfin, le soir (le dîner) où la digestion est forte.
Ainsi, on a pu grâce à la prière guérir beaucoup de maladies gastriques dans un temps record. en faisant abstraction de tous les miracles de traitements et curation prescrits afin d’apporter remède à d’autres maladies, il y’a également d’autres miracles dans la guérison du boiteux, de l’impotent et de l’aveugle, …
Etant dit, des milliers de cas de maladie auxquels les traitements médicaux, chirurgicaux et psychologiques n’ont servi à rien, et en face desquels les médecins les plus perspicaces sont demeurés désespérés, ont trouvé remède par les miracles de la prière. De ce fait, la prière est comme un métal, émetteur de rayonnements et auto-générateur d’activité. Il faut admettre qu’elle n’est pas une simple récitation mécanique d’invocations comme le pensent beaucoup de non Musulmans, mais encore une sublimation soufiste où l’être humain entre en contact avec Allah le plus Haut, en se soumettant à lui dans le but d’acquérir de la quiétude ainsi que la sérénité.
En plus, la prière fait surgir des miracles ayant des effets sur les cas pathologiques : un bon nombre de patients souffrent de différentes maladies telles que l’ostéite, les infections suppurées, le cancer, …
Enfin, sur le plan psychologique, les bienfaits de la prière sont innombrables et essentielles à être citées. Ceci dit, en priant, l’être humain se soumet à Allah, louange à Lui, qui est capable de faire toute chose et toute chose ne peut se passer de Lui, et arrive conformément à ce qu’Il a prescrit et à sa volonté. En priant, le Musulman est convaincu que l’Homme ne lutte pas seul dans cette vie, il y’a un Créateur, Allah le Clairvoyant, le Juste et le plus Savant à propos de toutes les choses qu’il n’arrive pas à comprendre….S’il est victime (l’Homme) de l’injustice de quelqu’un, il s’en remet à Allah, l’Audient, le Clairvoyant qui lui fera justice, le plus Miséricordieux des Miséricordieux
Ce sentiment enveloppe la vie de l’être humain dans un climat de sérénité psychique l’aidant à vivre en bonne santé physique, avec un bien être mental et avec une quiétude sensorielle. Toutefois, réduire la prière (As-Salât) exclusivement dans l’esprit entraîne le stresse et la trouble.
D’autre part, le Dr. Rose H, conseillère médicale à l’hôpital de Boston, dit que parmi les traitements entrant dans la curation de l’angoisse et l’anxiété, est quand la personne qui en souffre se confie à quelqu’un à qui fait-elle confiance. Autrement dit, en parlant avec abondance et détails de ses ennuis, le malade finit par libérer son esprit de ses inquiétudes ; alors, livrer le fond de ses craintes guérit sans pour autant conditionner le statut de son confident, qu’il soit médecin, juriste ou religieux. Le tout est de sentir qu’il l’écoute, perçoit son angoisse et sa douleur et le soutient. Que dire donc de faire recours à Allah le Clairvoyant qui possède tous les biens ! N’est ce pas que l’être humain, en faisant sa prière se voit délivré de toues ses maladies !
« Ne connaît-il pas ce qu’Il a crée alors que c’est Lui le Compatissant, le Parfaitement Connaisseur ». (Sourate Al-Mulk « La royauté», verset 14)
Ainsi, le Dr. Alexis Karel qui a reçu le prix Nobel, dit dans son livre « l’Humain, cet inconnu » : Il se peut que de nos jours, la prière est la plus grande énergie potentielle qui produit de l’activité. Entant que médecin, j’ai eu beaucoup de patients auxquels les médicaments n’ont pu porter remède, signe d’impuissance et d’incapacité de la part de la médecine. Tandis que la prière les a guéris de leurs maladies.
« En somme, la prière produit de l’énergie et de l’activité, et avec laquelle l’être humain œuvre à intensifier son activité étant limitée et ce, en s’adressant aussitôt à une force sans limites qu’on ne peut imaginer (celle d’Allah) ».
« En priant, nous nous unissons avec cette gigantesque force qui a la haute main sur tout l’univers. Nous demandons à Allah de nous attribuer un brandon d’elle auquel nous faisons appel contre les souffrances de la vie. Chose est sure, la récitation pendant la prière (versets du Coran, invocations) nous procure et nous garantit seule de la force et de l’activité qui s’agrandit davantage. D’ailleurs, nos implorations et nos invocations ne sont jamais inutiles, bien au contraire, elles nous procurent, non seulement de la sérénité, mais encore, de la solidité et de la confiance absolue en Allah ».
Le secret des miracles de la prière et la prosternation
C’est dans « la revue » saoudienne que le Dr. Gharib Jamâ a écrit son article intitulé « Le secret de la prière et la prosternation », paru dans le N° 224 du mois de février 1996, et dans lequel il dit :
« Nulle adoration ne jouit de la faveur, de l’attention et de la considération comme celles accordées à la prière « As-Salât ». Elles étaient évoquées dans le Coran et la Sunna jusqu’à ce qu’elle ( la prière) soit le support de la religion (l’Islam), le cap de toutes les adorations (devoirs religieux), signe de la certitude et de la vérité et en haut de l’échelle des âmes vers une atmosphère angélique et un horizon serein et pur».
Et si on observait bien les piliers les plus répétés de la prière, on constaterait vite que la prosternation a été attribuée à ceux qu’Allah a élevés aux honneurs.
Une question se pose : Quels sont les bienfaits de la prosternation pour qu’Allah, le Très-Haut, lui attribue ce standing ?
1/ La prosternation favorise la baisse de la tension, et au fur et à mesure qu’elle se prolonge, l’hypotension grandit. cela dit, la prière peut être le plus important facteur diminuant jusqu à rendre rare l’atteinte de la tension chez les prosternés. Aussi, elle peut être un traitement pour les personnes souffrant de la tension.
En sus, les nombreuses prosternations sont considérées comme un exercice quotidien, régulier des centres de contrôles et leurs productions, qui se trouvent dans l’aorte, l’artère porte droite et son homologue gauche ; c’est ce qui favorise l’augmentation de leur capacité dans la régulation de la circulation sanguine. Par conséquent, le corps pourrait faire face à n’importe quel changement de position sans qu’il soit atteint d’étourdissements.
2/ Tout au long du jour, l’être humain s’expose davantage aux charges électrostatiques « électricité statique » de la couverture atmosphérique, qui se centralisent au niveau du système nerveux central. Mais, faut-il se débarrasser de toutes ces charges qui seraient capables de nous entraîner certains ennuis et douleurs, tels que la céphalée (un mal de tête), les courbatures etles douleurs cervicales. Cela dit, la prosternation nous met en contact direct avec la terre (le sol) qui les dégrade et les absorbe (les charges) complètement. Dès lors, la pression électrostatique sur le cerveau diminue. Chose est sure, les prosternés sont, grâce à Allah Taâla, protégés contre les troubles psychologiques et la schizophrénie.
3/ La prosternation aide à l’épuration des sinus nasaux par l’évacuation de leurs sécrétions tout en diminuant le risque de survenu d’inflammation (la sinusite).Tandis que les sinus maxillaires, cette position déclive permet leur purification et l’évacuation des excès des sécrétions muqueuses lors desquelles la personne atteinte de la sinusite sent l’accentuation de la douleur mais, qui disparaîtra par la suite.
Cela va également pour les sinus sphénoïdaux, ethmoïdaux et frontaux.
4/ La perfusion sanguine cérébrale augmente lors de la prosternation. Le sang apporte au cerveau les nutriments et l’O2 nécessaire pour accomplir sa fonction, en sachant que le cerveau est le centrer de commande du corps humain. La diminution du flux sanguin cérébral se manifeste clairement chez les sujets qui restent en position debout prolongée. A titre d’exemple, les soldats de la garde chez lesquels survient une perte de connaissance brutale. Le traitement de celle-ci est très facile, il suffit que ce soldat dorme sur le dos avec une surélévation des deux pieds au même niveau que la tête et alors, il reprend connaissance.
Il convient de souligner encore que l’augmentation du débit sanguin de la région de la tête aide à stimuler la circulation sanguine au niveau de la face et du cou leur procurant beauté et fraîcheur notamment quand il fait froid.
Observez les pratiquants du Yoga ont saisi l’importance de la position basse de la tête. Par suite, ils ont classé parmi les différentes positions de leur sport (le Yoga), celle de se mettre debout sur les épaules. A vrai dire, c’est un sport crée et imposé par les humains, mais qu’Allah nous a commandé des pratiques dont les bienfaits sont plus meilleurs que ceux des pratiques découvertes par l’Homme.
5/ La prosternation aide à prévenir la survenue des hémorroïdes et l’apparition des thromboses veineuses, elle guérit la constipation et est regardée parmi les meilleurs positions pour le traitement du prolapsus congénital de l’utérus. Ses bienfaits ont été récemment découverts car, les gynécologues l’ont recommandée pour la curation de certains symptômes. Ils l’ont appelée la position « des genoux et du thorax ».
Par ailleurs, sous le titre de « Les miracles de la prière dans la prévention des varices des membres inférieurs », la revue saoudienne « Les miracles » a publié dans son N°2, paru en Joumada El-Oula 1417 la première recherche médicale portant sur la relation entre la prière entant que législation islamique et la prévention des varices des membres inférieurs.
Il a été prouvé dans cette étude faite par le Dr. Tawfiq Alwane qui a reçu le grade de Magister par excellence de la faculté de médecine, service de chirurgie, université d’Alexandrie, que la prière « As-Salât » protège contre toute éventuelle atteinte des varices tout en exposant des preuves scientifiques appuyées par des documents, des images et des tableaux. Il a été démontré aussi que la négligence de la prière mène de façon vigoureuse vers cette maladie fréquente qui touche entre 10 à 20% de la population.
Etant dit, les Scientifiques ont constaté tout en affirmant qu’il existe deux principaux éléments entrant dans la destruction des veines superficielles, et favorisant l’apparition des varices des membres inférieurs. Il s’agit de :
Elément 1 :Une hyperpression exercée sur les parois des veines superficielles des membres inférieurs à travers une position debout prolongée.
Elément 2 : La veine superficielle prédisposée à présenter une atteinte est sous l’influence d’une maladie générale des tissus de soutien qui entraînent la fragilisation de ses parois par rapport à une veine homologue normale.
Et l’on voit bien que l’association de ces deux éléments chez une personne entraînera inévitablement la maladie en question.
D’autre part, il est clair que la prière se regarde comme un facteur influent dans la prévention des varices et ce, pour trois raisons :
D’abord, ses particulières positions conduisent vers une hypopression exercée sur les parois fragiles des veines superficielles des membres inférieurs.
Ensuite,son activation du fonctionnement de la pompe veineuse latérale, et par suite, la diminution de la pression sur les veines superficielles.
Enfin, le renforcement des parois fragiles en augmentant le métabolisme cellulaire, non seulement au niveau des vaisseaux, mais également dans tout l’organisme.
Somme toute, la quintessence de tous nos propos communiqués avec plus ou moins d’éclaircissement est la suivante : Si l’être humain (adorateur) recourt à Allah Taâla (Le Très-Haut) en ayant un cœur et une âme purs et sincères, Allah est avec lui. Et s’il prie humblement et avec une dévotion apparente et intime (interne), sa Salât est considérée comme une clinique psychologique et une source de remèdes pour beaucoup de maladies organiques.