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Le rapport de HRW sur le Sahara Occidental et les camps Tindouf
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20 décembre 2008 16:32
Voici le résumé du rapport sur les droits de l'homme au Sahara et à Tindouf telqu'il a été diffusé sur le site de Humain Rights Watch : [www.hrw.org]

Maroc: Violation des droits au Sahara occidental
La population des camps de réfugiés administrés par le Polisario demeure vulnérable

(Rabat, le 19 décembre 2008)- Le Maroc viole les droits à la liberté d'expression, d'association et d'assemblée au Sahara occidental, a déclaré Human Rights Watch dans un nouveau rapport publié aujourd'hui, révélant de sérieuses limites aux progrès faits par le Maroc en matière de protection des droits humains dans leur ensemble. Les conditions des droits humains se sont améliorées dans les camps de réfugiés sahraouis administrés par le Front Polisario en Algérie, même si le Polisario marginalise ceux qui défient directement son autorité.

Human Rights Watch a appelé le Maroc et le Polisario à adopter des mesures spécifiques pour améliorer la situation des droits humains dans les territoires qui se trouvent, de facto, sous leur contrôle. HRW a également appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à mettre en place un mécanisme d'observation régulier des droits humains, aussi bien au Sahara occidental qu'à Tindouf.

« La répression s'est quelque peu atténuée, et les dissidents d'aujourd'hui testent les lignes rouges », a remarqué Sarah Leah Whitson, directrice de la division du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Mais les autorités marocaines - à leur crédit - nous demandent de les juger non pas par rapport à leur propre bilan passé, mais par rapport à leurs engagements en matière de droits humains internationaux. Au regard de ces normes, elles ont encore un long chemin à parcourir»
Le rapport de 216 pages, intitulé « Human Rights in Western Sahara and in the Tindouf Refugee Camps » (« Les droits humains au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés à Tindouf »), étudie la situation actuelle et non pas les abus passés. Human Rights Watch documente la façon dont le Maroc utilise une combinaison de lois répressives, de violences policières et de procès inéquitables pour réprimer les Sahraouis qui luttent pacifiquement en faveur de l'indépendance ou de la pleine auto-détermination pour le Sahara occidental contesté.

« Le Sahara occidental est un problème international qui est en suspens depuis des décennies », a expliqué Sarah Leah Whitson.« Mais à travers ce conflit, le monde peut aussi comprendre et traiter les défis plus vastes en matière de droits humains qui continuent à se poser pour le Maroc. »

Au Sahara occidental, les autorités marocaines considèrent toute opposition à leur administration du territoire contesté comme des atteintes à «l'intégrité territoriale» du Maroc, et utilisent cette position pour interdire ou disperser des manifestations pacifiques et pour refuser la reconnaissance juridique aux organisations de défense des droits humains. Le problème va au-delà des lois répressives, cependant : la police frappe les manifestants indépendantistes pacifiques et torture parfois les personnes détenues, a précisé Human Rights Watch. Les citoyens déposent des plaintes sur les abus commis par la police que le système judiciaire rejette régulièrement sans mener d'enquêtes sérieuses, renforçant ainsi un climat d'impunité vis-à-vis de la police.

Si les manifestations organisées par les sahraouies comportent parfois, de la part des participants, des actes de violence que les autorités marocaines ont une responsabilité d'empêcher et de sanctionner, ceci ne saurait justifier les interdictions globales des assemblées pacifiques. Les tribunaux marocains ont inculpé des activistes sahraouis défenseurs des droits humains pour incitation ou pour participation à des actes de violence en s'appuyant sur des preuves douteuses, lors de procès qui étaient manifestement inéquitables.

Lors de la préparation de ce rapport, Human Rights Watch a mené de très nombreux entretiens auprès de personnes vivant au Sahara occidental ainsi qu'auprès de résidents actuels et passés des camps de réfugiés de Tindouf. Les autorités marocaines tout comme celles du Polisario ont reçu la délégation de Human Rights Watch, n'ont imposé aucun obstacle important à ses travaux, et ont apporté des réponses extensives aux questions de Human Rights Watch qui figurent dans le rapport
l
20 décembre 2008 16:34
(Suite du rapport de HRW)

Dans les camps de réfugiés de Tindouf,le Front Polisario permet aux réfugiés de critiquer sa gestion des affaires quotidiennes, mais marginalise de fait ceux qui s'opposent directement à son autorité. Les résidents peuvent quitter les camps s'ils le souhaitent, y compris pour aller s'installer dans la partie du Sahara occidental contrôlée par le Maroc. Le fait que la plupart empruntent la route principale vers la Mauritanie plutôt qu'un itinéraire clandestin dénote leur assurance qu'ils sont autorisés à se déplacer.

La suite ---> [www.hrw.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/12/08 16:36 par peace_and_love.
S
20 décembre 2008 17:13
Non voila ce que tu dois mettre toi :


HUMAN RIGHT IN ALGERIA
Testimony by Tom Malinowski to the U.S. House of Representatives
March 3, 2005

Tom Malinowski, Washington Advocacy Director for Human Rights Watch, testified before the U.S. House of Representatives Committee on International Relations, Subcommittee on International Terrorism and Nonproliferation, on the current human rights situation in Algeria. Mr. Malinowski addressed the pattern of unsolved “disappearances” carried out both by the security forces and by armed groups fighting the government, the torture of suspects under interrogation, restrictions on press freedom, discrimination against women under the law, and a judiciary that lacks independence as well as Human Rights Watch's concerns about a possible general amnesty that would ratify the impunity enjoyed both by state agents and many armed militants for atrocities that, in some instances, rise to the level of crimes against humanity.

Mr. Chairman, members of the Committee, thank you for your invitation to testify on Algeria’s human rights record and the fight against terror.

Others on this panel will discuss the most recent elections in Algeria and the extent of political pluralism there. I will address a concern about the human rights situation: about the pattern of unsolved “disappearances” carried out both by the security forces and by armed groups fighting the government, the torture of suspects under interrogation, restrictions on press freedom, discrimination against women under the law, and a judiciary that lacks independence. Finally, I will explain our concerns about a possible general amnesty that would ratify the impunity enjoyed both by state agents and many armed militants for atrocities that, in some instances, rise to the level of crimes against humanity.

But first, let me say a few more general words about the relationship between protecting human rights and democratic freedoms and fighting terrorism. Everything I will say about Algeria today rests on the conviction that there is not a trade off between these two goals. Terrorism is obviously a threat to liberty, to the law and to the human rights values we hold dear. But terrorists are often the first to benefit when governments fail to uphold those values. It is precisely in societies where ordinary people have limited peaceful avenues for expressing their grievances that violent movements tend to thrive. When governments restrict free expression, shut down political parties, and punish peaceful dissent, they don’t hurt those who use violence to advance their aims. They hurt the moderate, democratic, political movements that need these freedoms to survive – the very forces that can be a counterweight to violent groups. And when people in such societies associate the United States with the governments that abuse their rights, this helps terrorist groups like al Qaeda to paint America as the enemy of the people of the Muslim world. This aids the terrorists in their struggle for hearts and minds.

This is why I welcome the Bush administration’s recognition that the fight against terror must rest in part on the promotion of democratic freedoms and human rights. But that recognition must be translated into consistent policies. And Algeria is an important test case.

Since the events of September 11, 2001, several U.S. officials have visited Algeria and commended that country’s response to armed insurgents. Assistant Secretary of State William Burns, for instance, said in December 2002 that Washington “has much to learn from Algeria on ways to fight terrorism.” Algerians have suffered the ravages of terrorism as much as any people on earth, and those acts deserve our full condemnation. Nevertheless, in human rights terms, Algeria, with its documented record of torture and “disappearances,” is in many ways a model of how not to fight terrorism.

[www.hrw.org]
D
20 décembre 2008 19:36
Salamou Alykoum,


Et apres???? la difference entre tindouf et le sahara, c'est qu'on à une autorité etatique qui exerce possede le monopole de la violence legitime et de l'autre coté, on a une organisation, sans aucune legitimité, sans aucune existence formelle si ce n'est au sein du gouvernement algerien et lui seul.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
 
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