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Qu’est ce que la patience الصبر ?
v
24 décembre 2016 00:53
Etymologiquement : la patience « as-Sabr » signifie la retenue et l’abstention.

[Exemple] Il a combattu untel avec patience, quand il y a abstention et retenue.
Tel que dans la parole d’Allâh - Ta’âla :


« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. » [Coran, 18/28]


Ce qui veut dire : Retiens ton âme avec eux.

La patience [as-Sabr] : Consiste à retenir l’âme de l’impatience et du mécontentement, à retenir la langue [lissân] de la plainte [Choukoû] et l’abstention des membres à la confusion.


Ainsi la patience est de trois sortes :


* 1) Une patience dans l’obéissance à Allâh
* 2) Une patiente dans le fait de ne pas désobéir à Allâh
* 3) Une patience dans les épreuves d’Allâh

Les deux premières [patiences] sont :


* 1) Une patience qui est liée à l’acquisition [de l’adorateur]
* 2) Une patience qui ne comporte aucune acquisition de sa part


J’ai entendu cheikh al-Islâm Ibn Taymiyya (Qadassa Allâh roûhahu) [rahimahullah] dire :


« La patience de Yûssuf qui a consisté à résister à la maniabilité de la femme de al-‘Azîz, fût plus parfaite [Akmal] que sa patience lorsque ses frères l’on jeté dans le puit, l’ont vendu et l’ont séparé de son père, car dans ce dernier cas, il s’agit de choses qu’il a subies sans possibilité de choix de sa part ni acquisition.

Ce sont des choses où l’adorateur n’a d’autre solution que la patience [as-Sabr]. Quant à son attitude à résister à la désobéissance, c’est une patience allouée avec un consentement et un combat de l’âme. D’autant plus qu’il y a des circonstances fortifiant les raisons d’une possible acceptation de ces invitations [de la femme].



Certes [Yûssuf] était jeûne, l’appel [de cette femme] à son égard étant fort.
De plus, il était célibataire sans autre compensation pouvant repousser son désir.
Il était étranger, et l’étranger est moins pudique dans un pays étranger que dans son propre pays parmi ses compagnons, ses connaissances et sa famille.
Il était esclave, et l’esclave ne possède pas la retenue que détient l’homme libre.
Mais encore, la femme était belle et d’une haute lignée. Elle était la maîtresse de sa demeure [et son époux] surveillant toutes choses était absent.
De même, c’est elle qu’il l’a invité en le menaçant d’une dure menace.
Malgré tout cela, il a refusé de faire quoique ce soit en acceptant la prison et l’humiliation, tout cela par préférence d’une patience allouée et pour une récompense auprès d’Allâh. Et cela est bien différent de la patience endurée dans le puit alors qu’il n’avait pas le choix. »


Et il [Ibn Taymiyyah] a aussi dit : « La patience [as-Sabr] dans l’acquittement des actes d’obéissance [at-Tâ’ât] est plus parfaite [Akmal] et meilleure [Afdhal] que la patience dans le fait d’éviter les interdictions [al-Mouharamât].

Certes, l’utilité qu’il a dans les actes d’obéissance est plus aimée par le Législateur que l’utilité dans l’abandon des interdictions. De même que le méfait dans le peu d’obéissance [à Allâh] met en colère et rend détestable cela [à Allâh] que le méfait du péché en lui-même. »
Et [Ibn Taymiyya] a laissé une œuvre où il traite de vingt aspects sur la question. Mais il n’y a pas lieu de les rappeler.



Le but visé [al-Maqsoûd] sur cela est la parole sur la « patience », sa réalité, ses degrés et de ses vertus. Et c’est Allâh qui accorde la réussite.

Source : Kitâb « Madârij as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na’budu wa Iyâka nassta’în » de l’Imâm Ibn Qayyim al-jawziyya
[center][i]Ce n'est pas de vivre qui est important, c'est de vivre avec probité.[/i][/center][center]don't feed the troll[/center]
O
24 décembre 2016 06:58
Salam aleykoum, chokrane, c'est un livre que tu possèdes?
*
24 décembre 2016 07:30
Salam alayk

@ Al-Gharib*:

J’ai entendu cheikh al-Islâm Ibn Taymiyya (Qadassa Allâh roûhahu) [rahimahullah] dire :

« La patience de Yûssuf qui a consisté à résister à la maniabilité de la femme de al-‘Azîz, fût plus parfaite [Akmal] que sa patience lorsque ses frères l’on jeté dans le puit, l’ont vendu et l’ont séparé de son père, car dans ce dernier cas, il s’agit de choses qu’il a subies sans possibilité de choix de sa part ni acquisition.

Réponse : Pourquoi ne pas dire que la patience qu'il a eu était la patience d'un jeune enfant, et que cette patience ne pouvait pas être de la même nature de quand il a atteint un âge plus mure. Il faut rappeler aussi que s'il n'y avait pas eu l'intervention divine le prophète Yussuf aurait cédé à la tentation. Les prophètes sont aussi des êtres humains.

Ce sont des choses où l’adorateur n’a d’autre solution que la patience [as-Sabr]. Quant à son attitude à résister à la désobéissance, c’est une patience allouée avec un consentement et un combat de l’âme. D’autant plus qu’il y a des circonstances fortifiant les raisons d’une possible acceptation de ces invitations [de la femme].

Avec tout le respect que je dois à mon frère, le jour que quelque chose de concret sortira de ta propre bouche, sera peut-être un jour de fête, au lieu de mettre une infinité de copié/collés de la pensée d'autrui. A croire que c'est de la propagande ou un lavage du cerveau.




Citation
Al-Gharib* a écrit:
Etymologiquement : la patience « as-Sabr » signifie la retenue et l’abstention.

[Exemple] Il a combattu untel avec patience, quand il y a abstention et retenue.
Tel que dans la parole d’Allâh - Ta’âla :


« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. » [Coran, 18/28]


Ce qui veut dire : Retiens ton âme avec eux.

La patience [as-Sabr] : Consiste à retenir l’âme de l’impatience et du mécontentement, à retenir la langue [lissân] de la plainte [Choukoû] et l’abstention des membres à la confusion.


Ainsi la patience est de trois sortes :


* 1) Une patience dans l’obéissance à Allâh
* 2) Une patiente dans le fait de ne pas désobéir à Allâh
* 3) Une patience dans les épreuves d’Allâh

Les deux premières [patiences] sont :


* 1) Une patience qui est liée à l’acquisition [de l’adorateur]
* 2) Une patience qui ne comporte aucune acquisition de sa part


J’ai entendu cheikh al-Islâm Ibn Taymiyya (Qadassa Allâh roûhahu) [rahimahullah] dire :


« La patience de Yûssuf qui a consisté à résister à la maniabilité de la femme de al-‘Azîz, fût plus parfaite [Akmal] que sa patience lorsque ses frères l’on jeté dans le puit, l’ont vendu et l’ont séparé de son père, car dans ce dernier cas, il s’agit de choses qu’il a subies sans possibilité de choix de sa part ni acquisition.

Ce sont des choses où l’adorateur n’a d’autre solution que la patience [as-Sabr]. Quant à son attitude à résister à la désobéissance, c’est une patience allouée avec un consentement et un combat de l’âme. D’autant plus qu’il y a des circonstances fortifiant les raisons d’une possible acceptation de ces invitations [de la femme].



Certes [Yûssuf] était jeûne, l’appel [de cette femme] à son égard étant fort.
De plus, il était célibataire sans autre compensation pouvant repousser son désir.
Il était étranger, et l’étranger est moins pudique dans un pays étranger que dans son propre pays parmi ses compagnons, ses connaissances et sa famille.
Il était esclave, et l’esclave ne possède pas la retenue que détient l’homme libre.
Mais encore, la femme était belle et d’une haute lignée. Elle était la maîtresse de sa demeure [et son époux] surveillant toutes choses était absent.
De même, c’est elle qu’il l’a invité en le menaçant d’une dure menace.
Malgré tout cela, il a refusé de faire quoique ce soit en acceptant la prison et l’humiliation, tout cela par préférence d’une patience allouée et pour une récompense auprès d’Allâh. Et cela est bien différent de la patience endurée dans le puit alors qu’il n’avait pas le choix. »


Et il [Ibn Taymiyyah] a aussi dit : « La patience [as-Sabr] dans l’acquittement des actes d’obéissance [at-Tâ’ât] est plus parfaite [Akmal] et meilleure [Afdhal] que la patience dans le fait d’éviter les interdictions [al-Mouharamât].

Certes, l’utilité qu’il a dans les actes d’obéissance est plus aimée par le Législateur que l’utilité dans l’abandon des interdictions. De même que le méfait dans le peu d’obéissance [à Allâh] met en colère et rend détestable cela [à Allâh] que le méfait du péché en lui-même. »
Et [Ibn Taymiyya] a laissé une œuvre où il traite de vingt aspects sur la question. Mais il n’y a pas lieu de les rappeler.



Le but visé [al-Maqsoûd] sur cela est la parole sur la « patience », sa réalité, ses degrés et de ses vertus. Et c’est Allâh qui accorde la réussite.

Source : Kitâb « Madârij as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na’budu wa Iyâka nassta’în » de l’Imâm Ibn Qayyim al-jawziyya
S
24 décembre 2016 09:09
Merci pour le partage.
S
24 décembre 2016 09:13
Il ne fait pas que des copier/coller et je vois pas où serait le mal.
Citation
FM3S2R a écrit:
Salam alayk

@ Al-Gharib*:

J’ai entendu cheikh al-Islâm Ibn Taymiyya (Qadassa Allâh roûhahu) [rahimahullah] dire :

« La patience de Yûssuf qui a consisté à résister à la maniabilité de la femme de al-‘Azîz, fût plus parfaite [Akmal] que sa patience lorsque ses frères l’on jeté dans le puit, l’ont vendu et l’ont séparé de son père, car dans ce dernier cas, il s’agit de choses qu’il a subies sans possibilité de choix de sa part ni acquisition.

Réponse : Pourquoi ne pas dire que la patience qu'il a eu était la patience d'un jeune enfant, et que cette patience ne pouvait pas être de la même nature de quand il a atteint un âge plus mure. Il faut rappeler aussi que s'il n'y avait pas eu l'intervention divine le prophète Yussuf aurait cédé à la tentation. Les prophètes sont aussi des êtres humains.

Ce sont des choses où l’adorateur n’a d’autre solution que la patience [as-Sabr]. Quant à son attitude à résister à la désobéissance, c’est une patience allouée avec un consentement et un combat de l’âme. D’autant plus qu’il y a des circonstances fortifiant les raisons d’une possible acceptation de ces invitations [de la femme].

Avec tout le respect que je dois à mon frère, le jour que quelque chose de concret sortira de ta propre bouche, sera peut-être un jour de fête, au lieu de mettre une infinité de copié/collés de la pensée d'autrui. A croire que c'est de la propagande ou un lavage du cerveau.
*
24 décembre 2016 13:24
Salam alayk

@ Solitaire6:

Il faut comprendre que les copiés/collés n'est pas la question. La question est que, ce qu'il y a en ces personnes ne le partagent pas, en se limitant à publier ce qu'ont dit les autres personnes notamment les savants. Cela veut dire quoi qu'en eux-mêmes il n'y a rien? Que de coquilles vides?


Citation
Solitaire6 a écrit:
Il ne fait pas que des copier/coller et je vois pas où serait le mal.
S
24 décembre 2016 18:43
Wa alayka-s-salam

Non, pas forcément.
D'ailleurs, Al-Gharib* ne fait pas que ceci.
Citation
FM3S2R a écrit:
Salam alayk

@ Solitaire6:

Il faut comprendre que les copiés/collés n'est pas la question. La question est que, ce qu'il y a en ces personnes ne le partagent pas, en se limitant à publier ce qu'ont dit les autres personnes notamment les savants. Cela veut dire quoi qu'en eux-mêmes il n'y a rien? Que de coquilles vides?
 
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