Je souhaiterais vous faire part d'un projet que j'ai depuis un moment, dix ans déjà, et que je vais tenter de réaliser bientôt à un niveau local. Je ne vais pas vous faire perdre votre temps, donc, j'irai droit au but. Mon idée, serait de mettre en place des capsules de survie pour SDF, comme cela se fait aux Etats Unis et au Canada. Vous devez savoir à quel point le problème des sans abris est un fléau en France et au Maroc, et chaque année, faute de logements des gens meurent dans la rue. Pour éviter ce genre de drame, il faut tout mettre en place, pour que ce genre de chose se produise. La solution des capsules de survie, n'est pas une panacée, mais permettrait de pallier, temporairement, certains désagréments, liés à la vie dans la rue, en donnant un abri de fortune, mais permettant de survivre, aux sans-abris. Mon objectif serait de tester le dispositif sur le plan local, puis si cela fonctionne, le diffuser ailleurs.
Cependant, je ne peux pas atteindre cet objectif tout seul. J'aurais besoin, que l'on me soutienne, afin que ce projet aboutisse, j'ai déjà un plan d'action, mais que je ne peux réaliser seul. En espérant que vous tiendrez compte de message, et me répondrez à votre convenance
Quels éléments as tu à présenter ? Etude de faisabilité ? Gestion des risques ? Couts ?
Je suis pas là pour critiquer, c'est un projet louable et l'intention me semble bonne. Ceci étant, mettre à disposition des capsules de survie pour les sans-abri dans les villes peut présenter plusieurs risques potentiels, notamment :
Stigmatisation et ghettoïsation : La mise en place de capsules de survie pourrait créer des zones spécifiques où les sans-abri sont concentrés, risquant ainsi de les stigmatiser davantage et de les isoler socialement. Détournement de ressources : Si les ressources allouées à ces capsules de survie sont considérables, cela pourrait détourner l'attention et les fonds des programmes plus holistiques visant à résoudre le problème de l'itinérance dans son ensemble, y compris en offrant un logement permanent et un soutien social. En d'autres terme, l'argent irait ailleurs. Risques pour la santé et la sécurité : Les capsules de survie pourraient ne pas être suffisamment sûres ou hygiéniques, ce qui pourrait entraîner des risques pour la santé des personnes qui les utilisent. De plus, sans surveillance adéquate, elles pourraient devenir des cibles pour des activités criminelles. Perpétuation de l'itinérance : Offrir des solutions temporaires comme des capsules de survie pourrait perpétuer le cycle de l'itinérance en ne s'attaquant pas aux causes sous-jacentes du problème, telles que le manque de logement abordable, les problèmes de santé mentale et de toxicomanie, ou le manque de soutien social. Impact sur le tissu urbain : Introduire des capsules de survie dans des zones urbaines peut avoir un impact sur l'esthétique et la dynamique sociale de ces quartiers, ce qui pourrait susciter des réactions négatives de la part des résidents et des commerçants locaux.
Cependant, ces risques peuvent être atténués ou évités avec une planification minutieuse, une consultation communautaire adéquate et une approche globale de la résolution du problème de l'itinérance. Il est important de s'assurer que toute intervention, y compris la mise à disposition de capsules de survie, s'inscrit dans le cadre de stratégies plus larges visant à fournir un logement stable et des services de soutien aux personnes sans-abri.
10 ans c est long j espère que votre projet aboutira un jour. C est sur le plan financier que ça bloque ? Courage en tout cas et chapeau pour la patience.
Bonjour Gtx, on va reprendre, point par point les risques potentiels que tu viens d'énoncer...
Stigmatisation et ghettoïsation: Ce dont tu parles existe déjà, et sont acceptés bon grè mal grè par les habitants des cités, voir même intégré de façon détourné dans les politiques urbaines. Cela n'enlèvera rien à ce qui existe déjà et ne rajoutera rien non plus.
Détournement de ressources : L'achat de capsule est justement fait pour limiter les dépenses inhérentes à ce genre de choses et limité l'aspect financier.
Risques pour la santé et la sécurité : Il faudra un accompagnement, et un relogement plus durable ce type d'habitation est fait justement pour les situations d'urgence.
Perpétuation de l'itinérance : Comme je l'ai dis au dessus, un accompagnement par des structures sociales est nécessaire.
Impact sur le tissu urbain : Vu la taille des capsules et leur utilisation ( qui devra être réglementé, mais ça tu dois t'en douter) l'impact sur le tissu urbain, risque d'être négligeable.
Pour moi il faut 4 choses indispensables : - un accompagnement par des structures sociales - consulter les parties prenantes locales - prendre en compte les préoccupations des résidents et des commerçants - surveiller de près l'impact sur la cohésion sociale et s'assurer que les solutions proposées ne contribuent pas à l'isolement des personnes sans-abri
Salam, . Tu ne peut pas comparer les USA à la France, j'habite aux US et ici il n'y a aucune aide, les expulsion sont tres rapide, sa ne prend pas des annees comme en France, pour la plupart, en 1 mois tu te retrouve dehors, les locataire n'ont pratiquement aucun droit. Meme si tu as des enfants, ils en on rien a faire. Les loyers sont extremement elevés et augmente de plusieurs centaine de dollars a chaque renouvellement de bail, c'est tres facile de se retrouver a la rue.
En France il ya des aides de partout, c'est tres difficile d'expulser quelqu'un de son logement meme si c'est un squatteur. De plus en plus de tente ce sont installé surtout en ile de France et pour la plupart ce sont des drogués et des personnes avec des problemes mentaux. Aucun habitant n'acceptera que ce genre de capsule s'installe dans leur ville.
C'est tres bien de vouloir aider les sdf mais faudrait chercher une autre solution.
On ne peut pas installer ce type de capsule non pas pour des raisons social en France, mais réglementaire et de legislation.
Comme, je l'ai dis plus haut, ces zones d'habitation, bien qu'elles soient précaire et en pratique interdite, sont intégrés hypocritement, et sans le dire, dans les politiques de la ville. Donc à un moment donné faut assumer, et gérer la misère, d'une façon ou un autre.
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