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BlaChichi a écrit:
Tu veux procéder ainsi avec tes prochains soupirants, c’est ça?
Où je suis à côté?
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#Emmanuel Macron a écrit:
Moqabala, c'est à double tranchant...
C'est comme pour un recruteur qui cherche un candidat pour un cdi.
Un entretien d'accord mais....
Parfois, c'est le bon candidat, parfois non !
Mais c'est toujours mieux que de faire confiance à un travailleur au black, aucune garantie, ni assurance, ni sécurité.
Si tu embauche en cdi, il existe un contrat signé, c'est officiel. Ca limite les risques d'arnaque et de crime impuni.
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chrisado a écrit:
Et les soupirants.. soupirent (
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Abdoulaye06 a écrit:
Bonjour,
Mouqabala ou speed dating, ces deux innovations me semblent tout autant relever de la loterie et du hasard.
Je suis pour prendre son temps et la lenteur volontaire, donc plutôt le "slow dating".
L'amoureux qui fait sa cour à la belle durant des mois, voire des années, je trouve ça plus beau
Je vous copie un petit extrait d'un article sur une coutume ancestrale charmante :
Au Laos, terres des traditions et de respect d’êtres invisibles, le candidat au mariage doit accomplir un véritable parcours du combattant, souvent très long, sinueux et plein d’embûches, avant de pouvoir convoler en justes noces avec sa bien-aimée. Si les jeunes citadins possèdent une relative liberté de rencontre et de sortie, en particulier depuis l’avènement du développement économique accompagné de l’émancipation des jeunes femmes désormais autorisées à occuper un emploi tout en poursuivant leurs études supérieures, les gens de la campagne ne peuvent déclarer leurs flammes que sous la surveillance, certes discrète, d’un membre de la famille de la jeune amoureuse. Et dans des conditions assez particulières.
Ces conversations d’amoureux, qui se résumaient le plus souvent en des paroles banales entrecoupées de longs silences, constituaient l’une des plus charmantes traditions du Laos : le cours d’amour ou le lomsao. Le phoubao (jeune homme), qui est épris d’intenses affections pour une phousao (jeune femme) de son village, se rend à la demeure de celle-ci, le soir venu, accompagné d’un ou de plusieurs amis, afin de tenter de faire comprendre ses sentiments profonds à sa dulcinée. On entendait alors s’élever, dans le silence de la nuit, la musique très typique du khène–une espèce d’orgue à bouche fabriquée avec des tiges de bambou- sillonner les rues du village jusqu’à ce que les phoubao s’installent chez les phousao.
Dans les années 1885 et 1910, Paul Néis (Sur le Laos; Bulletin de la société d’anthropologie de Paris, année 1885, Vol. 8, N°8, p. 41-58) et le Dr Georges Maupetit (Moeurs laotiennes; Bulletin et mémoires de la société d’anthropologie de Paris, VIIe Série, tome 4, fascicule 5, 1913, p. 457-554) avaient déjà noté cette pratique en relevant que, le soir venu, s’élevait le son langoureux du khène, signal du départ des phoubao chez les phousao.
A la lumière des kabong
Avant la généralisation de l’électricité au Laos dans les années 1980-90, c’est à la lueur des kabong –torche faite à base de résine de bois mélangé avec du benzoyle- que les jeunes gens échangeaient leurs sentiments profonds, mais à demi-mots en raison de la présence d’un membre de la famille, et en faisant appel à d’innombrables métaphores florales.
– Les roses de votre jardin sont les plus belles du village et maman souhaiterait obtenir une bouture…
« Ma mère en serait ravie, mais elle a peur que notre rosier ne soit pas d’une assez bonne souche .»
Ces conversations amoureuses se faisaient parfois en chants alternés, alors accompagné d’un Mo-Khène (joueur de khène). Une version plus professionnelle de ces cours d’amour est proposée lors des fêtes ou des cérémonies familiales telles que mariage, sortie de couches, anniversaire etc. avec un couple de morlam. Sans aucun texte, l’homme et la femme, dotés d’un don particulier appelé or-nam-lay, vont se livrer une joute verbale qui peut durer toute une nuit. Les propos, qui respectent des versifications assez strictes, peuvent parfois frôler le vulgaire surtout lorsqu’il s’agit de sexe, mais il arrive également qu’ils soient d’un niveau linguistique élevé avec une floraison de métaphores, d’hyperboles et d’images savantes. Certains morlam sont devenus de grandes vedettes en raison de leur qualité vocale exceptionnelle.
source : [laosmonamour.wordpress.com][/qu ote]
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chrisado a écrit:
c'est un véritable parcours semé d'embûches ...!
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DB & PP a écrit:
Surtout une grade majorité n'est pas dans les bonnes intentions mais juste font semblant pour arriver à des fins pas du tout catholiques...
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chrisado a écrit:
Et les soupirants.. soupirent (
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Bchiba a écrit:
La mouqabala je la vois comme se marier parce qu'il faut se marier
et pas parce qu'on a rencontré le/la bonne personne
c'est très impersonnel
quand je lis les questions prémaritales qui circulent sur des sites islamiques, je trouve ça trop formel
ça manque de profondeur, de spontanéité
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BlaChichi a écrit:
Mdr c’est con mais c’est drôle
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DB & PP a écrit:
Enfin, exactement les mêmes questions pré-maritales j'ai trouvé sur des sites chrétiens. Je ne sais pas qui est l'auteur de droit et même on s'en fou...Que Dieu lui fasse miséricorde peu importe sa religion.
Ce n'est pas les questions qui importent d'après moi. Mais qu'on coupe toute possibilité d'être utilisée pour une période.
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Bchiba a écrit:
hélas c pas une garantie
je sais pas si ta entendu parler du phénomène des hommes qui se marient religieusement avec une femme, consomment, puis la jettent rapidement
car le mariage religieux seul permet de faciliter la répudiation
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DB & PP a écrit:
Je pense qu'il faut garder dans un coin de la tête que les temps ont changé et que les gens ne sont plus purs dans les intentions...Donc soit on prend soi-même ses précautions... soit l'autre il le prend à son avantage...