Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Le pont
L
22 juillet 2023 13:27
La première fois que je l'ai vue, elle était assise là, les pieds ballant dans le vide, son regard rentré à l’intérieur. À côté d'elle, un pont de cordes tanguait légèrement sous la brise. Derrière elle, la forêt, dense et profonde.

Elle n’avait pas entendu mon pas léger. Je l'observai un moment. Il y avait en elle quelque chose qui tenait de l'ineffable attisant mes émois… et puis cette fragilité…

Je vins m’asseoir à ses côtés. Elle ne sembla pas surprise. Elle posa sur moi des yeux mouillés et dessina sur son visage le sourire de l'innocence.

- Je t’attendais, me dit-elle alors.
- Comment pourrais-tu m’attendre, demandai-je, étonné, alors que c’est le hasard qui m’a mené jusqu’ici.
- Moi je sais, me répondit-elle d’un air énigmatique. Je n’insistai pas.
- Que fais-tu ? Lui demandai-je alors.
- Je ne sais quel chemin prendre. Regarde, la forêt est trop dense pour s'y aventurer. Il y a ce pont, mais j'ai peur du vide.
Je pris sa main tendrement.
- Et si nous avancions ensemble ? Lui proposai-je. Je te protégerai et je t'aimerai si fort que tu n'auras plus jamais peur.”
Son regard s'illumina d'un seul coup, elle posa la tête sur mon épaule:
- Tu vois, c’est pour ça que je t’attendais. Mais et toi ? Me demanda-t-elle, n'as tu pas un chemin à toi ?
- Je l'ignore, répondis-je. Peut-être ma place est-elle à tes côtés ? Peut-être que ma mission est de t'aider à traverser ce pont ? Il me semble qu'auprès de toi, je pourrais être heureux.

Nous nous sommes aimés instantanément, l’espace et le temps n’avaient pas de prise sur le lien qui nous unissait.

Je pris sa main et ensemble nous nous dirigeâmes vers le pont de cordes suspendu. Je compris sa peur, car j’en eu moi-même le vertige. Plus nous nous approchions, plus sa main serrait la mienne, plus son pas ralentissait, jusqu’à ce qu’elle se paralyse totalement.
Je ne peux plus, me dit-elle, les yeux remplis de larmes et de terreur. Attendons un peu s’il-te-plaît. Nous pourrions essayer demain matin.
J'acquiesçai, et nous passâmes la nuit serrés l’un contre l’autre. Le lendemain, nous en étions au même point, ainsi que tous les jours qui suivirent. Si bien que nous avions construit une confortable petite habitation.

À mes côtés, elle s'apaisait, elle me disait qu'elle était heureuse et qu'elle n'avait besoin de rien d'autre. Que nous pourrions rester l'un contre l'autre pour l'éternité. Et moi, j'étais comblé de tenir sa main.

Mais, peu à peu, la vie devint difficile sur cette rive. La forêt devenait de plus en plus sombre et plus dense, l'air alentour devenait irrespirable et le ciel s'était couvert d'épais nuages. Je la retrouvais de plus en plus souvent prostrée au bord du canyon, les yeux dans le vide.
- Nous allons étouffer si nous restons ici, dit-elle.
- Je sais, répondis-je en prenant délicatement sa main dans la mienne.
- Il faut traverser, nous n'avons plus le choix.
Sa voix s'étrangla, et elle se serra très fort contre moi. Je la rassurai du mieux que je le pouvais, lui promettant de ne jamais la quitter.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/23 14:05 par La Louve *.
L
22 juillet 2023 13:28
Elle resta ainsi blottie longtemps dans notre étreinte, cessant peu à peu de trembler, puis de pleurer, jusqu’à s’endormir. Elle rassemblait ses forces.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, son visage était reposé et serein.
- Je suis prête, me dit-elle, d’une voix qu’elle voulait forte et assurée. Si tu tiens ma main, tout ira bien.
Tout ira bien… répétais-je pour moi-même. Une forme étrange d’angoisse me gagnait.
- Auras-tu encore besoin de moi lorsque nous serons de l’autre côté?
- Je ne te quitterai pas, m’assura-t-elle, je t’aimerai toujours.
Alors nous nous dirigeâmes main dans la main jusqu’au pont. Elle commença à trembler, mais continuait d’avancer, jusqu’à ce que nous arrivions au bord du vide.

- Allons-y, lui dis-je, je ne lâcherai pas ta main.
Elle passa devant, mais lorsque je voulu m'engager sur le pont, une force surnaturelle m'en empêcha. Elle me regarda, le visage défait.
- Je dois y aller seule, me dit-elle, mais je ne veux pas te laisser. Que feras-tu sur cette rive sans moi ? Le soleil reviendra-t-il pour toi ?
- Je l'ignore, répondis-je, pris d'une angoisse insoutenable que je ne pu lui cacher.
Elle fit demi tour et m'enlaça de ses bras.
- Je ne te quitterai pas, murmura-t-elle à mon oreille.
Mais le ciel s'assombrit plus encore, déchirant l'horizon.
- Va mon amour, murmurai-je à mon tour, j'ai été heureux avec toi. Il nous faut avancer seuls à présent.
C'est alors qu'un événement étrange se produisit. Une lumière éblouissante jaillit à quelques mètres de là, et je vis un autre pont de cordes se dessiner plus loin. C'était mon chemin. Elle sourit à demi, me serra une dernière fois. Elle ne tremblait plus.
- Merci, me dit-elle, et elle s'engagea sur le pont.
Je la regardai s'éloigner, hésitante, puis me dirigeai vers le chemin qui m'attendait.

Une brume épaisse s’abattit alors sur moi, ne me laissant comme perspective que le vide et l’instabilité du pont de cordes. J’étais à présent seul avec moi-même, bien que le lien qui m’unissait à elle me portait encore. Je compris alors que dans mon désir de la protéger, j’avais enfoui ma propre angoisse et qu’il me fallait à présent l’affronter. Je tremblais de tout mon être, exactement comme elle quelques instants auparavant. Mais le courage dont elle avait fait preuve me donna la force d’avancer à mon tour.

Les premiers mètres furent douloureux, chaotiques. Mes yeux restaient figés sur le vide oppressant. Chaque pas me paralysait. Il me fallait lutter contre l'envie qui me tenaillait de rebrousser chemin, de me perdre à nouveau dans son étreinte.
Je déployai une énergie inimaginable dans cette lutte contre moi-même, de sorte qu’épuisé, je dû m’arrêter pour reprendre des forces. Malgré la nature inconfortable du pont et l’insécurité qu’il m’inspirait, je n’avais d’autre choix que de m’asseoir pour reprendre mon souffle. Elle… elle était toujours présente, à l’intérieur de moi, blottie contre mon cœur, sa main dans la mienne. Je me disais qu’elle devait vivre la même chose que moi. Je l’espérais plus forte et plus courageuse.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/23 14:08 par La Louve *.
L
22 juillet 2023 13:29
Je fermai les yeux un instant. Elle semblait gravée derrière mes paupières. Elle me souriait avec tendresse. Je voulais me remplir d’elle pour retrouver force et courage… lorsque j’entendis sa voix murmurer:
- Lâche ma main mon amour, pour moi, pour toi… N'aies pas peur, libères-nous, tout ira bien, tu verras.
Je visualisais sa main dans la mienne, comprenant que je la serrais trop fort. Je l’aimais et j’avais confiance en elle. Et puis il y avait cette petite voix au fond de moi. Cette voix qui m’avait toujours guidé et que n’avais pas entendue depuis bien longtemps. Cette voix, à peine audible, qui me disait: “Fais-le”.
Doucement, je desserrai mon étreinte jusqu’à lâcher sa main. Puis je la vit s’éloigner dans une sorte de rêve, sereine et reconnaissante. Mon amour pour elle en devint à la fois plus fort et plus léger.

A présent, seul le vide, au-dehors et au-dedans de moi, m’accompagnait, m’oppressait. La force de gravité semblait décuplée tant il m’était difficile de me lever. J’étais paralysé par la peur. Je me centrai sur moi-même, sur mon souffle, encore le vide, qui entrait et sortait de mes poumons. Ma respiration se calma peu à peu. Alors je l’entendis, claire et distincte, ma petite voix intérieure… “Lèves-toi!” m’ordonnait-elle. Et je compris que c’était une question de vie ou de mort. Je rassemblai mes forces, m’accrochai solidement aux cordes supérieures du pont pour me hisser sur mes pieds, dans un effort ultime. A cet instant précis, alors que malgré ma peur je réussi à me relever, il se passa quelque chose en moi que je ne pouvais nommer. C’était d’abord infime, comme une présence intérieure, comme si la voix qui me guidait prenait corps progressivement, comme si elle devenait plus claire, plus audible, plus inhérente à mon être. Je repris difficilement la traversée, et chaque pas était un peu moins lourd que le précédent, jusqu’à devenir enfin léger. La brume commença à se dissiper, le bleu du ciel m’apparut. Autour de moi, toujours le vide, mais j’avais appris à l’acceuillir. Et puis, progressivement, le pont de cordes devint plus stable jusqu’à se changer en pont de bois. Dans le même temps, la présence intérieure, me soufflait: “Construit!”.
“Construit!”
Sans chercher à comprendre, je laissai mon esprit divaguer.
Avec un crayon imaginaire et quelque peu magique, je dessinai d’abord ça et là des escaliers en colimaçons taillés dans la pierre, l’un était de jade, l’autre dans le beau bleu nervuré d’or du lapis lazuli, j’y ajoutai la profondeur de l’obsidienne, l’éclat du cristal de roche et la douceur du quartz améthyste… Puis je construisis une cité de grandes tours de verre où se reflétait le bleu du ciel, et sur une colline, un magnifique château de contes de fées, avec ses tours aux toits pointus, ses jardins fleuris et même ses donjons. Bien sûr, il fallait une rivière, et puis des montagnes pour qu’elle s’exprime en un torrent impétueux, et puis une forêt enchantée où tout peut arriver avec ses grands arbres centenaires, ses chemins mystérieux, ses lacs insondables, ses elfes et ses magiciens. Je dessinai des collines, des prairies de fleurs et de papillons, des côteaux de vergers, des rivières dévalant les vallées, et des villages blottis tout du long.
Et puis… ne fallait-il pas également habiller le ciel? Alors, au loin, je s'assombrit d’un ciel lourd et lézardé d’éclairs, d’où se détachaient de beaux nuages cotonneux. Je le certi d’un arc-en-ciel immense et scintillant, j’y ajoutai de grands oiseaux de proies tournoyant au-dessus de la forêt… et puis… et puis j’y ajoutai une myriade de planètes colorées…et enfin, tel un joyau sillonnant les allées du ciel, un magnifique dragon. Son long corps était couvert d'écailles et de plumes aux couleurs chatoyantes et scintillantes, reflétant merveilleusement la lumière du soleil.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/23 14:10 par La Louve *.
L
22 juillet 2023 13:33
C’était tout un univers qui s’était construit à la pointe de mon crayon. Tout un univers qui se peupla soudain d’un tas de personnages qui allaient et venaient, travaillaient, dansaient, chantaient, aimaient, haïssaient, chevauchaient, guerroyaient, là, sous mes yeux ébahis, sans que je n’y interviennent. Mon monde imaginaire était bel et bien vivant. Je l’ignorait encore à ce moment-là… quoi que peut-être le pressentais-je, mais cet univers allait devenir à la fois le terreau et le décor de toutes les histoires extraordinaires qu’il me serait donné de raconter par la suite.

Au cours de cette aventure incroyable, j’avais à peine remarqué que le pont s’était changé en pont de pierres, stable et solide, et que j’étais à deux pas seulement de l’autre rive. Il n’y avait plus de vide… ou plutôt, j’avais compris le potentiel incroyable qu’il contient: là où il n’y a rien, tout est possible.

J’arrivai enfin sur la terre ferme. Un sentier s’offrait à moi. Je l’empruntai sans hésiter. J’ignore combien de temps je marchai, mais déjà, dans ma tête, des histoire incroyables se tissaient dans mon univers intérieur.

Mon chemin prit fin à l’entrée d’un village. C’est là que je l’ai retrouvée, au bord du ruisseau, taillant la pierre de ses mains.
- Je t’attendais, me dit-elle. Tu en as mis du temps!
- Que fais-tu? demandais-je.
- Je construis des ponts.
Je lui souris tendrement. Son visage avait changé, son regard aussi. Elle semblait plus forte, plus ancrée, plus présente. Elle était elle, belle et entière.

Je trouvai ma place dans ce village comme conteur.
Désormais, on vient de loin pour écouter mes histoires. Je les adapte sans cesse à mon auditoire, car elles ont de nombreuses vertus, telles que soigner les cœurs, guider les âmes sur le chemin intérieur, relier les êtres ou gérer les conflits.

Nous vivons heureux, l’un à côté de l’autre, construisant notre vie commune, notre famille à venir, et notre vie personnelle au sein de la communauté. Nos mains s’enlacent et se délacent au gré de nos envies.


Sur une idée originale de Gandalf Le Gris...

Merci pour cette nouvelle collaboration ?
J'espère que tu seras agréablement surpris ?

Merci à ceux qui liront jusqu'au bout yawning smiley


PS: je n'ai pas l'habitude d'écrire dans la peau d'un homme, j'ai essayé que ce soit pas trop... féminin, mais je sais pas si ça le fait ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/23 14:11 par La Louve *.
L
22 juillet 2023 13:37
❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤� ��❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️� �️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️ ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤� ��❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️� �️❤️??????????????
L
22 juillet 2023 13:43
Oh la la, c'est troooop ?

T'es chou yawning smiley
Citation
Le tricinti a écrit:
❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤� ��❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️� �️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️ ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤� ��❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️� �️❤️??????????????
L
22 juillet 2023 14:10
Magnifique vraiment. J'adore. C'est beau
C'est bien mieux que les romans de gare
L
22 juillet 2023 14:12
Merci, ça me touche ??
Citation
Le tricinti a écrit:
Magnifique vraiment. J'adore. C'est beau
C'est bien mieux que les romans de gare
y
22 juillet 2023 14:22
Magnifique ? c'est tellement bien romancé que j'ai cru traverser ce pont dans mon imaginaire..

Je compris alors que dans mon désir de la protéger, j’avais enfoui ma propre angoisse et qu’il me fallait à présent l’affronter
Une pensée très masulculine, tu t'en sors très bien dans la peau d'un homme ?

Et bien vu pour le clin d'oeil avec un monde fantastique (le dragon, les elfes..etc)

PS: "le vrai amour construit des ponts là où il y en a pas"



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/23 14:23 par Gandalf le gris.
L
22 juillet 2023 14:28
Merci ?, je suis contente que ça te plaise ?

Oui l'aspect protecteur c'est plutôt masculin, c'était une manière aussi d'intégrer le syndrome du sauveur...

???
Citation
Gandalf le gris a écrit:
Magnifique ? c'est tellement bien romancé que j'ai cru traverser ce pont dans mon imaginaire..

Je compris alors que dans mon désir de la protéger, j’avais enfoui ma propre angoisse et qu’il me fallait à présent l’affronter
Une pensée très masulculine, tu t'en sors très bien dans la peau d'un homme ?

Et bien vu pour le clin d'oeil avec un monde fantastique (le dragon, les elfes..etc)

PS: "le vrai amour construit des ponts là où il y en a pas"
y
22 juillet 2023 14:55
Très bien, si y a d'autres idées que tu as mis en avant dans cette histoire et que tu veux nous expliquer...comme dans une interview bonus après visionnage du film..

Je suis ravi de vous accueillir sur notre plateau La louve, on a eu plaisir de lire votre histoire du début à la fin..
on sent que dans votre texte, c'est très accès sur les sentiments et l'introspection, pouvez vous nous en dire plus?

Citation
La Louve * a écrit:
Merci ?, je suis contente que ça te plaise ?

Oui l'aspect protecteur c'est plutôt masculin, c'était une manière aussi d'intégrer le syndrome du sauveur...

???
C
22 juillet 2023 15:07
Comme beaucoup de jeunes écrivains, tu
as tendance à beaucoup écrire au passé simple; alors qu’il faut dans certaines situations écrire à l’imparfait.
Tu sûr-abuses des adjectifs, par conséquent tes phrases sont trop longues et lourdes.
Aère ton texte. Tu gagneras en profondeur d’autant que tu disposes d’une foisonnante imagination,



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/23 15:11 par Caramelfraise.
L
22 juillet 2023 15:10
L'imparfait et le passé simple se compétent, ta remarque n'est pas pertinente je trouve.
J'écris plus souvent au présent, soit dit en passant.

Pour les adjectifs, je suis d'accord, j'abuse un peu, je fais des efforts pourtant ?
Citation
Caramelfraise a écrit:
Comme beaucoup de jeunes écrivains, tu
as tendance à beaucoup écrire au passé simple; alors qu’il faut dans certaines situations écrire à l’imparfait.
Tu sûr-abuses des adjectifs, par conséquence tes phrases sont trop longues et lourdes.
Aère ton texte. Tu gagneras en profondeur d’autant que tu disposes d’une foisonnante imagination,
L
22 juillet 2023 15:11
???

Ah non, les interview, très peu pour moi ?

Je te laisserai la partie communication quand on sera célèbres grinning smiley
Citation
Gandalf le gris a écrit:
Très bien, si y a d'autres idées que tu as mis en avant dans cette histoire et que tu veux nous expliquer...comme dans une interview bonus après visionnage du film..

Je suis ravi de vous accueillir sur notre plateau La louve, on a eu plaisir de lire votre histoire du début à la fin..
on sent que dans votre texte, c'est très accès sur les sentiments et l'introspection, pouvez vous nous en dire plus?
C
22 juillet 2023 15:14
Les deux temps sont des temps du récit. Même si ils se complètent ils ne sont pas toujours interchangeables ( on ne peut pas en user comme on le souhaite). Cela donne de la lourdeur au texte en général et crée des non sens . Relis le à tête reposée. Échange le passé simple par l’imparfait pour certaines phrases et tu constateras par toi même.
L
22 juillet 2023 15:17
Ok

Mais tu dis toi même qu'il ne sont pas interchangeables ?

Donne moi un exemple ce sera plus clair ?
Citation
Caramelfraise a écrit:
Les deux temps sont des temps du récit. Même si ils se complètent ils ne sont pas toujours interchangeables ( on ne peut pas en user comme on le souhaite). Cela donne de la lourdeur au texte en général et crée des non sens . Relis le à tête reposée. Échange le passé simple par l’imparfait pour certaines phrases et tu constateras par toi même.
C
22 juillet 2023 15:27
L’imparfait plante le décore ( description de l’environnement, d’un corps d’un Visage d’une situation).—- on peut donc remplacer par « pendant longtemps »

Le passé simple décrit une action passée pour laquelle on peut identifier DANS le texte un début et une fin ( action courte et ponctuelle)—— on peut donc remplacer par « soudain »

Teste toi même winking smiley
C
22 juillet 2023 16:30
J'ai tout lu, c'est très joli merci beaucoup ☺️
L
22 juillet 2023 16:51
Merciiiiii ???
Citation
Cotton a écrit:
J'ai tout lu, c'est très joli merci beaucoup ☺️
/
22 juillet 2023 19:26
Ça le fait t inquiète
Ne faire qu un mais à deux winking smiley
votre collaboration déchire bravo à tous les deux !
Lance toi La Louve tu as un style unique ?
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook