Appétit pernicieux aux faveurs dégourdies, Par le fruit défendu à l’amant érudit : Tu crânes, tapissé sous ton masque de chair. Ô Vénus callipyge aux mœurs outrancières!
À l’ombre des passions, émue, mon âme songe À ta noble toison et mes doigts qui y plongent, En ton sein malfamé se dissipent les affres Et tes lèvres sacrées ont le parfum des astres.
Sur ton corps d'apsara où trônent des merveilles Que caresse penaud mon souffle sans pareil, Le bourgeon de l’amour, au printemps de ton être, Dans un champ de velours, me fera-t-il renaître ?