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Yondaime68200 a écrit:
Je t'ai aimé avec la plus grande sincérité Allahiramou
Ton sourire, ton regard, tout en toi me touchait
et pour que tu touches encore ma main j'aurai tout donné tu sais
je me rappelle nos fous rires, rien que d'y penser j'en ris
Rien ne pouvait troubler cet amour tu paries ?
J'espère que ton âme repose au plus bel endroit Insha'Allah
Qu'un jour toi et moi on s'y retrouvera Insha'Allah
j'y travaille, je me défonce tu sais tu serais fier de moi
mon argent je le donne je le garde pas, crois moi
Le bien je veux le faire autour de moi comme toi
les chats font pas des chiens, c'est comme ça je tiens de toi
Tes photos, papa, vivent sur les murs de la baraque
souvent je les regarde, parfois j'avoue je craque
les souvenirs nous frappent en plein coeur, en pleine face
Papa crois moi ici, t'as laissé une trace
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Yondaime68200 a écrit:
Insha'Allah
Merci bcp ma sœur tu m'as toucher au coeur énormément
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Jade* a écrit:
Peut être tout simplement parce que je sais ce que tu traverses et ce que tu ressens.
On dit qu'écrire guérit les blessures de l'âme, mais tous les mots du monde ne sauront combler les brèches d'un cœur qui saigne, la perte d'un être cher. La perte d'un père.
Puisse Dieu élever nos morts aux plus hauts degrés du paradis.
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Jade* a écrit:
Je t'avoue que je n'ai pas aussi bien vécu la chose .. je vais essayer de la mettre en quelques lignes comme toi.
Mon papa chéri,
Je t'ai perdu bien avant de te perdre,
En ce jour noir, où le diagnostic du médecin était tombé,
ce jour où tu nous disais, mais qu'est ce qui m'arrive ?
puis les années passaient, te grignotant tes pensées,
tes souvenirs, tes habitudes jusqu'à tes êtres chers,
je t'ai perdu le jour où pressée de te prendre dans mes bras,
après une longue absence qui a duré des mois,
J'ai vu le vide … ton regard fixe, lointain, égaré quelque part,
Et je t'ai dis: Papa c'est moi ! je suis à la maison !
Mais peine perdue, tu n'étais déjà plus là …
Puis l'angoisse des jours, et des nuits,
La peur de l'appel fatidique,
la peur de la fin, la peur du déchirement et du départ,
et certains te diront, mais il n'est déjà plus avec vous,
et tu leur réponds avec colère: tant qu'il respire il est là !
et un jour au milieu de la nuit, le cri strident du téléphone
vient déchirer le calme et la sérénité des lieux,
le cœur battant tu décroches, sans oser prononcer un mot,
tu le sais, mais tu ne veux pas y croire, alors tu retiens ton souffle,
et si c'était une erreur ?
Mais tu entends une voix familière qui te dis" c'est fini, il est parti"
et tu leur dis: non! je ne l'ai pas encore vu !
puis tu traverses la mer et les lieux comme un somnambule
et arrives là chez toi, et tu te dis; mais qu'est ce qu'ils font tous là ?
puis ton oncle paternel qui te prends dans ces bras: sois forte ma fille !
mais dans cette marée humaine tu ne vois personne,
tu es comme sonné, déconnecté, déphasé, tu cherches une personne,
Il est où papa ? lâcher moi et laisser moi aller le voir,
puis tu le vois là, allongé; rigide, froid, paisible …
pourquoi ne m'as tu pas attendu papa ?
j'avais tellement de choses à te dire …
sais tu que je t'aime ? je te l'ai déjà dit hein ?
n'est ce pas que tu le sais…
et au cas où je ne te l'ai assez répété.
sache que je t'aime papa.
repose en paix.
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